
-
Israël: le gouvernement limoge le chef du Shin Bet
-
Equipe de France: Mbappé est resté muet
-
Ligue des nations: l'Allemagne renverse l'Italie à San Siro
-
Ligue des nations: la France sombre en Croatie et se complique sérieusement la tâche
-
Ligue des nations: l'Espagne, bousculée, accroche in extremis les Pays-Bas
-
Wall Street termine en baisse, les droits de douane en ligne de mire
-
Loi d'orientation agricole: le Conseil constitutionnel censure plusieurs articles clés
-
Le Venezuela ramène des migrants du Mexique, Washington exige la reprise de vols de rapatriement
-
Rougeole: une forte hausse des cas en France, confirment les autorités sanitaires
-
Automobile: BYD va "bondir" en Europe cette année, promet sa vice-présidente
-
Le Premier ministre canadien va déclencher des législatives anticipées, scrutin le 28 avril
-
Catastrophes naturelles: les Antilles françaises en alerte face aux coupes budgétaires américaines
-
Suède: le gouvernement sommé de réagir face à la flambée des prix de l'alimentaire
-
Un livre incendiaire d'une ex-employée Meta en tête des ventes aux Etats-Unis
-
Turquie: le maire d'Istanbul en appelle à la "nation" après son arrestation, nouveaux rassemblements
-
CIO: Kirsty Coventry, à jamais la première
-
La Zimbabwéenne Kirsty Coventry, première femme présidente du CIO
-
Automobile: les promesses électrisantes de la recharge ultra-rapide
-
Présenté comme un meurtrier d'enfants, il porte plainte contre ChatGPT
-
Le Hamas tire des roquettes sur Tel-Aviv, première riposte aux opérations meurtrières d'Israël à Gaza
-
Dorures et provocation: Trump fait le Bureau ovale à son image
-
Afrique du Sud: les coupes d'USAID menacent la survie d'enfants séropositifs
-
Retraites: le patronat sommé de jouer "carte sur table" par les syndicats
-
Les Français souvent mal informés sur leur alimentation, selon un sondage
-
Découverte d'oxygène dans la plus lointaine galaxie connue
-
Foot: le Japon premier pays qualifié pour le Mondial-2026
-
Au procès Nemmouche, la défense d'un "tortionnaire idéal, trop beau pour être vrai"
-
Les fraudes détectées par l'Assurance maladie ont plus que doublé en cinq ans
-
Légaliser les champignons hallucinogènes sous Trump? Les amateurs de psychédéliques restent sceptiques
-
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,5%
-
Milan-Sanremo: la Primavera, selon Matthews
-
La menace russe relance le débat sur un nouveau grand emprunt de l'UE
-
Hachette Livre: le CSE prend position contre "la sphère Bolloré"
-
Berlin rouvre son ambassade à Damas, appelle à la sécurité pour tous les Syriens
-
Turquie: nouveaux rassemblements à Istanbul après l'arrestation du maire d'opposition
-
Sur les sommets du Mont Kenya, la fin des glaciers d'Afrique
-
F1: Eddie Jordan, l'homme qui avait révélé Schumacher, est mort
-
Investir dans la défense est "responsable", estime le ministre de l'Economie
-
La Macédoine du Nord enterre les victimes de l'incendie de Kocani
-
F1: en Chine, tous à la poursuite de McLaren
-
Médicaments à base de désogestrel: une surveillance limitée face à des risques jugés faibles
-
La Bourse de Paris hésitante au lendemain de la Fed
-
Grippe aviaire: le risque abaissé d'"élevé" à "modéré" en France
-
L'influenceur Doualemn interpellé en vue de son expulsion vers l'Algérie
-
Corruption de mineurs: décision en appel attendue vendredi pour Jean-Marc Morandini
-
Etre transgenre dans la campagne française, au-delà de l'isolement
-
Aux Etats-Unis, la débrouille d'une pâtissière face aux oeufs à prix d'"or"
-
Dans le Loiret, le premier vélo électrique sans batterie
-
Le bail réel solidaire, dispositif pour devenir propriétaire à moindre coût, encore méconnu
-
"Le cauchemar américain": l'angoisse des proches de Vénézuéliens envoyés en prison au Salvador par Trump

Le roquefort célèbre 100 ans d'appellation, espérant relancer des ventes en berne
Le roquefort, emblème culinaire hexagonal, célèbre les 100 ans de son appellation d'origine, un anniversaire sur lequel compte le célèbre fromage de brebis aveyronnais pour relancer des ventes structurellement en baisse.
C'est le 26 juillet 1925 qu'a été adoptée la loi "pour garantir l’appellation d'origine du fromage de roquefort", une première mondiale pour un produit alimentaire que va célébrer jeudi un colloque à l'Assemblée nationale, réunissant chefs, historiens et élus, autour du chroniqueur gastronomique François-Régis Gaudry, parrain et animateur de l'évènement.
L’appellation est certes centenaire mais le roquefort est bien plus ancien encore, rappelle à l'AFP l'historienne Sylvie Vabre, responsable du contenu scientifique du colloque.
"On retrouve sa trace au 11e siècle", dit-elle, ce qui en fait, avec le brie, le gruyère ou les fromages d'Auvergne, un des patriarches de la production fromagère française.
"C'est un fromage qui a acquis une réputation allant de pair avec la gastronomie française", souligne Mme Vabre. Et "cette forte renommée, c'est sa première particularité: on connaît le nom même si on ne l'a jamais goûté et même si on ne sait pas le reconnaître".
Le roquefort, c'est d'abord le village aveyronnais de Roquefort-sur-Soulzon où se trouvent toutes les caves d'affinage des sept maisons produisant ce fromage.
- L'air des fleurines -
"C’est parce qu'il est produit sur ce territoire, avec cette brebis de race Lacaune qui a mangé l’herbe de la zone géographique Roquefort, parce que les souches de pénicillium sont issues de nos caves que ce produit a pu développer son identité qui doit être protégée", explique Sébastien Vignette, secrétaire général de la Confédération de roquefort, au cœur de la cave familiale du "Vieux berger", le plus petit producteur de la filière.
Ici, sous l’œil de Vincent Combes, patron et maître-affineur, les pains de roquefort - pas de meules ici - reposent par dizaines sur leurs étagères de chêne.
C'est là que le pénicillium roqueforti, champignon microscopique à la teinte bleu-vert, se développe dans les cavités du fromage, grâce à l'air frais et humide proposé par les fleurines, ces failles rocheuses spécifiques à Roquefort, village construit sur l'éboulis de la falaise locale du Combalou.
En 2023, 14.336 tonnes de roquefort sont sorties des caves du village, ce qui en fait la 3e AOP française en tonnage commercialisé, derrière le comté et le reblochon, pour plus de 5.000 emplois directs.
Mais pour la filière, "depuis quelques années, la situation n'est pas facile", souligne Jean-François Ricard, patron du roquefort Vernieres (50 salariés, 1.000 tonnes/an).
- "Renouvellement" -
Il y a une "baisse structurelle de la consommation", précise M. Vignette: d'abord d'environ 1% par an et depuis 2021 de 3 à 4%.
Pour l'expliquer, les acteurs du secteur pointent principalement les changements d'habitude des Français, comme un budget consacré à l'alimentation qui diminue ou la disparition de la tradition du plateau de fromage.
"On a un défi de renouvellement des générations de consommateurs", explique également le secrétaire général de la filière.
Le centenaire apparaît dès lors comme un "évènement majeur", un vecteur de communication pour "booster la consommation", affirme Anne-Julia Goutte, directrice marketing de Lactalis AOP & Terroirs qui gère le roquefort Société, mastodonte du secteur (51,2% du marché, 7.200 tonnes, un millier de salariés).
"Pour toujours au goût du jour" est le slogan que les producteurs se sont choisi pour cette année au cours de laquelle ils veulent, selon M. Vignette, faire descendre le "roi des fromages" de son plateau pour le faire "entrer en cuisine", développer les "moments ou les modes de consommation", tout en parlant au client dont les choix sont orientés "vers le consommer local et bon".
L'export (28% du marché) est enfin une piste de relance, en effet à l'international, les ventes progressent régulièrement.
Un bémol cependant: la situation aux États-Unis, un "marché historique" que l'on "regarde forcément avec inquiétude", dit Mme Goutte, en raison des menaces de hausse de tarifs douaniers brandies par le président Trump.
L'histoire peut en tout cas "être fort utile pour se projeter dans le futur", souligne Sylvie Vabre qui rappelle que la loi de 1925 "puisait ses racines dans une crise très grave au sortir de la Première guerre mondiale".
À l'époque, dit-elle, la profession avait su s'unir "pour reprendre en main le marché".
X.Brito--PC