- Flambée de la grippe: ne pas délaisser les gestes barrières...et se faire vacciner
- Au salon CES, la bataille des lunettes connectées fait rage
- Radio: moins de pub pour plus d'auditeurs, le pari de RTL
- Open d'Australie: dans son fief de Melbourne, "Djoko" repart à la chasse de Sinner et des Majeurs
- Open d'Australie: avec Murray, "on joue cartes sur table", confie Djokovic
- Champions Cup: Toulouse à l'épreuve des Sharks, La Rochelle retrouve le Leinster
- Les Ehpad à bout de souffle à l'aube de 2025
- En Iran, le vieillissement de la population suscite des craintes pour l'avenir
- L'IA descend du cloud pour intégrer directement les ordinateurs
- Dans le ciel de Los Angeles, avions-citernes et hélicoptères luttent contre les flammes
- Vues du ciel, les conséquences "apocalyptiques" des incendies de Los Angeles
- Climat: 2023-2024 a dépassé le seuil de 1,5°C de réchauffement
- Dopage: l'affaire Sinner a été gérée "dans les règles de l'art", selon le patron de l'ATP
- Russie: verdict attendu pour les avocats de Navalny accusés d'"extrémisme"
- La Cour suprême américaine soupèse la loi menaçant TikTok d'interdiction
- Venezuela: Maduro en passe d'être investi pour un troisième mandat malgré la contestation
- Face aux pillages, les rescapés des incendies de Los Angeles s'improvisent en justiciers
- Corée du Sud: le chef de la sécurité présidentielle appelle à empêcher toute "effusion de sang"
- Chili : un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
- Macron et Starmer s'entretiennent de l'Ukraine lors d'une rencontre au Royaume-Uni
- Venezuela: l'opposition dénonce le bref "enlèvement" de l'opposante Machado, le gouvernement dément
- Sous les cendres autour de Los Angeles, les victimes découvrent "l'apocalypse"
- Venezuela: Maria Corina Machado, visage et âme de l'opposition
- Supercoupe d'Espagne: le Real Madrid rejoint le Barça en finale
- Au CES, le jeu vidéo s'acoquine aux objets érotiques
- Pour son dernier voyage, Blinken tente avec les Européens d'éviter une nouvelle tourmente syrienne
- Des dizaines de milliers de manifestants en Autriche contre une extrême droite aux portes du pouvoir
- Maroc: plus de 17 millions de touristes en 2024, nouvelle année record
- "Je suis en train de mourir": Mujica, l'ex-président de l'Uruguay, dit abandonner tout traitement contre le cancer
- Le Brésil fustige la volte-face de Meta sur le fact-checking
- "Une nouvelle ère" s'ouvre dans l'histoire du Liban avec l'élection d'un président
- Avec 766 avions livrés en 2024, Airbus rate de peu ses prévisions
- Kelyan, 14 ans, mort poignardé à Londres et symbole de l'emprise des gangs
- Cyclisme: la nouvelle vie de Soudal Quick-Step, sans Lefevere ni Alaphilippe
- Lamborghini bat un nouveau record de ventes en 2024
- Autour du cercueil de Carter, une fugace image d'unité
- Népal: soupçonné de fraudes, un ancien vice-Premier ministre libéré sous caution
- Venezuela: manifestation à hauts risques contre l'investiture de Maduro
- Italie: Giorgia Meloni prend la défense d'Elon Musk
- Face à l'AMA, les Etats-Unis relancent la bataille de l'antidopage
- Ukraine : les déboires d'une brigade formée en France, reflets du passé soviétique
- "Pas un centime" d'argent libyen dans sa campagne, jure Sarkozy à son procès
- Des dessinateurs de presse prennent le train pour "sensibiliser" à la caricature
- Biathlon: la Française Paula Botet remporte le sprint à Oberhof
- Les incendies dévorent Los Angeles
- Grèce: l'ancien Premier ministre Costas Simitis inhumé après un deuil national
- La vérification de l'âge désormais obligatoire pour les sites porno, sous peine de blocage
- Deux morts et une vingtaine de blessés dans le Nord et le Pas-de-Calais au cours d'un épisode neigeux
- Forte hausse des tarifs bancaires en France cette année
- Une ville française retire "par prudence" des affiches jugées "insultantes" par Téhéran
Tennis: Tsonga cherche sa sortie
A 36 ans et après quatre années minées par les blessures, Jo-Wilfried Tsonga envisage la retraite à sa façon: "J'ai encore envie de passer de bons moments sur le terrain et de planifier ma sortie", assure-t-il à l'AFP avant son entrée en lice mardi à l'Open 13 de Marseille.
Désormais retombé au 243e rang mondial, l'ancien N.5 affrontera mardi soir son compère de l'équipe de France de Coupe Davis Gilles Simon, pour son sixième match de la saison.
Eliminé au 2e tour du Challenger (2e division) de Quimper, puis au 2e tour de l'ATP 250 de Montpellier en poussant le 36e mondial Filip Krajinovic au tie-break du 2e set, et au 1er tour de l'ATP 500 de Rotterdam en s'inclinant là aussi au tie-break (9/7) face au 11e mondial Hubert Hurkacz, Tsonga est en forme physiquement mais n'est pas encore satisfait de son jeu.
"De mon point de vue, ce n'est pas encore ça, mais je suis très content parce qu'il y a eu une évolution et au fur et à mesure des matchs, je sens bien que les automatismes se remettent en place. Physiquement je suis de plus en plus libéré, je continue à progresser", analyse-t-il.
- Pas de calcul -
"J'essaie de jouer un maximum, je ne calcule pas: s'il faut que j'aille jouer un Challenger pour jouer des matchs, j'y vais parce que je sais très bien qu'il n'y a qu'en rejouant des matchs et en faisant le maximum de points et de situations réelles de match que je vais continuer à progresser. Surtout qu'en quatre ans, j'ai joué une année... et ce n'est pas beaucoup", souligne-t-il.
Après le tournoi de Marseille, dont il est actionnaire principal, Tsonga est engagé dans le Challenger de Pau. Ensuite, on verra.
Son corps ne lui a laissé quasiment aucun moment de répit ces dernières années: outre une drépanocytose sous-jacente (maladie génétique touchant les globules rouges et provoquant de grosses fatigues), il a souffert des genoux, des vertèbres, de l'articulation sacro-iliaque qui s'est calcifiée, l'obligeant à abandonner au 1er tour de l'Open d'Australie en 2020. Il n'a repris qu'en pointillés la saison 2021 fin février à Montpellier avant d'y mettre un terme sur une défaite au 1er tour à Wimbledon.
- Pas de douleurs, mais des restrictions -
Mais aujourd'hui, "je n'ai plus de douleurs et c'est extraordinaire", se félicite Tsonga.
"Par contre, j'ai des restrictions liées à mes blessures parce qu'on ne sort pas indemne d'une double hernie discale, on ne sort pas indemne d'une opération à chaque genou, on ne sort pas indemne d'une articulation qui s'est figée", souligne-t-il.
La perte de mobilité induite l'oblige à compenser et à modifier certaines choses dans son jeu, ce pour quoi il a besoin de jouer des matchs.
Alors quel objectif se fixe-t-il ? Le même qu'il s'était fixé en 2019: "Revenir à un bon niveau pour reprendre du plaisir et partir la tête haute", explique-t-il.
"J'aurais très bien pu me dire +J'arrête+ quand j'abandonne en Australie en 2020. J'aurais pu me dire +Ca va, j'ai assez cravaché depuis un an pour revenir, je suis revenu et je me refais mal... Les médecins ne savent pas pour combien de temps j'en ai, ça peut durer 6 mois comme 5 ans+. J'ai beaucoup hésité, mais j'avais envie de me donner une chance d'arrêter la tête un peu haute et en jouant correctement au tennis. C'est un challenge que je me suis mis: arrêter mais à un moment où je l'ai décidé, à un moment où je suis capable de jouer à un certain niveau", assène Tsonga.
Avec son vécu, il ne se laisse pas bercer de certitudes sur la réalisation de ce projet. Mais il lui reste une envie forte et directrice: "Passer de bons moments sur le terrain et planifier ma sortie."
A.Motta--PC