- Riller & Schnauck nomme Oliver Hein au poste de COO et renforce sa direction opérationnelle
- Plus de 30 migrants en détresse secourus en Méditerranée
- Chanel choisit Matthieu Blazy à sa tête pour un renouveau artistique
- Deux études éclairent l'histoire des premiers hommes modernes
- La Banque de France rehausse son seuil de cotation pour la première fois en 40 ans
- La Bourse de Paris stable après la baisse des taux de la BCE
- Dans le Golan occupé par Israël, des habitants veulent la paix et un retour sous contrôle syrien
- Morgane: le suspect mis en examen et écroué pour "viol" et "soustraction" de mineure
- Le changement climatique a intensifié les tempêtes qui ont frappé les Philippines, selon une étude
- L'Anses préconise d'étudier la reconnaissance d'une quarantaine de maladies professionnelles
- Cérémonie d'ouverture des JO: trois personnes seront jugées pour avoir cyberharcelé la DJ Barbara Butch
- Syrie: le nouveau pouvoir promet un "Etat de droit", Washington veut prévenir de "nouveaux conflits"
- Quatre hommes seront jugés après une plainte de Brigitte Macron pour un cyberharcèlement sexiste
- Bayrou, Cazeneuve... ou Lescure? Macron attendu à Paris pour nommer un Premier ministre
- Le chef de l'Otan appelle l'Europe au sursaut pour éviter une "grande guerre"
- Géorgie: dans un fief rural du pouvoir, l'inquiétude en pleine crise politique
- Prison ferme requise pour des effondrements restés "une blessure" à Marseille
- Donald Trump personnalité de l'année pour Time, applaudi à la bourse de New York
- L'Iranienne Narges Mohammadi promet de ne jamais se laisser museler
- Au procès des viols de Mazan, des avocats veulent l'acquittement pour absence "d'intentionnalité"
- Des rassemblements clairsemés "pour l'emploi et l'industrie" en France
- Les salariés du jeu vidéo en grève contre les licenciements
- Titres-restaurant au supermarché: Panot (LFI) appelle le Sénat à voter une loi en urgence
- Urgences: toujours beaucoup de passages en 2023, mais moins qu'avant le Covid-19
- Wall Street ouvre en ordre dispersé, digère l'inflation côté producteurs
- La Turquie face au dilemme kurde en Syrie
- Le "patron des patrons" sous Mitterrand, Yvon Gattaz, est décédé à 99 ans
- La BCE baisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive
- En Albanie, le succès du lait d’ânesse au "goût d'amour"
- A 18 ans, l'Indien Dommaraju Gukesh devient le plus jeune champion du monde d'échecs
- Joe Biden accorde 39 grâces et commue 1.500 peines
- Royaume-Uni: appel à candidatures pour concevoir le mémorial d'Elizabeth II
- Syrie: le nouveau pouvoir promet un "Etat de droit", le G7 pour un gouvernement "inclusif"
- En Slovaquie, assaut contre la culture et les associations LGBT+
- Après Stockholm, l'horizon de Mbappé s'éclaircit mais des nuages demeurent
- Brésil: Lula a subi "avec succès" une nouvelle intervention
- Avortement: Taubira et des anonymes se confient dans des entretiens inédits
- Jour J pour la nomination du Premier ministre... sauf nouveau délai de Macron
- Yvon Gattaz, le patron des patrons de la "cohabitation économique" avec Mitterrand
- Le phénomène pop Chappell Roan allumera Rock en Seine
- Agriculteurs: la FNSEA maintient la pression, évoque une relance de la mobilisation
- Yvon Gattaz, patron des patrons sous Mitterrand, est décédé à 99 ans
- En Europe, l'inquiétant essor des médias de fact checking pro-gouvernementaux
- La justice suédoise clôt l'affaire Mbappé
- Taïwan dit avoir repéré 16 navires de guerre chinois autour de l'île
- Dérapage du déficit: Le Maire dénonce "l'hypocrisie" des députés devant une commission d'enquête
- Exclusion de C8 et NRJ12 de la TNT: l'Arcom persiste et signe
- Le Syrien du selfie avec Merkel veut rester en Allemagne
- Les nouveaux maîtres de la Syrie cherchent à rassurer la communauté internationale
- Rue d'Aubagne: réquisitoire à deux voix pour la "blessure dans le coeur de Marseille"
Après le Covid, les compagnies aériennes "prudemment optimistes", selon leur chef
Attendant un nombre record de passagers et une meilleure rentabilité mais restant exposées à des facteurs extérieurs, les compagnies aériennes sont "prudemment optimistes" pour 2025 après avoir traversé l'épreuve du Covid-19, explique à l'AFP leur chef de file.
Willie Walsh, directeur général de l'Association internationale du transport aérien (Iata) rencontré à son siège de Genève, juge aussi "très décevants" les retards de livraisons des avionneurs et la fiabilité problématique de certains moteurs. Il appelle les gouvernements à réfléchir aux conséquences économiques d'un alourdissement de la taxation du transport aérien, comme ambitionné en France.
QUESTION: Votre organisation vient de révéler ses projections pour 2025, avec un record de 5,2 milliards de passagers aériens attendus et une rentabilité en hausse grâce au repli des cours du pétrole. Pourtant, vous semblez rester prudent ?
REPONSE: Oui, je pense que prudence est le bon mot. Lorsque je parle aux dirigeants de compagnies aériennes, ils sont optimistes, mais prudemment optimistes. Et je pense que c'est la conséquence de ce que nous avons traversé, mais aussi du fait que plusieurs problèmes affectent toujours le secteur.
L'année 2024 a été une bonne année. La rentabilité s'est améliorée. Je pense que ce sera encore le cas en 2025, mais lorsqu'on l'exprime en marge, c'est encore très très faible, 3,6%, pas très impressionnant si on la compare à celle d'autres secteurs. Cela va néanmoins dans le bon sens.
Les cours du pétrole sont toujours volatiles et influencés par des événements externes (...) mais nous pensons que les prix seront plus bas en 2025 qu'en 2024 et 2023.
Q: En revanche, le casse-tête des chaînes d'approvisionnement perturbées et des retards de livraison des avionneurs perdure...
R: Cette situation nous mécontente, voire nous met en colère, parce que cela n'a que trop duré. Les avions ne sont pas livrés à temps, ce qui provoque beaucoup de problèmes pour notre secteur. Nous ne voyons pas de retour à la normale post-pandémie, c'est très décevant, nous espérions que les grands acteurs auraient résolu ces problèmes à l'heure actuelle.
Et ce n'est pas seulement dû à Boeing, qui a eu sa part de problèmes: Airbus n'a pas livré ses avions à temps. Quant aux fabricants de moteurs, ils ont été, je trouve, particulièrement mauvais. Ce n'est pas seulement une question de fiabilité des moteurs, comme les Pratt GTF (équipant entre autres les Airbus A220, NDLR). Il y a environ 700 avions cloués au sol à cause de cela. Mais la robustesse de ces moteurs, de cette nouvelle technologie, n'est pas à la hauteur des espérances et nous voyons des moteurs partir en entretien bien plus tôt qu'attendu.
Ces grands fabricants devraient mieux faire. Ils continuent à bien se porter d'un point de vue économique, mais ils transfèrent une énorme charge sur les compagnies aériennes. Nous voulons qu'ils se ressaisissent, ou nous allons devoir considérer d'autres options. Les compagnies ne peuvent pas continuer à supporter les coûts importants liés à ces perturbations.
Q: L'alourdissement de la taxation du secteur aérien en France a été au moins provisoirement ajourné avec la censure du gouvernement. Quel est votre message aux futures autorités à Paris ?
R: En Europe, nous prenons pour acquis les bénéfices de l'aviation. Le secteur aérien est un contributeur majeur à la croissance économique. Je pense que les gouvernements devraient être prudents. Ils voient souvent ce secteur comme une source de taxation additionnelle sans en comprendre les conséquences négatives.
Je pense que la France est un bon exemple, on s'y est empressé d'introduire de nouvelles taxes. Elles auront un gros impact sur le secteur aérien, mais elles auront aussi d'importantes conséquences pour les consommateurs.
Le personnel politique le néglige souvent, mais la réalité est que ce sont les consommateurs qui paieront la facture, parce que les compagnies ne peuvent pas absorber ces coûts supplémentaires sans les transmettre à leurs clients.
A.S.Diogo--PC