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Dans l'ouest de la Turquie: sa vie avec Atatürk
Mukkades Kokeralp Cirak a voué le reste de sa vie à Mustafa Kemal. Dans sa maison d'Edirne, dans l'ouest de la Turquie, cette retraitée de 85 ans partage son quotidien avec le fondateur de la République.
Atatürk, littéralement "le père des Turcs", est devenu le compagnon de ses vieux jours.
"Il nous a fait don de la République", expose-t-elle avec enthousiasme, désignant l'imposante statue du grand homme saisi dans son fauteuil - parce que celle debout, haute de 3 mètres,que le sculpteur voulait lui offrir n'entrait pas dans son salon.
A 85 ans, Mukkades se réjouit de fêter dimanche le centenaire de la République mais regrette les jours anciens, le lustre des célébrations d'autrefois, les forêts de drapeaux et de pavois dans les villes du pays.
Après une vie de labeur en Allemagne, cette lady de 85 ans à la mise en plis soignée, mère de deux enfants, a regagné la Turquie en 1985 avec son époux - décédé depuis - et a commencé, au fil des trouvailles, à collecter les objets célébrant Mustafa Kemal et sa belle prestance.
Photos, peintures, calendriers, tasses à café, drapeaux, badges, pendules - toutes arrêtées à 09H05: l'heure de sa mort le 10 novembre 1938 - ont peu à peu rejoint la maison d'Edirne, jusqu'à constituer une véritable collection.
Parfois elle les achète sur ses propres deniers, mais elle récupère aussi les objets édités par les banques, l'armée, les institutions et ceux que les artistes qui les ont réalisés lui offrent.
Chaque mur de la maison, façade comprise et même le jardin, est un hommage à Mustafa Kemal, son garage sert d'entrepôt à toutes les photos qu'elle n'a plus la place d'accrocher, mais elle prend soin de chacun, traquant la moindre poussière.
Sa passion, dit-elle, lui vient de son arrière-grand-père, dont la famille était voisine de celle de Mustafa Kemal à Thessalonique, port grec autrefois partie de l'Empire ottoman.
Puis son père a rencontré son héros, officier dans l'armée impériale, alors qu'il faisait son service militaire.
Mukkades ne manque aucune cérémonie officielle et se rend fréquemment dans les écoles pour partager le culte d'Atatürk avec les écoliers et les lycéens.
Après sa mort, elle souhaite que sa collection rejoigne un musée, que la Turquie et le reste du monde en profite.
Mais elle s'inquiète de l'évolution politique du pays et regrette que le président actuel, Recep Tayyip Erdogan, n'accorde pas l'importance qu'il mérité à son illustre prédécesseur.
"Je voudrais que la République dure toujours, pas seulement un siècle de plus."
F.Cardoso--PC