
-
L'avenir des orques du Marineland d'Antibes, un casse-tête pour le gouvernement
-
Dans la bande de Gaza sous les bombes, la peur, les cris et le désespoir
-
The Metals Company, l'entreprise qui courtise Donald Trump pour exploiter les fonds marins
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Zverev déjà dehors, Humbert aussi, diminué
-
Paris adopte son troisième plan biodiversité en misant sur les haies
-
Aux confins de Gaza, Macron appelle à une reprise rapide de l'aide humanitaire
-
La Bourse de Paris rebondit avec les perspectives de négociations commerciales
-
Musk s'en prend publiquement au conseiller au Commerce de Trump
-
Au dernier jour du procès libyen, la défense de Sarkozy fustige les "reculades" et "failles béantes" de l'accusation
-
MeToo: des députés livrent leurs pistes contre la "machine à broyer" dans la culture
-
Taxe de séjour: Airbnb condamnée en appel à payer 8,6 millions d'euros à l'île d'Oléron
-
Le Conseil d'Etat rejette la requête de l'influenceur algérien Doualemn contre son arrêté d'expulsion
-
Dérives sectaires et santé: les soins de support au coeur des préoccupations de la Miviludes
-
Des poissons introduits dans un lac de montagne dès le 7e siècle
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Zverev tombe d'entrée face à Berrettini
-
Ethiopie: l'ambassadeur d'Israël exclu d'une commémoration du génocide au Rwanda
-
Une "ligne d'urgence" contre le pillage des forêts privées en France
-
Athlétisme: "Dans ma tête je suis un des meilleurs, mais je dois le prouver", explique Zhoya à l'AFP
-
Ligue 1: Zoumana Camara nouvel entraîneur de Montpellier
-
Banques: UFC-Que choisir dénonce les minima forfaitaires appliqués sur des découverts
-
Après la révocation de ses visas, le Soudan du Sud accepte un Congolais expulsé des Etats-Unis
-
Tom Cruise présentera le dernier "Mission: Impossible" à Cannes
-
Le militant écologiste Paul Watson désormais libre de voyager à l'étranger, selon Sea Shepherd France
-
Charles et Camilla posent devant le Colisée, monument symbole de Rome
-
Wall Street en nette hausse, rebondit sur fond de possibles négociations commerciales
-
L'Iran estime possible un accord sur le nucléaire si Washington en a la volonté
-
La compagnie italienne Trenitalia veut concurrencer Eurostar sur le Paris-Londres
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Ugo Humbert éliminé d'entrée par l'Australien Popyrin
-
Al-Fayed a brisé "de nombreuses vies", dénonce un avocat de victimes
-
Mondial-2023 de rugby: la Cour des comptes pointe des "défaillances majeures" de l'Etat
-
Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale
-
Droits de douane: la Chine ira "jusqu'au bout", l'UE veut "éviter l'escalade"
-
C1: Marco Asensio, l'ex-placardisé du PSG redevenu pistolero
-
Meta étend ses "comptes adolescents" à Facebook et Messenger
-
Ligue des champions: Beraldo ou Hernandez, duel au PSG pour une charnière capitale
-
Charles III et Camilla reçus en grande pompe par le président italien
-
Nouveau cri d'alarme sur l'aide sociale à l'enfance
-
Le prince Harry devant la Cour d'appel à Londres pour tenter de récupérer sa protection policière
-
Fraude aux billets pour le Colisée de Rome: 20 millions d'euros d'amende
-
Droits de douane: la Malaisie va envoyer à son tour une délégation à Washington
-
France: le déficit commercial se creuse à 7,2 milliards d'euros en février
-
Les Bourses européennes attendues en hausse d'environ 2% à l'ouverture
-
C1: le Real Madrid, nouveau défi majuscule pour Arteta et Arsenal
-
C1: face à une avalanche de blessés, le Bayern au défi de l'Inter
-
NBA: LaVine porte les Kings à Détroit, Miami se rassure devant Philadelphie
-
Pour les chercheurs américains, la question brûlante du départ
-
Une commission d'enquête parlementaire tire la sonnette d'alarme sur l'aide sociale à l'enfance
-
La Cour suprême américaine suspend l'interdiction des expulsions en vertu d'une loi d'exception
-
Paris vote son troisième plan biodiversité en misant sur les haies
-
Trump rouvre la porte à un rachat de U.S. Steel par Nippon Steel

La Lune avant Mars: la nouvelle méga-fusée de la Nasa décolle lundi
Une mission de six semaines dans l'espace, en préparation depuis plus d'une décennie, lancée devant des dizaines de milliers de spectateurs: la nouvelle fusée de la Nasa, la plus puissante du monde, doit décoller lundi pour la première fois depuis la Floride, direction la Lune.
Cinquante ans après le dernier vol d'Apollo, la mission Artémis 1 doit marquer le lancement du programme américain de retour sur la Lune, qui doit permettre à l'humanité d'ensuite atteindre Mars, à bord du même vaisseau.
La capsule Orion, testée ici sans équipage, sera propulsée jusqu'en orbite autour de la Lune, afin de vérifier que le véhicule est sûr pour de futurs astronautes --dont la première femme et la première personne de couleur qui marcheront sur la surface lunaire.
"Cette mission emporte les rêves et les espoirs de beaucoup de gens", a déclaré le patron de la Nasa Bill Nelson. "Nous sommes dorénavant la génération Artémis."
Le décollage doit avoir lieu à 08H33 (12H33 GMT, 14H33 en France) depuis l'aire de lancement 39B du centre spatial Kennedy.
La météo est à 80% favorable pour un lancement à l'heure, au début de la fenêtre de tir qui s'étend sur deux heures. Du haut de ses 98 mètres, la fusée orange et blanche SLS ne pourra pas décoller en cas de pluie ou d'orages.
Ses réservoirs doivent être remplis durant la nuit de dimanche à lundi avec plus de trois millions de litres de carburant --de l'hydrogène et de l'oxygène liquides.
Signe des temps, la première femme directrice de lancement à la Nasa, Charlie Blackwell-Thompson, donnera le feu vert final. Les femmes représentent 30% des effectifs en salle de lancement --contre une seule à l'époque d'Apollo 11.
Deux minutes après le décollage, les propulseurs d'appoint retomberont dans l'Atlantique. Après huit minutes, l'étage principal se détachera à son tour. Puis, au bout d'environ 1h30, une dernière poussée de l'étage supérieur mettra la capsule sur le chemin de la Lune, qu'elle mettra plusieurs jours à atteindre.
Entre 100.000 et 200.000 personnes sont attendues pour assister au spectacle, dont la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris.
- Record de distance -
Outre la météo, des problèmes techniques pourraient entraîner le report du décollage jusqu'au dernier moment, ont prévenu les responsables de la Nasa, qui martèlent qu'il s'agit d'un vol test.
La prochaine date de décollage possible est le 2 septembre.
L'objectif principal de la mission est de tester le bouclier thermique de la capsule, qui reviendra dans l'atmosphère terrestre à près de 40.000 km/h, et une température moitié aussi chaude que la surface du Soleil.
Au lieu d'astronautes, des mannequins ont pris place à bord, équipés de capteurs enregistrant vibrations et taux de radiations. Des microsatellites seront également déployés pour aller étudier la Lune, ou encore un astéroïde.
Des caméras embarquées permettront de suivre ce voyage de 42 jours au total.
La capsule s'aventurera jusqu'à 64.000 km derrière la Lune, soit plus loin que tout autre vaisseau habitable jusqu'ici.
Un échec complet de la mission serait dévastateur pour une fusée au budget faramineux (4,1 milliards par lancement, selon un audit public) et en retard de plusieurs années (commandée en 2010 par le Congrès américain pour une date initiale de décollage en 2017).
- Vivre sur la Lune -
"Ce que nous commençons avec ce décollage lundi n'est pas un sprint de court terme mais un marathon de longue durée, pour ramener le système solaire, et au-delà, dans notre sphère", a déclaré avec aplomb Bhavya Lal, administratrice associée à la Nasa.
Après cette première mission, Artémis 2 emportera en 2024 des astronautes jusqu'à la Lune, sans y atterrir. Un honneur réservé à l'équipage d'Artémis 3, en 2025 au plus tôt. La Nasa souhaite ensuite lancer environ une mission par an.
Le but: établir une présence humaine durable sur la Lune, avec la construction d'une station spatiale en orbite autour d'elle (Gateway), et d'une base à la surface.
Là, l'humanité doit apprendre à vivre dans l'espace lointain et tester toutes les technologies nécessaires à un aller-retour vers Mars.
Un voyage de plusieurs années qui pourrait avoir lieu "à la fin de la décennie 2030", selon Bill Nelson.
Mais avant cela, se rendre sur la Lune est aussi stratégique, face aux ambitions de nations concurrentes, notamment la Chine.
"Nous voulons aller sur le pôle sud (de la Lune, NDLR), là où sont les ressources", notamment de l'eau sous forme de glace, a détaillé M. Nelson sur NBC. "Nous ne voulons pas que la Chine y aille et dise +c'est notre territoire+."
T.Resende--PC