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Les Etats-Unis repoussent encore le retour d'astronautes sur la Lune, cette fois à 2027
La Nasa a annoncé jeudi reporter une nouvelle fois le retour tant attendu de ses astronautes sur la Lune de 2026 à "mi-2027" en raison notamment de problèmes techniques rencontrés sur le vaisseau devant embarquer l'équipage.
"La sécurité de nos astronautes vient toujours en premier dans nos prises de décision", a expliqué le patron de l'agence spatiale américaine, Bill Nelson, lors d'une conférence de presse. "Nous ne volerons pas tant que nous ne serons pas prêts."
L'annonce de cet énième report survient au moment où le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier pourrait drastiquement reconfigurer les projets de l'agence spatiale américaine.
La mission Artémis 3, qui doit renvoyer des astronautes sur la Lune pour la première fois depuis la dernière mission Apollo en 1972, est à présent prévue pour la "mi-2027".
"Ce sera bien plus tôt que la perspective annoncée par le gouvernement chinois", a assuré Bill Nelson, en référence au projet de Pékin d'envoyer d'ici à 2030 une mission habitée sur la Lune.
- Présence durable -
Annoncé en 2017, le programme phare Artémis a pour objectif d'établir une présence durable sur la Lune et de préparer le terrain pour de futures missions sur Mars.
Après plusieurs reports, il a été inauguré en 2022 avec la mission Artémis 1, qui a fait voler avec succès le vaisseau Orion autour de la Lune, afin de le tester sans équipage.
Mais en raison de problèmes rencontrés sur la capsule, notamment sur son bouclier thermique qui s'est dégradé de manière inattendue, les missions 2 et 3 ont dû être repoussées.
"Nous avons pu recréer le problème sur Terre et nous en connaissons maintenant la cause profonde", a assuré jeudi Bill Nelson.
La mission Artémis 2, lors de laquelle des astronautes doivent voyager autour de la Lune sans y atterrir est désormais programmée pour avril 2026. Elle était jusqu'ici prévue pour septembre 2025.
Outre les problèmes rencontrés sur Orion, les combinaisons spatiales confectionnées par l'entreprise américaine Axiom Space pour être portées par les astronautes sur la Lune se font elles aussi toujours attendre.
Et la Nasa attend que SpaceX, l'entreprise spatiale du multimilliardaire Elon Musk, dispose d'une version de sa mégafusée Starship capable de servir d'alunisseur.
- Nouvelle direction -
Le calendrier pourrait être également bousculé par la nomination par Donald Trump cette semaine du milliardaire et astronaute privé Jared Isaacman comme futur patron de la Nasa.
Les experts s'attendent à ce que ce changement de direction se traduise en une évolution des projets de l'agence spatiale, comme un possible abandon de la coûteuse fusée SLS prévue pour Artémis, ou encore la réorientation des programmes sur Mars.
Tout en félicitant son successeur, Bill Nelson a défendu jeudi le fait de prioriser la Lune, insistant sur l'importance d'en explorer le pôle sud, sur lequel aucun humain ne s'est jusqu'ici rendu.
Dans cette zone, de l'eau sous forme de glace pourrait être exploitée et permettre ainsi la mise en place d'une base, et potentiellement la fabrication de carburant pour des explorations plus lointaines dans l'espace.
"Il est important (...) que nous établissions notre présence là-bas, afin que la Chine ne soit pas là et ne dise pas +restez à l'écart+", a expliqué M. Nelson.
La nomination de Jared Isaacman laisse par ailleurs présager une collaboration de plus en plus étroite entre le gouvernement et le secteur privé et suscite des inquiétudes sur d'éventuels conflits d'intérêt.
L'homme d'affaires a en effet des liens financiers étroits avec le patron de SpaceX, Elon Musk, qui ambitionne de "coloniser Mars" et a lui aussi été nommé par le président élu pour jouer un rôle dans son gouvernement.
Et il s'est prononcé publiquement contre la sélection par la Nasa de Blue Origin, la société de Jeff Bezos, pour développer un deuxième système d'alunissage pour Artémis, estimant que celui de SpaceX suffisait.
"Nous avons conclu des contrats avec deux entreprises pour des alunisseurs. Tant que nous serons une nation de droit, ces contrats resteront en vigueur", a répliqué à ce propos M. Nelson.
P.Serra--PC