- Budget 2025: Eric Coquerel dénonce une "austérité historique"
- Foot: Mbappé, une absence en Bleu et des questions
- Municipales au Brésil: début du vote, suspense à Sao Paulo
- Narchomicides à Marseille: "une sauvagerie inédite" et des adolescents de 14 et 15 ans impliqués
- Inde: des villageois abattent le dernier loup d'une meute ayant tué des hommes
- Le pape François demande un "cessez-le-feu immédiat" au Proche-Orient
- Avant l'anniversaire du 7-Octobre, Scholz appelle à nouveau à un cessez-le-feu
- Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth, frappes meurtrières dans la bande de Gaza
- Thaïlande: deux éléphants meurent noyés dans des crues soudaines dans le nord du pays
- Journal d'un agriculteur: "quand tu te lances, tu investis autant que tu éternues"
- Foot: le latéral du Real Madrid Dani Carvajal gravement blessé au genou droit
- Masters 1000 de Shanghai: Medvedev s'en sort difficilement contre Arnaldi
- Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth
- MotoGP: Bagnaia gagne au Japon et resserre l'écart avec Martin au championnat
- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
- L'industrie musicale américaine enfin rattrapée par le mouvement #MeToo?
- A Washington, Caracas ou au Cap, des manifestations en soutien à Gaza un an après le 7-Octobre
- En Tunisie, une présidentielle sans grand suspense où le sortant Saied part favori
- Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre et prépare une riposte contre l'Iran
- Trump assure qu'il n'abandonnera "jamais" malgré les tentatives d'assassinat
- Trump de retour à Butler, pour finir son meeting interrompu par la tentative d'assassinat
- Top 14: Bordeaux-Bègles et La Rochelle en tête, les clubs franciliens soufflent
- Ligue 1: Monaco vire en tête à Rennes
- Top 14: Toulouse tend l'autre joue chez son voisin castrais
- Espagne: le Real Madrid en gestion face à Villarreal, Mbappé en jambes
- Italie: l'Inter enchaîne grâce à Thuram, déchaîné
- Gaza: Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël, "honte" réplique Netanyahu
- L1: Lille renverse Toulouse (2-1) après son exploit face au Real
- Israël en état d'alerte avant l'anniversaire du 7 octobre, prépare une riposte contre l'Iran
- Top 14: Auradou, un retour entre indifférence du public et effervescence médiatique
- Angleterre: podium inchangé avant la trêve d'octobre
- Allemagne: Leverkusen surpris par le promu Kiel (2-2)
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- Top 14: Le Racing remet la marche avant contre Vannes
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- L1: le PSG est "imparfait" mais peut "lutter dans toutes les compétitions" (Luis Enrique)
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- Creuse : manifestation d'opposants contre "l'industrialisation de la forêt"
- Tour d'Emilie: première éclatante en arc-en-ciel pour Pogacar
- Harris en campagne: le pari du centrisme et le risque du flou
- La campagne très sombre de Donald Trump
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
- L'armée israélienne dit préparer sa réponse à l'Iran, frappes au Liban et à Gaza
- Des milliers de personnes défilent à Londres en soutien à Gaza, un an après le 7-Octobre
- Afrique du Sud: manifestation pro-Gaza au Cap, pour le 1er anniversaire du 7-Octobre
- Migrants: plusieurs morts dont un jeune enfant dans des tentatives de traversée
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- En Seine-Saint-Denis, la modernisation bienvenue du plus vieux tramway d'Ile-de-France
La faucille et le marteau retirés d'une statue géante emblématique de Kiev
A bas la faucille et le marteau : des ouvriers ont retiré mardi les symboles soviétiques d'une statue géante emblématique de la capitale ukrainienne Kiev, dans le cadre d'une campagne visant à éliminer les symboles de l'ex-URSS.
Haute de 62 mètres et posée sur un piédestal de 40 mètres de haut, la sculpture en acier représente une femme brandissant d'une main une épée et de l'autre un bouclier sur lequel figurent une faucille et un marteau, emblème soviétique.
Connue en ukrainien sous le nom de Batkivchtchyna Maty, littéralement "Mère de la Patrie", elle a été érigée en 1981 en souvenir de la victoire soviétique lors de la Deuxième Guerre mondiale.
La statue géante tourne le dos à la capitale et domine le fleuve Dniepr.
Dans une nacelle suspendue à un rail au sommet du bouclier, des ouvriers ont enlevé ces derniers jours un à un les éléments de l'emblème soviétique, avant de les descendre à l'aide de cordes.
Mardi, ils ont découpé le disque central et l'ont descendu au sol, s'arrêtant à plusieurs reprises en raison des sirènes avertissant de raids aériens.
La statue doit recevoir un nouveau bouclier qui portera cette fois un trident, l'emblème de l'Ukraine.
Elle fait partie du Musée de l'histoire de l'Ukraine dans la Deuxième Guerre mondiale, dont le directeur, Iouri Savtchouk, a demandé que la statue soit renommée "Mère de l'Ukraine".
"Nous sommes obligés de procéder à la décommunisation et le remplacement du bouclier est l'une des principales étapes de ce travail", justifie M. Savtchouk, debout sous la statue.
Pour lui, il s'agit aussi de guerre idéologique, au moment où Kiev affiche sa volonté de rejoindre au plus vite l'Otan et l'Union européenne.
"La guerre se poursuit évidemment aussi sur le front culturel et informationnel : c'est une guerre pour l'identité, pour la conscience des gens", poursuit-il.
- "Bataille idéologique" -
Iouri Savtchouk aurait même voulu retirer ces emblèmes avant l'invasion russe, mais "aujourd'hui, la guerre remet au goût du jour un grand nombre de questions qui avaient été repoussées dans le passé".
Le coût du remplacement du bouclier est évalué à 28 millions de hryvnia (691.000 euros), financé par des dons privés et non de l'argent public, ont assuré les autorités ukrainiennes.
Le ministre de la Culture, Oleksandre Tkatchenko, qui avait soutenu le projet, a démissionné fin juillet après des critiques sur l'utilisation de fonds publics pour des projets culturels, dans un pays en pleine guerre.
Selon une enquête commandée par le ministère de la Culture l'année dernière, 85% des Ukrainiens étaient favorables à la suppression du marteau et de la faucille.
Le remplaçant par intérim de M. Tkatchenko, Rostislav Karandeïev, a salué le projet comme un "élément essentiel de notre résistance dans la bataille idéologique avec notre ennemi", alors qu'il observait les travaux depuis le sol.
Le nouveau bouclier devrait être en place avant les fêtes nationales du mois d'août : le 23, jour du drapeau ukrainien, et le 24, jour de l'indépendance.
Depuis l'invasion russe en février 2022, l'Ukraine a amplifié le démantèlement de monuments de l'époque soviétique et le changement de noms de lieux et de rues, entamés depuis l'annexion par Moscou de la Crimée et la guerre du Donbass en 2014.
D'autres villes, dont Volgograd en Russie et Brest au Bélarus, abritent des sculptures gigantesques similaires près des monuments aux morts de l'ère soviétique.
Le sculpteur Oleksiï Pergamenchtchyk a créé l'emblème du trident pour le nouveau bouclier ukrainien. "Nous pouvons enfin nous débarrasser de ce symbole soviétique", assène-t-il. Pour lui, il s'agit de "prouver que nous sommes une grande nation et que nous n'avons peur de rien".
Le nouveau trident mesure 7,60 mètres de long sur 4,56 mètres de large. La statue, tournée vers l'extérieur de la capitale, "regarde l'ennemi, tient le bouclier, tient l'épée, c'est très symbolique", relève l'artiste.
M.Gameiro--PC