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Mobilisation contre les redéploiements dans la branche spatiale de Thales
Quelque 500 salariés de la filiale spatiale de Thales ont manifesté mardi à Toulouse, Cannes et Charleroi, en Belgique, contre le redéploiement annoncé de 1.300 personnes vers d'autres activités du groupe.
A Toulouse, plus de 200 personnes brandissant des drapeaux CFDT, CGT, FO ou CFE-CGC, se sont rassemblées devant l'entrée du site de Thales Alenia Space (TAS) pour "mettre la pression sur la direction (...) et dire non à son plan de destruction de postes", ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Usines en danger", pouvait-on lire sur une banderole déployée sur le grillage, près de laquelle des représentants syndicaux ont pris la parole pour dénoncer ce plan.
A Cannes, quelque 200 salariés se sont rassemblés pour des prises de parole à l'intérieur du site, avant de sortir défiler en musique sur le front de mer.
"C'est vrai qu'il va y avoir de la sous-charge, donc il va falloir un plan. Mais pas autant de suppressions, et pas maintenant", a plaidé Fabrice Perret, délégué syndical central CFDT.
"Pour l'instant on est en surcharge, jusqu'en 2026. Avec autant de départs, on va perdre des compétences. Et on refuse de supprimer des CDI pour prendre des sous-traitants que personne n'aura le temps de former", a-t-il ajouté.
"En plus, une fois que vous avez touché les étoiles, vous n'avez pas envie de revenir à terre pour faire des missiles", a fait valoir M. Perret.
A Charleroi, une cinquantaine de personnes ont mené devant l'entrée du site une "petite action sans blocage. Ils servaient du chocolat chaud et laissaient les personnes passer", selon une porte-parole de la direction.
A l'inverse de la France où il est question d'"un plan d'adaptation" avec 980 redéploiements possibles sur d'autres activités du groupe (défense ou aéronautique), les sites belges de TAS sont frappés par 115 suppressions d'emplois, environ un sixième des effectifs en Belgique.
Le plan annoncé en mars prévoit quelque 330 suppressions de postes sur les 1.800 actuels à Cannes et 650 sur les 2.700 de Toulouse.
La direction de Thales Alenia Space assure qu'il n'y aura pas de suppressions d'emploi ou de plan de départs volontaires. Les salariés pourront rejoindre d'autres sites du groupe ou être affectés, sans mutation géographique, à un "centre de compétence et d'ingénierie" au service de l'ensemble du groupe.
Spécialisé dans la défense, l'aérospatial et la cybersécurité, Thales emploie 80.000 personnes dans 68 pays. Si les activités de défense sont en pleine croissance, les activités spatiales souffrent face à la baisse de la demande pour les satellites européens de télécommunication.
M.A.Vaz--PC