- Le poste de télévision, nouvel eldorado de YouTube
- Les garde-côtes américains publient des images sous-marines d'un submersible implosé en 2023
- Le YouTubeur MrBeast et Amazon poursuivis pour "mauvais traitements" sur le tournage de sa série
- L'Assemblée générale de l'ONU réclame la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens
- Xavier Niel, trublion des télécoms et "showman" des affaires
- C1: Paris arrache dans la douleur un succès contre le Petit Poucet Gérone
- Ligue des champions: Dembélé, le retour des frustrations
- C1: Manchester City contrarié par l'Inter Milan (0-0)
- Crise viticole: la France soumet à Bruxelles un plan d'arrachage de 120 millions d'euros
- Wall Street termine en baisse, le marché attendait encore davantage de la Fed
- France: malgré les baisses d'impôts de l'ère Macron, la pression fiscale reste élevée
- Venezuela : le candidat de l'opposition affirme avoir signé une lettre sous la contrainte
- Grève chez Boeing: des mises en chômage technique partiel "dans les prochains jours"
- Non-renouvellement de NRJ 12 sur la TNT: NRJ saisit le Conseil d'Etat
- USA: la Fed frappe un grand coup et abaisse ses taux d'un demi-point
- Les Pays-Bas demanderont une dérogation aux règles de l'UE sur l'asile
- L1: Rabiot à l'OM, "choix assumé" et "ambitions partagées"
- Budget: la Commission des Finances bredouille à Bercy mais un document important attendu jeudi
- "Très heureux" à la Banque de France, son gouverneur écarte l'hypothèse Bercy
- Liban: neuf morts et 300 blessés dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission du Hezbollah
- Des héros de guerre enterrés aux Pays-Bas 80 ans plus tard
- Les Bourses européennes terminent orientées à la baisse avant la Fed
- Rugby: La fédération assigne en justice Le Coq sportif pour 5,3 M EUR d'impayés
- L1: Rabiot sans doute "trop juste" pour Lyon-Marseille dimanche
- Teresa Ribera, femme puissante à Bruxelles, au coeur d'intérêts contradictoires
- Snapchat cultive son image de réseau social "différent" et "positif"
- Déficit public: l'objectif de 5,1% du PIB fixé pour 2024 "ne sera pas atteint", estime Moscovici
- Electricité: 140 ans après, le Royaume-Uni dit "bye bye" au charbon
- La contre-offensive russe dans la région de Koursk a été arrêtée, selon l'armée ukrainienne
- Le bilan de la tempête Boris s'alourdit à 23 morts en Europe
- Après l'attaque meurtrière aux bipeurs au Liban, le Hezbollah promet de punir Israël
- D'où vient le plastique des océans?
- Procès des viols de Mazan: l'émule de Pelicot, un "violeur" à l'enfance violentée
- Foot: après quatre matches, l'AS Rome se sépare de Daniele De Rossi
- Le Portugal toujours en proie à de violents feux de forêt
- Top 14: Anthony Jelonch, le retour du combattant
- Le fabricant des emblématiques boîtes Tupperware se déclare en faillite
- A69: les "écureuils" décrochés un par un sur le dernier bastion d'opposants
- Foot: l'ancien international italien Toto Schillaci est mort à 59 ans
- La princesse Kate reprend ses activités après la fin de sa chimiothérapie
- La Bourse de Paris en légère baisse avant la Fed
- Australie: un "geek" arrêté pour avoir créé une messagerie mondiale du crime
- Dans le Helmand, l'opium ou la faim pour les paysans afghans
- Expansion territoriale et harcèlement: le message des jihadistes à Bamako
- En Chine, une retraite qui s'éloigne pour les jeunes travailleurs
- Le fabricant américain Tupperware a lancé une procédure de faillite
- En Chine, le vin est avant tout une affaire de femmes
- Boeing ne prend pas les négociations au sérieux, selon le syndicat des machinistes en grève
- Effondrement de la natalité au Chili, la plus basse des Amériques
- Le fleuve colombien Atrato avait gagné au tribunal, il a perdu sur le terrain
La Cour suprême accorde un répit aux partisans du droit à l'avortement en Idaho
La Cour suprême américaine à majorité conservatrice a accordé jeudi un répit aux partisans du droit à l'avortement en l'autorisant de nouveau dans l'Etat d'Idaho en cas d'urgence médicale, sans leur donner satisfaction sur le fond.
Le président démocrate Joe Biden, qui se pose en champion des droits des femmes face à son prédécesseur républicain et adversaire à l'élection de novembre Donald Trump, a salué une décision qui rétablit l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans les hôpitaux en Idaho en cas d'urgence médicale.
"Aucune femme ne devrait se voir refuser des soins, être obligée d'attendre d'être en danger de mort ou de fuir son Etat simplement pour recevoir les soins dont elle a besoin", mais telle est la conséquence de l'arrêt historique de la Cour suprême annulant la garantie fédérale du droit à l'avortement, a-t-il souligné dans un communiqué.
Par cette décision de juin 2022, la plus haute juridiction américaine a redonné aux Etats toute latitude pour légiférer dans ce domaine. Depuis, une vingtaine ont interdit l'IVG, qu'elle soit réalisée par voie médicamenteuse ou chirurgicale, ou l'ont strictement encadrée.
Parmi eux, l'Idaho rural et conservateur (nord-ouest) n'autorise que de rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte. Hors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.
- "Mauvais calcul" -
Mais en août 2022 un juge fédéral, saisi par l'administration Biden, a bloqué en partie l'application de cette interdiction dans la mesure où elle entrait en contradiction avec une loi fédérale sur les urgences médicales.
La loi fédérale, baptisée EMTALA, impose aux hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare -- soit la majorité d'entre eux -- de soigner toute personne présentant une urgence médicale.
Mais en janvier, la Cour suprême avait suspendu la décision de première instance le temps qu'elle se prononce sur le fond, restaurant donc l'interdiction de l'avortement en Idaho dans sa pleine application.
Après avoir entendu les arguments des deux parties en avril, une majorité des juges - trois conservateurs et deux progressistes - considère que la Cour a "accordé inopportunément" ce recours, lève donc la suspension de la décision de première instance, et renvoie l'affaire aux juridictions inférieures.
"Les arguments de l'Etat d'Idaho sur la loi EMTALA ne justifient pas et n'ont jamais justifié ni un recours en urgence ni notre saisie précoce de ce contentieux", écrit la juge progressiste Elena Kagan.
Cette décision "empêchera donc l'Idaho d'appliquer son interdiction de l'avortement quand l'interruption de la grossesse est nécessaire pour prévenir de graves atteintes à la santé d'une femme", précise-t-elle.
La juge conservatrice Amy Coney Barrett approuve, qualifiant la décision de la Cour de se saisir du dossier à ce stade de "mauvais calcul, parce que les positions des parties sont encore en train d'évoluer".
- "Clarté" -
"Nous sommes soulagés pour le moment mais pas vraiment euphoriques", a réagi la présidente du Center for Reproductive Rights, (Centre pour les droits reproductifs), Nancy Northup, déplorant que la Cour n'ait pas tranché sur le fond et pour l'ensemble du pays.
"Les femmes enceintes souffrant de graves complications et le personnel hospitalier qui les suit ont besoin de clarté dès maintenant", ajoute-t-elle dans un communiqué.
Elle fait écho au désaccord manifesté par la juge Ketanji Brown Jackson qui a tenu jeudi matin à le lire solennellement en séance. "La décision d'aujourd'hui n'est pas une victoire pour les patientes enceintes en Idaho, c'est un délai", a-t-elle déclaré.
"Cette Cour avait une chance d'apporter de la clarté et de la certitude dans cette situation tragique, et nous l'avons gâchée. Tant que nous refuserons de proclamer ce que commande la loi, des patientes enceintes en Idaho, au Texas, et ailleurs en paieront le prix", a-t-elle lancé.
De leur côté, les trois juges les plus conservateurs, dans un avis de désaccord rédigé par l'un d'entre eux, Samuel Alito, indiquent qu'ils auraient statué contre l'administration Biden et s'étonnent que la Cour se dessaisisse de l'affaire.
"Apparemment, la Cour a simplement perdu la volonté de décider de la question facile mais émotionnelle et hautement politisée que constitue ce dossier", écrit-il.
J.Oliveira--PC