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Paris-Nice: Pedersen et Visma brillent sous le déluge
Régulièrement perturbé par la météo, Paris-Nice où Mads Pedersen a remporté une 6e étape chaotique vendredi à Berre L'Etang est particulièrement visé par les caprices du ciel cette année et la journée de samedi s'annonce épique encore.
La grêle mercredi, la neige fondue jeudi et une pluie glaciale vendredi: la "Course au soleil" porte assez mal son surnom lors de cette 83e édition.
Vendredi s'y est ajouté un vent qui a causé d'énormes dégâts et complètement chamboulé le classement général derrière le maillot jaune plus que jamais sur les épaules de l'Américain Matteo Jorgenson.
Le vent a permis à son équipe Visma-Lease a bike de réaliser un coup de bordure magistral pour exploser le peloton dans la descente des Baux-de-Provence, à 58 km de l'arrivée.
La manœuvre de l'équipe néerlandaise, dont le leader Jonas Vingegaard n'a pas pris le départ vendredi après sa chute de la veille, a piégé de nombreux leaders dont le Portugais Joao Almeida, relégué à près de deux minutes, et le Français Lenny Martinez, vainqueur d'étape la veille et qui a perdu neuf minutes.
A deux étapes de la fin, Jorgenson devance désormais l'Allemand Florian Lipowitz et le Danois Mattias Skjelmose de respectivement 40 et 59 secondes au général.
Sous une pluie battante, Mads Pedersen a réglé au sprint le groupe de tête comptant dix-sept coureurs.
"Personne n'aime courir à cinq degrés sous la pluie, mais je savoure maintenant", a commenté le Danois qui tremblait sur le podium.
A l'arrivée, les coureurs, trempés jusqu'à l'os, affichaient tous des visages fripés de tortues centenaires après une troisième journée à avancer, frigorifiés, sous des trombes d'eau.
- De la neige annoncée pour samedi -
"C'était horrible. Après cinq kilomètres je ne sentais déjà plus mes pieds", a rapporté Joshua Tarling, deuxième vendredi.
Dans un sport pratiqué en plein air, ce n'est évidemment pas nouveau et les coureurs se rappellent en frissonnant des conditions dantesques du Giro 2023 où il avait plu pendant deux semaines et où le peloton avait menacé de faire grève.
Paris-Nice aussi a eu son lot de polémiques mercredi lorsqu'un orage de grêle s'est abattu sur la course.
"Je pense que je n'avais encore jamais eu aussi froid. La course aurait dû être arrêtée (et non seulement neutralisée, ndlr)", avait tonné le double vainqueur du Tour de France, Jonas Vingegaard, avant de chuter jeudi et d'abandonner vendredi.
"Le cyclisme n'est pas un sport pour des gens +soft+" et il faut "se faire violence parfois", avait estimé pour sa part le Portugais Joao Almeida, relançant le débat sur les limites de l'acceptabilité dans un sport intimement lié à la souffrance.
Samedi, le peloton risque d'être une nouvelle fois mis à l'épreuve lors de ce qui était censée être l'étape-reine entre Nice et Auron.
Les prévisions météo annoncent de la neige, conduisant les organisateurs à supprimer du parcours la côte de Belvédère et le col de la Colmiane.
"On attend entre 0 et 2 degrés à 1.500 mètres, donc on ne veut pas que les coureurs aient froid et surtout prennent des risques dans la descente de la Colmiane", a expliqué le directeur de la course, Yannick Talabardon.
La montée finale (7,3 km à 7,2%) vers la station de ski d'Auron, à 1.600 mètres, est en revanche maintenue, même si on sera "à la limite de la pluie-neige".
Raccourcie (109 au lieu de 147 km) et amputée de deux ascensions, l'étape se résumera à une course de côte qui devrait être explosive mais moins décisive.
D'autant que Jorgenson semble désormais à l'abri et fonce vers une deuxième victoire consécutive dans l'épreuve. Dimanche, du beau temps est enfin annoncé pour l'arrivée finale à Nice.
J.Oliveira--PC