
-
Tour des Flandres femmes: Lotte Kopecky s'impose devant Ferrand-Prévot
-
Loin des prouesses numériques des jeux actuels, la passion vivace du retrogaming
-
Des secrets d'espions dévoilés dans une exposition inédite du MI5, les renseignements britanniques
-
Au moins 17 morts dans les violentes tempêtes et tornades aux Etats-Unis
-
A Buchenwald, camp libéré il y a 80 ans, l'art pour faire vivre la mémoire
-
Angleterre: Liverpool défait, Southampton relégué
-
Cyclisme: le Slovène Tadej Pogacar remporte son deuxième Tour des Flandres
-
Netanyahu quitte la Hongrie pour se rendre à Washington
-
Turquie: le principal parti de l'opposition veut des élections "au plus tard en novembre"
-
Branle-bas face aux droits de douanes et à la "disparition" de l'ancien ordre commercial mondial
-
Le Vietnam demande un délai pour les droits de douane américains alors que sa croissance économique ralentit
-
À l'aéroport de Roissy, les autorités dépassées par les arrivées de drogues
-
David Liu, le magicien de l'ADN qui écrit le futur de la médecine
-
Le pape, convalescent, fait une apparition surprise place Saint-Pierre
-
RN: Attal accuse l'extrême-droite d'"attaquer nos juges, attaquer nos institutions"
-
Tennis: Sinner est "innocent et extrêmement malchanceux", estime Casper Ruud
-
L'Iran rejette la proposition de Trump de négocier directement avec les Etats-Unis
-
L'Ukraine dénonce des frappes "massives", au moins un mort à Kiev
-
Le chef de la diplomatie française à Alger pour concrétiser le réchauffement bilatéral
-
F1: Max Verstappen impérial au Japon
-
NBA: Les Bucks valident leur qualification pour les play-offs
-
Chassés des oliveraies tunisiennes, des migrants dans les limbes
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: sans Nadal ni Sinner, l'ocre se cherche une terreur
-
Tour des Flandres femmes: vers un duel Kopecky-Longo Borghini
-
Le "Dimanche-Saint" du cyclisme: cinq choses à savoir sur les Tour des Flandres
-
Özgür Özel, la force émergente de l'opposition turque
-
Le chef de la diplomatie française à Alger pour réinitialiser la relation France-Algérie
-
Après la condamnation de Le Pen, un dimanche très politique à Paris
-
"Bas les pattes": des milliers d'Américains manifestent contre Trump
-
Ligue 1 : Lyon bat Lille et s'accroche à son objectif de Ligue des Champions
-
Espagne: le Real Madrid surpris par Valence, le Barça rate le coche
-
L1: Brest terrasse Monaco et rêve de nouveau d'Europe
-
Ligue 1: le PSG empoche un 13e titre avant son printemps européen
-
A Bamako, jour de tristesse après le décès du légendaire chanteur et musicien malien Amadou
-
En Irlande, une école pour préserver la tradition des toits de chaume
-
A Cuba, le pari du solaire pour tenter de sortir de la crise énergétique
-
Champions Cup: Toulon se fait un peu peur, Castres arrache son billet en quarts
-
Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une "faible" réaction américaine
-
Manifestations à travers les Etats-Unis contre la politique de Trump et Musk
-
Des soignants agressés dans une clinique de la banlieue de Lyon
-
Contre les pesticides, une grande marche réunit scientifiques, écologistes et victimes à Paris
-
"Tenez bon", lance Trump pour l'entrée en vigueur des droits de douane de 10%
-
L'industrie horlogère suisse craint de payer cher les droits de douane de Donald Trump
-
Ces personnes qui n'ont pas de voix intérieure
-
Mort du chanteur Amadou: "un être rare et un guitariste inouï", salue Matthieu Chedid
-
RN: avant le meeting à Paris, rassemblement clairsemé à Marseille
-
Tennis: "Ce que je vis est un peu injuste", estime Sinner
-
L'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute et abus de biens sociaux
-
Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués selon le Croissant-Rouge
-
Nouvelle aide de la marine indienne à la Birmanie dévastée par un séisme

En Amérique centrale, l'angoisse des plus démunis pendant la saison cyclonique
Chaque année lors de la saison cyclonique, de juin à fin novembre, Blanca Arias au Salvador et Sandra Ramos au Honduras vivent dans une perpétuelle angoisse: à chaque averse, elles craignent de voir leurs frêles maisons de tôle emportées par une inondation et leurs familles jetées à la rue.
Le changement climatique n'a fait qu'empirer les choses, tandis que la corruption, l'investissement défaillant dans les infrastructures, l'urbanisme chaotique et la misère - pour 60% des 50 millions d'habitants d'Amérique centrale - rendent la population encore plus vulnérable aux catastrophes naturelles.
La saison cyclonique est toujours plus active et destructrice, dans une région déjà exposée à d'autres phénomènes extrêmes comme les séismes et les éruptions volcaniques.
Récemment, en juillet, le déluge provoqué au Salvador par la tempête tropicale Bonnie a inondé la petite maison de Blanca Arias, édifiée à flanc de colline comme beaucoup des quartiers les plus pauvres.
Blanca, 58 ans, a perdu tous les ingrédients qu'elle conservait pour fabriquer des glaces artisanales avec lesquelles elle gagnait de maigres revenus: "nous ne savons pas où aller", se lamente-t-elle aujourd’hui devant sa maison dévastée.
"Poussés par la pauvreté, les gens cherchent les zones les plus misérables pour y habiter, et celles-ci sont justement les plus exposées", explique à l'AFP Ricardo Navarro, président d'une ONG salvadorienne de défense de l'environnement.
- "Respecter la nature" -
Dans le nord du Honduras, dans son quartier misérable de la vallée de Sula, sur les rives du torrent Ulua, Sandra Ramos vit aussi chaque saison cyclonique dans les affres.
Les ouragans Eta et Iota ont submergé toute la vallée en octobre 2020 et "toutes les maisons du quartier" ont été emportées, se souvient la jeune femme de 22 ans qui vit depuis avec ses deux jeunes enfants dans une masure improvisée avec l'aide de l'Agence américaine pour le développement (USAID).
Les deux ouragans ont balayé le nord de l'Amérique centrale et les dégâts ont dépassé les deux milliards de dollars pour le seul Honduras, selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC).
En raison notamment d'événements climatiques extrêmes et de la crise provoquée par la pandémie, la famine a frappé l'année dernière plus de 8,4 millions d'habitants du Guatemala, du Honduras, du Salvador et du Nicaragua, selon un rapport de l'ONU publié en mai.
"Il faut respecter la nature. Cela semble incroyable, mais la nature réclame l'espace que les humains ont pris sur elle", avertit Magdalena Cortez, d'une ONG salvadorienne dédiée à la gestion des risques.
Au Nicaragua, "durant une époque, les débits des rivières ont baissé et les gens ont commencé à construire dans leur lit ou sur les rives", entraînant la dévastation lorsque les cours d'eau sont en crue, explique Janett Castillo, d'une ONG nicaraguayenne.
Marta Esperanza, une habitante de 58 ans du quartier Nicaragua à San Salvador, a perdu sa literie, un téléviseur et l'ordinateur de son fils à cause de la tempête Bonnie: "ça fait plusieurs fois que la maison est inondée, mais (Bonnie) a été la pire de toutes", dit-elle.
Au Honduras, c'est l'ouragan Mitch en 1998 qui a laissé d'amers souvenirs, avec un bilan d'environ 5.000 morts. Mais le pays est encore plus vulnérable aujourd'hui à cause de l'exploitation sans frein des forêts, avertit le directeur de l'Association des ONG (ASONOG), José Ramon Avila.
Pour lui, les inondations sont bien le résultat du changement climatique, avec des "précipitations abondantes sur des périodes plus courtes, qui saturent les sols", car ils ne peuvent les absorber en si peu de temps.
Entre 1970 et 2019, le Honduras a été frappé par 81 catastrophes naturelles, faisant 26.887 morts, selon un rapport en 2021 de la Banque interaméricaine de développement (BID).
Des digues y ont été construites pour tenter de contenir les crues, mais elles sont submergées comme lorsque les ouragans Eta et Iota ont frappé la vallée de Sula, se souvient Sandra.
"On peut perdre le peu que l'on a, les animaux, et jusqu'à notre propre vie si l'on ne fait pas attention", met-elle en garde, prête à évacuer à chaque fois qu'une tempête est annoncée.
L.Henrique--PC