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Natation: "Tout le monde me voit différemment", Léon Marchand évoque sa nouvelle vie
Huit mois après son triomphe aux Jeux de Paris, Léon Marchand tente de se faire à sa nouvelle vie et à sa récente popularité: "J'ai l'impression que tout le monde me voit différemment", explique le nageur de 22 ans, lors d'une interview accordée lundi soir à plusieurs médias, dont l'AFP.
Q: Vous venez de revenir aux Etats-Unis après avoir passé trois mois en Australie. Aviez-vous besoin de vous éloigner de la France après les Jeux?
R: "J'avais envie de remettre la priorité sur ce que j'aime vraiment, c'est-à-dire l'entraînement, la natation et le voyage. Et j'étais tranquille, personne ne me reconnaît en Australie! Donc c'était plus facile d'avoir une routine, de faire mon travail et d'être moi-même. Ça m'a fait du bien, c'est sûr."
Q: Votre vie a-t-elle totalement changé après les JO?
R: "Oui, je m'en suis rendu compte la deuxième semaine des Jeux. La première semaine, j'étais dans ma compétition comme si c'était les championnats de France ou les championnats du monde. Mais la deuxième semaine, j'ai compris que tout allait changer dans ma vie de tous les jours, en tout cas en France. Il a fallu que je m'adapte: les polémiques, les réseaux sociaux, les gens qui m'arrêtent dans la rue... c'est tout nouveau. Il y avait énormément de choses à gérer et ce n'est pas ma zone de confort."
Q: Pensiez-vous que cela allait retomber?
R: "Avec quatre médailles d'or aux Jeux, j'aurais dû le savoir! Mais en tant que nageur, on n'a pas l'habitude. J'étais préparé à une popularité qui pouvait être temporaire, mais je n'ai pas fait les choses à moitié à Paris! Et puis vraiment, les Jeux ont été un succès global, pas seulement pour la natation. La France a été marquée par cet événement. Et effectivement, je me suis rendu compte qu'au bout de 2-3 mois, tout le monde me reconnaissait encore."
Q: Avez-vous envie de vous nourrir de cette énergie ou plutôt de rester dans votre bulle?
R: "En fait, je n'ai plus le choix. Si je ne me sers pas de cette énergie, je vais la subir continuellement. D'ailleurs je m'en suis très bien servi aux Jeux olympiques. Mais il y aussi l'énergie que je perds quand je dois dire merci aux gens dans la rue, quand je dois serrer des mains, prendre des photos... C'est top mais c'est vrai que je ne suis pas fait pour ça, de base. Et ce n'est pas quelque chose qui me galvanise. C'est quelque chose que je dois faire en plus. C'est un job à part entière."
Q: Pensez-vous pouvoir vous habituer à la célébrité?
R: "C'est même un peu triste parce qu'on s'habitue vachement vite! On s'habitue à ce que les gens disent +Merci pour cet été+. On me l'a dit tellement de fois que ça ne me rend plus aussi heureux que la première fois. Et c'est un problème parce que c'est quand même incroyable que les gens réagissent comme ça. Les gens sont respectueux en général, ils me disent juste +Merci de m'avoir fait passer ces moments-là en août. Je n'ai jamais regardé le sport comme à ce moment-là.+ C'est hyper positif et il ne faudrait pas trop s'habituer à tout ça."
Q: Avez-vous peur de prendre la grosse tête?
R: "Grave! Mais je sais que les personnes qui sont les plus proches de moi me le diront, me le feront comprendre. J'ai confiance en eux. Ce qui est bizarre, c'est que je n'ai pas l'impression d'avoir changé, mais j'ai l'impression que tout le monde me voit différemment."
Q: Cela complique-t-il les relations?
R: "Même parmi les gens que je connaissais avant, certains me traitent différemment. Très peu de personnes me disent non. Les relations sont différentes, à part avec mes proches. C'est pour ça que j'ai essayé de prioriser, quand j'étais en France, les relations avec les gens en qui j'ai confiance plutôt que d'avoir de nouvelles personnes qui viennent tous les jours. Mais ce n'est pas facile. Donc je vais m'adapter. Je l'ai cherché, au final! Je ne peux pas me plaindre de tout ça, ça fait partie du job. C'est juste des nouveaux challenges pour moi."
Q: Qu'avez-vous appris sur vous ces derniers mois?
R: "Je dirais l'écoute. Je suis hyper attentif à mon corps, à mon mental. Je ne l'avais jamais trop affirmé mais je pense que ces derniers mois, je l'ai fait plus qu'avant. Parce qu'il n'y a que moi qui vis ce que je vis en ce moment. Même si je reçois des conseils de beaucoup de personnes, j'ai besoin de faire mes propres choix et de savoir ce qui est bon pour moi et pour personne d'autre. Lorsque j'ai décidé de renoncer aux Mondiaux en petit bassin en décembre par exemple, je n'ai écouté personne, j'ai juste écouté mon cœur. Mentalement, j'étais fatigué, physiquement, j'étais fatigué. Si j'étais le Léon d'il y a 5-6 ans, j'aurais quand même fait les Championnats du monde. J'aurais peut-être fait de belles courses mais je n'en serais pas là en avril. J'aurais été beaucoup plus fatigué. Je suis assez fier d'avoir fait ces choix-là et de m'écouter de plus en plus."
M.Carneiro--PC