- Biathlon: Fourcade vers un sixième titre olympique après le rejet de l'appel d'Ustyugov
- Le président de la COP29 blame des pays du Nord "inflexibles" pour justifier un accord "imparfait"
- Liaisons maritimes vers la Corse: feu vert de l'UE aux aides publiques de la France
- Le chef de l'ONU fustige réseaux sociaux et intelligence artificielle "sans contrôle"
- Kiev accuse la Russie de mener des "activités génocidaires" avec des mines antipersonnel
- Procès des viols de Mazan: le parquet poursuit son sévère réquisitoire
- Fonctionnaires non payés si la France n'a pas de budget: Marine Le Pen accuse l'exécutif de "fausses informations"
- Le laboratoire de Marie Curie classé monument historique
- Les agriculteurs dans la rue, débat attendu sur le Mercosur à l'Assemblée
- Attaque de drones record contre l'Ukraine, réunion avec l'Otan face aux menaces russes
- Aides à la rénovation: TotalEnergies conteste toute fraude
- Japon: important incendie sur une base de lancement de fusées, pas de blessés signalés
- Philippines: la vice-présidente dément vouloir assassiner le président
- Israël doit se prononcer sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Cambodge: manifestation contre la livraison de mines américaines à l'Ukraine
- Procès des viols de Mazan: reprise des réquisitions contre les coaccusés
- Sous les tentes de Gaza, la pluie ajoute aux malheurs des déplacés
- Fin de vie: la ministre de la Santé favorable à reprendre le texte en l'état
- Moins d'annonces en ligne et de visites physiques: les agences immobilières en pleine crise locative
- Câbles sous-marins rompus: la Suède souhaite que le cargo chinois suspect gagne ses eaux territoriales
- Japon: perquisition chez Amazon, soupçonné d'abus de position dominante
- Hong Kong devient un hub pour le crime financier, alertent des législateurs américains
- Huawei lance un smartphone "historique" équipé d'un système d'exploitation maison
- NBA: Porzingis et Morant, retours gagnants avec Boston et Memphis
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une "politique claire" sur le genre
- C1: Manchester City dans le dur, Guardiola reste de marbre
- C1: Barcelone, très gros morceau pour la sensation Brest
- Ligue des champions: l'exploit ou la peur pour le PSG face au Bayern Munich
- Dans leur adoption de l'IA, les entreprises se hâtent lentement
- Affrontements meurtriers entre partisans d'Imran Khan et forces de sécurité à Islamabad
- Avant même son investiture, les nuages judiciaires de Trump se sont dissipés
- Haïti: plus de 40.000 déplacés dans la capitale en dix jours, selon l'ONU
- Près d'un Français sur cinq n'a pas facilement accès aux transports en commun, selon une étude
- Biden assistera à la cérémonie d'investiture de Trump
- Réfugiés, énergie, Russie: Merkel ne regrette rien
- Le nombre de déplacés internes a triplé en Afrique en 15 ans, selon un observatoire
- Marineland: le gouvernement s'oppose au transfert de deux orques au Japon
- Mairie de Paris: Hidalgo ne briguera pas de nouveau mandat en 2026
- L'Indonésie rejette une proposition d'investissement de 100 M USD d'Apple
- Droits de douane: Trump lance l'offensive contre la Chine, le Canada et le Mexique
- Soutien attendu de Bruxelles au budget du gouvernement français en pleine crise
- Les agriculteurs mobilisés contre les "entraves", débat sur le Mercosur à l'Assemblée
- Budget de la Sécu: vote sans suspense au Sénat, avant des négociations incertaines
- Affaire Pogba: le procès de six proches du footballeur s'ouvre à Paris
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice poursuit mardi l'examen du non-lieu
- Wall Street termine en hausse, record du Dow Jones
- Des milliers de partisans de l'ex-Premier ministre Imran Khan aux portes d'Islamabad sous les lacrymogènes
- Israël doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Le procureur spécial recommande l'arrêt des poursuites fédérales contre Trump
- La Californie promet d'agir si Trump coupe les subventions aux voitures électriques
Budget de la Sécu: vote sans suspense au Sénat sur fond de négociations dans le camp Barnier
Le budget de la Sécurité sociale pour 2025 entre dans sa dernière ligne droite mardi avec un vote sans suspense du Sénat et des négociations très incertaines entre gouvernement et macronie sur les efforts demandés aux entreprises, dont Gabriel Attal ne veut pas.
Dîner de travail à Matignon lundi soir, petit-déjeuner des cadres de la majorité autour de Michel Barnier mardi matin, réunion des députés Renaissance dans la foulée... Le sort du premier texte budgétaire de l'automne est au coeur de discussions cruciales au sein du "socle commun".
Car si le Sénat devrait confortablement valider ce projet de financement de la Sécurité sociale pour 2025 dans l'après-midi, un irritant majeur persiste sur une mesure phare, la réduction des allègements de cotisations patronales.
Le gouvernement proposait un effort de quatre milliards d'euros sur les entreprises, le Sénat l'a réduit à trois milliards... Mais le camp macroniste demande la suppression de la mesure.
Celle-ci sera au cœur des débats d'une commission mixte paritaire (CMP), un conciliabule qui réunira mercredi (14h00) sept députés et sept sénateurs, chargés d'aboutir à un texte de compromis.
Les troupes de la coalition y seront majoritaires, mais les députés Ensemble pour la République (EPR) menacent de bloquer tout accord s'ils n'ont pas gain de cause sur cette mesure en forme de ligne rouge.
- Compromis ? -
La position du groupe doit être affinée lors d'une réunion à l'Assemblée mardi matin, en présence de plusieurs ministres issus des rangs macronistes.
Michel Barnier "n'est pas loin d'une décision" sur le sujet, a assuré le chef des députés Horizons, Laurent Marcangeli, en sortant de Matignon mardi matin. Ce dernier plaide pour "qu'un compromis soit trouvé".
Le Premier ministre "a dit qu'il était prêt à faire un effort supplémentaire, mais il ne l'a pas quantifié", a pour sa part indiqué un autre cadre du camp gouvernemental, appelant lui aussi à "trouver un point d'équilibre".
Pour le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin, un "bon consensus" pourrait se dégager en CMP en réduisant l'effort "d'un peu plus de la moitié", soit 1,5 milliard contre quatre initialement demandés aux entreprises.
Dans les rangs de la coalition, beaucoup ont alerté ces derniers jours sur l'importance d'obtenir un accord en CMP, une manière d'offrir aux textes budgétaires une certaine légitimité parlementaire, alors que la menace de censure se fait toujours plus pressante sur Michel Barnier, le Rassemblement national étant prêt à la voter s'il n'est pas entendu.
Si l'utilisation du 49.3 est inévitable, l'activer sur un texte de consensus peut ainsi paraître moins cavalier qu'un passage en force sans accord préalable entre les deux chambres du Parlement.
En tout cas, ce n'est pas le Sénat qui va faire barrage aux projets du gouvernement: dominée par la droite et le centre, la chambre haute est restée fidèle à la copie initiale, assumant des milliards d'économies alors que les finances sociales sont en berne. Et le vote de mardi après-midi s'annonce largement favorable.
- Efforts "répartis" -
Selon les calculs du gouvernement, l'examen du texte au Sénat, la semaine passée, a même permis de réduire d'un milliard supplémentaire le déficit prévisionnel de la Sécurité sociale pour 2025, estimé à 15 milliards d'euros, contre 16 milliards selon l'objectif initial et 18,5 milliards en 2024.
"Nous avions un objectif: maintenir l'effort financier et le répartir pour qu'il soit collectif. Je crois que nous l'avons tenu", se satisfait le président Les Républicains de la commission des Affaires sociales du Sénat, Philippe Mouiller, auprès de l'AFP.
Retraités, assurés, entreprises, patients, professionnels de santé... Tout le monde est mis à contribution dans le projet gouvernemental, truffé de mesures jugées sensibles jusqu'au sein de la nouvelle coalition.
Il prévoit ainsi une augmentation des retraites de la moitié de l'inflation au 1er janvier, puis d'une deuxième moitié au 1er juillet pour les seules pensions sous le Smic, fruit d'un accord entre la droite et le gouvernement.
Diverses taxes sur les sodas, le tabac et les jeux d'argent ont également été votées par le Sénat, ainsi qu'une contribution de sept heures de "solidarité" par an travaillées sans rémunération par tous les salariés pour financer la dépendance, une mesure très critiquée à gauche, mais qui pourrait bien disparaître de la copie finale.
O.Gaspar--PC