- Entre Serbie et Kosovo, une pièce antique pour évoquer la douleur des femmes et les rêves de paix
- Uruguay: A 89 ans, "Pepe" Mujica inlassablement en campagne
- France: avant l'historien Marc Bloch, les autres "Grands hommes" de Macron
- Viols: quand l'hôpital préserve les preuves pour les victimes ne portant pas plainte
- Coupe Davis: 1-0 pour l'Italie contre l'Australie, à Sinner d'envoyer les siens en finale
- De Paris à Marseille, des rassemblements contre les violences faites aux femmes en plein procès Mazan
- Ski alpin: 99e victoire pour Mikaela Shiffrin, la 100e sur toutes les lèvres
- Le pape se rendra en Corse le 15 décembre, une première
- Entre luttes de pouvoir, la Bolivie plonge dans le chaos
- Raids israéliens meurtriers à Beyrouth, un responsable du Hezbollah serait visé
- Climat: les pays pauvres s'estiment floués et protestent à Bakou
- Macron annonce l'entrée au Panthéon de l'historien Marc Bloch
- La télé et ses stars, inépuisable source de recrutement pour Donald Trump
- ArcelorMittal retarde son projet d'acier décarboné à Dunkerque
- Il y a 80 ans, l'incorporation forcée des "Malgré-nous" dans l'armée nazie
- Japon: la police de Tokyo aux petits soins pour vos parapluies, vos clés et même vos écureuils
- Carnet de bord du Vendée Globe: Guirec Soudée dans la "loterie" du Pot-au-Noir
- Nvidia trouvera un équilibre entre conformité et avancées technologiques sous Trump, selon son PDG
- WRC/Japon: Neuville se rapproche du titre, Tänak toujours leader
- Tempête Caetano: 47.000 foyers encore sans électricité
- F1: George Russell partira en pole du GP de Las Vegas, Pierre Gasly 3e
- Pakistan: 32 nouveaux morts dans des violences sunnites-chiites
- NBA: Golden State, Boston et Houston maintiennent la cadence
- Italie: la revanche de Pierre Kalulu
- Ligue 1: l'OM et De Zerbi à Lens pour relever la tête
- L1: avec l'OM, Elye Wahi retrouve Lens et son goût d'inachevé
- Ligue 1: menacé de rétrogradation, l'OL regarde droit devant
- Liban: multiples frappes sur Beyrouth et sa banlieue
- Elections dans les TPE : comment ça marche ?
- Combien vaut Chrome, qui peut l'acheter et que serait Google sans lui?
- Premiers virages ce weekend dans les stations d'altitude
- Cinq compagnies aériennes mises à l'amende en Espagne pour des pratiques abusives
- L'Ukraine demande de nouveaux systèmes pour se protéger des missiles de Poutine
- Trump nomme Scott Bessent au Trésor américain
- P. Diddy fixé sur sa libération conditionnelle la semaine prochaine (médias américains)
- Les hôpitaux de Gaza en danger faute de carburant, alerte le ministère de la Santé
- XV de France: les Bleus matent les Pumas pour finir l'année sur une bonne note
- L1: le PSG, remanié, s'impose contre Toulouse avant de retrouver le Bayern
- Coupe Davis: Van de Zandschulp, le scalp de Nadal et une première finale
- Coupe Davis: première finale pour les Pays-Bas, vainqueurs de l'Allemagne
- Le prononcé de la peine contre Trump suspendu, son camp revendique une "victoire décisive"
- Surveillance de Ruffin pour LVMH: au tribunal, Bernard Squarcini affirme avoir été "trompé"
- Enquête ouverte après le piratage de comptes Telegram de députés
- L'équipementier sportif Le Coq Sportif placé en redressement judiciaire
- Rosario Murillo, la grande prêtresse excentrique du Nicaragua
- Une "dictature de facto" inscrite dans la Constitution du Nicaragua
- Ligue 1: Monaco et Akliouche se défont de Brest en contre
- Epidémie de mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
- Climat: les pays riches ont fait leur offre financière, place à un accord ou au fiasco
- Michelin: à Cholet, des salariés restent mobilisés pour "partir dans la dignité"
Rishi Sunak face à la commission d'enquête sur le Covid
L'enquête publique britannique sur la pandémie de Covid entend lundi le Premier ministre Rishi Sunak, dont certaines décisions prises pour soutenir l'économie durant la crise sanitaire ont été critiquées par des conseillers pour avoir contribué à propager le virus.
Le témoignage de Rishi Sunak, prévu à partir de 10H30 GMT, intervient au moment où son autorité est malmenée au sein du parti conservateur à la veille d'un vote crucial sur son nouveau plan pour expulser des migrants au Rwanda, jugé trop faible par l'aile droite des Tories.
Rishi Sunak, qui était ministre des Finances pendant la pandémie, sera interrogé quelques jours après l'ex-Premier ministre Boris Johnson qui a présenté ses excuses aux familles de victimes et reconnu qu'il aurait dû prendre conscience de la gravité de la crise "beaucoup plus tôt".
La pandémie a fait plus de 230.000 morts au Royaume-Uni et la commission d'enquête se penche actuellement sur la gouvernance et la gestion politique lors de l'apparition du virus.
Rishi Sunak, installé depuis plus d'un an à Downing Street, devrait notamment être interrogé sur ses réticences à imposer des restrictions trop fortes pendant la pandémie et sur ses critiques quant au rôle des scientifiques durant la crise sanitaire.
L'ex-chancelier de l'Echiquier sera ainsi questionné sur des mesures prises à l'été 2020 pour inciter les gens à aller au restaurant, comme le dispositif "Eat out to help out" (manger dehors pour aider les restaurants) décrié par les scientifiques conseillant le gouvernement.
Ces derniers ont estimé devant la commission d'enquête que cela a participé à l'ampleur de la deuxième vague épidémique à l'automne 2020.
- "Dr Death" -
L'une d'entre eux, Angela McLean, avait ainsi surnommé Rishi Sunak "Dr Death" (Dr Mort) dans un échange de messages WhatsApp avec un collègue, a révélé l'enquête, tandis que l'ancien médecin-chef pour l'Angleterre Chris Whitty avait rebaptisé le dispositif "manger dehors pour aider le virus" (Eat out to help out the virus).
Des conseillers ont aussi accusé Rishi Sunak, attaché à soutenir l'économie britannique mise à terre par les restrictions, d'avoir voulu ignorer ou minimiser les avis des scientifiques durant la pandémie.
En témoigne une note écrite par l'ancien conseiller scientifique du gouvernement Patrick Vallance, dans laquelle il rapporte des propos de l'ancien chef de cabinet de Boris Johnson, Dominic Cummings, affirmant que Rishi Sunak "pense qu'on peut simplement laisser les gens mourir et ce n'est pas grave".
En août 2022, en plein cœur de la campagne pour succéder à Boris Johnson à la tête des conservateurs, Rishi Sunak avait aussi évoqué le "problème" du fait de donner le pouvoir aux scientifiques, dans un entretien au journal The Spectator.
Les travaux de la commission d'enquête indépendante, présidée par l'ancienne juge Heather Hallett, devraient durer jusqu'en 2026.
Elle a d'abord examiné comment le Royaume-Uni était préparé à la crise sanitaire. Après la phase actuelle sur la gestion politique de la crise, elle étudiera l'impact du Covid sur le système de santé, le programme de vaccination et la distribution des équipements nécessaires à la population.
Le climat politique autour de cette procédure a plusieurs fois été tendu. Cet été, le gouvernement de Rishi Sunak s'est opposé à sa présidente qui lui avait demandé de fournir de nombreux documents, dont des échanges WhatsApp entre Boris Johnson et nombre de responsables politiques et sanitaires.
Downing Street avait estimé qu'il s'agissait d'éléments "sans rapport avec le travail" effectué par la commission d'enquête, mais la justice lui a donné tort et a ordonné la remise des documents.
Le travail de la commission est également critiqué par la presse conservatrice, globalement hostile aux confinements imposés pendant la pandémie. Dimanche, dans son éditorial, le Sunday Times a jugé qu'elle a jusqu'ici fait beaucoup de "bruit" mais qu'elle "tait le vrai problème" de l'impact des confinements à long terme sur la santé mentale des Britanniques, l'éducation et l'emploi.
P.Cavaco--PC