- Le gouvernement Scholz sous pression après l'attaque du Marché de Noël
- La composition du gouvernement Bayrou "avance"
- Boxe: encore vainqueur de Fury, Usyk reste le patron des lourds
- Espagne: l'Atlético renverse Barcelone in extremis et prend seul la tête
- Top 14: l'UBB prend la tête, la Rochelle au courage, Toulon passe la quatrième
- Coupe de France: Le Havre éliminé, Montpellier humilié dès les 32e
- Angleterre: City ne répond plus, Arsenal facile
- "Terrible" accident de car au Brésil : au moins 38 morts
- Top 14: la Rochelle au courage, Toulon passe la quatrième
- A Damas, de jeunes bénévoles prêtent main-forte aux agents de la circulation
- Procès des viols de Mazan: tous les accusés pouvaient comprendre qu'il s'agissait de viols, insiste la cour
- Angleterre: City ne répond plus
- Des milliers de personnes célèbrent le solstice d'hiver à Stonehenge
- A Paris, Paul Watson promet de "mettre un terme à la chasse baleinière, d'une manière ou d'une autre"
- Entreprises en France: plus de femmes, plus de mixité, plus de rentabilité
- Israël touché par un missile tiré du Yémen
- Biathlon: l'Allemande Preuss remporte la poursuite du Grand-Bornand, devant Simon
- Ski alpin: Odermatt dompte enfin la Saslong pour égaler Zurbriggen
- Super-G de St-Moritz: Hütter s'impose, Vonn 14e dès son retour
- Attaque de Magdebourg: un suspect "islamophobe", le bilan monte à 5 morts
- De "gloire à Bachar" à "vive la révolution", la transformation éclair des médias syriens
- Biathlon: 88e victoire pour Johannes Boe au Grand-Bornand, devant les Français Perrot et Jacquelin
- Ski alpin: Odermatt survole la descente de Val Gardena
- Boxe: "Assez parlé" et place à la revanche pour Fury face à Usyk
- Le Liberia commencera à juger les crimes de guerre d'ici 5 ans, promet un responsable
- Mayotte: dans un lycée devenu centre d'hébergement, "on fait ce qu'on peut avec les moyens du bord"
- Ski: Hütter gagne le Super-G de St-Moritz, la "quadra" Lindsey Vonn 14e
- Des scientifiques observent un "temps négatif" grâce à des expériences quantiques
- Carambar, 70 ans et une longue succession d'actionnaires
- La star du reggaeton Daddy Yankee trouve un accord avec sa femme sur le contrôle de son label
- Allemagne: Scholz sur les lieux de l'attaque du marché de Noël
- La "loi spéciale" pour pallier l'absence de budget pour 2025 promulguée
- Google, menacé de démantèlement, fait ses contre-propositions à la justice américaine
- Nucléaire : pas encore de raccordement pour l’EPR de Flamanville, selon EDF
- NBA: Cleveland au galop, Embiid fait gagner les Sixers
- Au Sierra Leone, un jeune innovateur en lutte contre la pollution de l'air
- Prévenir la détresse des agriculteurs, le combat d'une cellule de la MSA
- "Pour l'amour du ski", Lindsey Vonn fait son grand retour à Saint-Moritz
- Angleterre: Manchester City, l'empire contre-attaqué
- Les Etats-Unis évitent une paralysie budgétaire avant Noël
- Tel-Aviv frappé par un "projectile" tiré depuis le Yémen
- Après le départ d'Emmanuel Macron, les habitants de Mayotte attendent encore de l'aide
- Allemagne: mystère autour des motivations de l'attentat de Magdebourg
- Allemagne: le Bayern retrouve Harry Kane et sa maîtrise avant la trêve hivernale
- Séquestration de Paul Pogba:: "Je peux enfin tourner la page", réagit le footballeur au lendemain du jugement
- Attentat sanglant à la voiture bélier en Allemagne, un suspect arrêté
- Coupe de France: sérieux, Lille coupe court au rêve de Rouen
- Le Salvador condamné par la Cour interaméricaine pour avoir empêché une femme d'avorter
- Wall Street termine en hausse, moins inquiète de l'inflation
- Boxe: avantage de 25 kilos pour Fury sur Usyk avant leur revanche
L'astéroïde ayant éradiqué les dinosaures s'est formé au-delà de Jupiter
Le débat autour de la nature de l'astéroïde ayant provoqué l'extinction des dinosaures agite les scientifiques depuis des décennies, mais une nouvelle étude vient d'apporter une pierre déterminante à l'édifice.
Ces travaux, publiés jeudi dans la prestigieuse revue Science, ont utilisé une technique innovante pour démontrer que le coupable de la plus récente extinction de masse, il y a 66 millions d'années, s'était formé au-delà de Jupiter.
Ils réfutent également l'idée qu'il s'agissait en fait d'une comète.
Ce nouvel éclairage sur l'astéroïde s'étant écrasé à Chicxulub, dans l'actuelle péninsule mexicaine du Yucatan, doit permettre de mieux comprendre l'histoire des objets célestes ayant frappé la Terre.
"Désormais, on peut dire que cet astéroïde s'est initialement formé au-delà de Jupiter", a déclaré à l'AFP Mario Fischer-Gödde, auteur principal de l'étude et géochimiste à l'université de Cologne.
Un résultat particulièrement intéressant, notamment car ce type d'astéroïde frappe rarement notre planète.
Et une telle information pourrait se révéler utile pour évaluer une future menace, ou encore expliquer l'arrivée de l'eau sur Terre, selon ce chercheur.
- Echantillons -
Ces nouveaux travaux reposent sur l'analyse d'échantillons de sédiments formés il y a 66 millions d'années, qui ont incorporé les particules projetées dans le monde entier par l'impact de l'astéroïde.
Les chercheurs y ont mesuré les isotopes -- c'est-à-dire les types d'atomes -- d'un élément chimique métallique, le ruthénium. Ce dernier est absent des sédiments terrestres, et les scientifiques savaient donc que le ruthénium mesuré venait "à 100%" de l'astéroïde.
"Notre laboratoire à Cologne est l'un des rares" à pouvoir faire ce genre d'analyse, a souligné Mario Fischer-Gödde. Et il s'agissait d'une première pour étudier l'astéroïde de Chicxulub ou tout autre objet céleste important ayant frappé la Terre, a-t-il ajouté.
Les isotopes de ruthénium permettent de distinguer les deux grands groupes d'astéroïdes existants: ceux de type C (carbonés), qui se sont formés dans le système solaire externe, et ceux de type S (silicatés), formés dans le système solaire interne.
L'étude conclut sans appel que l'astéroïde responsable de l'extinction des dinosaures était un astéroïde de type C, donc formé au-delà de Jupiter.
De précédentes études avaient déjà fait cette hypothèse il y a deux décennies, mais avec beaucoup moins de certitude.
Or ce résultat est frappant, car la majorité des météorites -- qui sont des morceaux d'astéroïdes tombant sur Terre -- sont elles de type S, souligne le géochimiste.
Cela signifie-t-il que l'astéroïde destructeur venait directement d'au-delà Jupiter? Pas forcément, selon le chercheur.
"Nous ne pouvons pas être vraiment sûrs d'où l'astéroïde se trouvait juste avant de frapper la Terre", a-t-il expliqué. Après sa formation, il avait peut-être fait étape dans la ceinture d'astéroïde, située entre Mars et Jupiter et d'où la majorité des météorites proviennent, dit-il.
- Pas une comète -
L'étude réfute par ailleurs l'idée que l'objet ayant frappé la Terre il y a 66 millions d'années était en fait une comète (des roches glacées évoluant aux confins du système solaire). Cette hypothèse a été avancée par une étude de 2021 qui avait fait grand bruit, mais fondée sur des simulations statistiques.
Les analyses d'échantillons montrent aujourd'hui que l'objet avait une composition très différente d'une certaine catégorie de météorite, les chondrites carbonées, dont on pense qu'elles étaient par le passé des comètes. Il est donc "peu probable" que l'objet en question en ait été une, selon Mario Fischer-Gödde.
A la question de l'utilité plus large de ces résultats, le géochimiste avance deux réponses.
D'abord, mieux définir la nature des astéroïdes ayant frappé notre planète depuis ses débuts, il y a quelque 4,5 milliards d'années, pourrait aider à résoudre l'énigme de l'origine de l'eau sur Terre, estime-t-il.
Les scientifiques pensent que l'eau a pu être apportée par des astéroïdes, mais plutôt ceux de type C, comme celui d'il y a 66 millions d'années, frappant pourtant plus rarement.
Remonter dans le temps permet aussi de se préparer à l'avenir, selon le chercheur.
"Si nous trouvons que d'autres extinctions de masses" plus anciennes sont aussi "liées à des astéroïdes de type C", alors si un tel astéroïde doit de nouveau croiser l'orbite de la Terre un jour, "nous devrons être très prudents", lance-t-il. "Car ce serait peut-être le dernier que nous verrons."
P.Queiroz--PC