Portugal Colonial - Epidémie de mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte

Euronext
AEX 1.58% 879.8
BEL20 1.67% 4228.29
PX1 0.58% 7255.01
ISEQ 0.18% 9613.97
OSEBX 0.26% 1468.66 kr
PSI20 0.76% 6409
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 2.98% 2989.04
N150 0.75% 3295.3
Epidémie de mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
Epidémie de mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte / Photo: Glody MURHABAZI - AFP/Archives

Epidémie de mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte

L'Organisation mondiale de la santé a décidé vendredi de maintenir son plus haut niveau d'alerte concernant l'épidémie de mpox, dont le nombre de cas et de pays touchés continue d'augmenter.

Taille du texte:

"Cette décision a été prise en raison du nombre croissant de cas et de leur propagation géographique continue, des défis opérationnels sur le terrain et de la nécessité de mettre en place et de maintenir une réponse cohérente entre les pays et les partenaires", souligne le communiqué.

"Le directeur général de l’OMS, suivant l’avis du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international a déterminé que la recrudescence de la mpox continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale", soit le plus haut niveau d'alerte sanitaire de l'organisation, qui avait déclaré cette USPPI le 14 août de cette année.

- RDC la plus touchée -

La République démocratique du Congo (RDC) est de loin le pays le plus touché.

On a longtemps connu cette maladie sous le nom de "variole du singe", car elle est causée par un virus proche de la variole.

Mais les autorités sanitaires n'emploient plus ce terme pour éviter des connotations racistes.

Le mpox se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires.

Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.

Mais, en 2022, elle a commencé à s'étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n'avait jamais circulé.

Deux épidémies concomitantes sévissent, l'une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant surtout des enfants, et une autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui frappe des adultes dans une autre région, dans l'Est de la RDC, et dans les pays limitrophes.

- Plus de 1.000 décès -

Selon les chiffres du début du mois de novembre, près de 51.000 cas et 1.083 décès liés au virus ont été signalés depuis le mois de janvier de cette année.

 

La RDC, qui comptabilise plus de 39.000 cas et a enregistré plus de 1.000 décès depuis le début de l'année, a lancé en octobre une campagne de vaccination encore "limitée", selon l'Africa CDC, avec quelque 51.000 personnes vaccinées pour une population de plus de 100 millions de personnes.

Le pays, qui compte parmi les plus pauvres au monde, doit compter sur les dons de vaccins pour immuniser en priorité les publics jugés à risques, comme les soignants et les professionnelles du sexe.

Par ailleurs, le seul vaccin déployé à ce stade, fabriqué par le laboratoire danois Bavarian Nordic, est uniquement à destination des adultes.

Or, près de 40% des contaminations en RDC concernent des enfants de moins de 15 ans.

Environ 900.000 vaccins ont été alloués par les agences sanitaires internationales à neuf pays africains les plus touchés par l'épidémie, dont la République centrafricaine, le Rwanda et l'Ouganda.

Le plus gros ira à la RDC (85% des doses).

G.Machado--PC