- Inde: la capitale New Delhi connaît son premier pic de pollution de la saison
- Du lithium européen et vert, double défi relevé en Allemagne
- Attaque à la voiture-bélier: la Chine enlève les fleurs en hommage aux victimes
- Vendée Globe: Yoann Richomme (Paprec Arkéa) prend la tête
- Les principales nominations pour les Grammy Awards 2025
- Xi Jinping en route vers un sommet Asie-Pacifique à l'ombre de Trump
- Le Somaliland, en quête de reconnaissance, élit son président
- Budget: le gouvernement prévoit presque 1,6 milliard d'euros pour décarboner l'industrie
- Le Sénat lance son marathon budgétaire, avec les cartes en main
- Procès du RN: l'heure des réquisitions pour Marine Le Pen et ses coprévenus
- Le chef de l'AIEA attendu en Iran pour des discussions cruciales sur le nucléaire
- Paul Watson à nouveau devant un juge au Groenland qui doit statuer sur sa détention
- Aide à l'Ukraine: Blinken met la pression sur les Européens
- Musk ministre de Trump, le pari politique fou de l'homme le plus riche du monde
- Comme promis, Trump va nommer Musk dans son gouvernement
- Masters ATP: Sinner se sort du piège Fritz, Medvedev reprend espoir
- Masters ATP: Sinner se sort du piège Fritz
- Haïti: les Etats-Unis interdisent leurs vols civils après des tirs
- Wall Street termine en baisse, essoufflée après une semaine d'euphorie
- Triple infanticide en Haute-Savoie, la mère toujours recherchée
- Trump dévoile le casting de son administration avant sa rencontre avec Biden
- Les Mauriciens ont un nouveau Premier ministre après une victoire éclatante aux législatives
- L1: Sampaoli, la passion au service des émotions
- Israël fait un geste humanitaire dans la bande de Gaza, pas assez pour les ONG
- "L'enfant d'intérieur", refoulé des espaces extérieurs et privé de nature
- Le grand oral de Séjourné face aux eurodéputés
- Masters ATP: Medvedev change d'attitude et reprend de l'altitude
- Les Bourses européennes chutent en clôture
- Budget 2025: le gouvernement multiplie les gestes envers son camp, avant un probable départ du texte au Sénat
- Chine: 35 morts dans une attaque à la voiture-bélier
- Masters ATP: Medvedev rebondit face à De Minaur
- Wall Street ouvre stable, reprend son souffle après de nouveaux records
- Enquêtes en Chine: AstraZeneca dit prendre la situation "très au sérieux"
- Au Kenya, les abeilles comme solution au conflit entre éléphants et êtres humains
- L'UE doit rester unie dans "un monde en feu": l'appel de sa future cheffe de la diplomatie
- Masters ATP: ces balles qui rendent maboule les cadors du tennis
- Blinken en Europe pour soutenir l'Ukraine après l'élection de Trump
- Equipe de France: Upamecano, le retour du patron
- Russie: 5 ans de prison pour une pédiatre pour avoir critiqué l'armée en consultation
- GB: La reine Camilla reprend ses engagements avec un programme allégé, après une infection pulmonaire
- Russie: les députés interdisent la promotion de la vie "sans enfants"
- L'Allemagne en crise se dirige vers des élections le 23 février
- Chili: greffé et champion du monde des transplantés, il défend le don d'organes
- "Le secret le mieux gardé de Londres": le principal marché de gros du Royaume-Uni fête ses 50 ans
- "Si j'étais président de la Fédération française...": le conseil du patron du tennis italien
- Wall Street Journal: action en justice de la cheffe du syndicat des journalistes de Hong-Kong
- Trump place ses proches à des postes clés, Rubio pressenti comme chef de la diplomatie
- Le changement climatique ajoute encore à la situation "infernale" des réfugiés, selon l'ONU
- Droits voisins: Le Figaro, Le Monde et d'autres journaux traînent X au tribunal
- "Preuve de vie": le cri désespéré de familles de prisonniers au Salvador
Turquie: Erdogan, malade, contraint à l'arrêt en pleine campagne
Aux prises avec un virus intestinal, le président turc Recep Tayyip Erdogan a été contraint d'annuler ses engagements publics jeudi pour la seconde journée consécutive, à 17 jours d'élections présidentielle et législatives annoncées périlleuses.
Le chef de l'Etat, 69 ans dont vingt au pouvoir, doit toutefois s'exprimer par visioconférence autour de 13H30 (10H30 GMT) pour l'inauguration de la première centrale nucléaire du pays, une manière de dissiper les rumeurs les plus alarmistes sur son état de santé.
L'inauguration de la centrale d'Akkuyu (Sud), construite par le géant russe Rosatom, devait être un des moments forts de la semaine pour le président turc.
M. Erdogan avait même escompté la visite du président russe Vladimir Poutine, qui doit finalement lui aussi s'exprimer par visioconférence.
Mercredi soir, le directeur de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, a voulu faire taire les rumeurs déferlant sur les réseaux sociaux après l'annonce de l'annulation des deux déplacements du chef de l'Etat prévus jeudi.
"Nous rejetons catégoriquement de telles affirmations infondées concernant la santé du président @RTErdogan", a tweeté M. Altun, partageant des captures d'écran de tweets très relayés affirmant que le président turc avait été victime d'une crise cardiaque.
- "Grippe intestinale" -
L'épisode a démarré mardi soir: le chef de l'Etat, à moins de 20 jours du double scrutin du 14 mai, devait donner une longue interview à deux chaînes de télévision turques, après avoir effectué trois apparitions publiques dans trois villes différentes plus tôt dans la journée.
L'émission, retardée sans explications d'une heure trente, a été interrompue subitement dès la dixième minute, au milieu d'une question d'un journaliste.
"Oh wow", a dit une voix non identifiée derrière la caméra avant que l'émission ne soit coupée, tandis que l'intervieweur se levait de sa chaise.
Le chef de l'Etat, teint pâle, est réapparu à l'antenne un quart d'heure plus tard avant d'écourter l'entretien, expliquant avoir "attrapé une grippe intestinale".
Dans un tweet, le président turc, à la démarche parfois ralentie ces dernières années, avait annoncé le lendemain matin se "reposer à la maison aujourd'hui sur conseil des médecins", annulant trois déplacements prévus en Anatolie centrale.
- "Pas d'inquiétude" -
"Pas d'inquiétude, il va bien. Je pense qu'il reprendra son agenda (...) à partir de demain", a voulu rassurer jeudi matin la ministre turque de la Famille Derya Yanik, interrogée sur la chaîne privée NTV.
L'épisode tombe toutefois très mal pour le chef de l'Etat: au pouvoir depuis 2003, d'abord comme Premier ministre puis comme président, M. Erdogan fait face à une opposition avançant en front uni et donnée en bonne posture par de nombreuses enquêtes d'opinion.
Son principal opposant, Kemal Kiliçdaroglu, à la tête d'une alliance réunissant six partis de l'opposition, a également reçu le soutien tacite du parti prokurde HDP, considéré comme le faiseur de rois du scrutin présidentiel.
Dans la dernière ligne droite avant le double scrutin, le chef de l'Etat comptait aligner deux à trois meetings quotidiens, après avoir partagé pendant le mois du ramadan le repas de rupture du jeûne dans une localité différente chaque soir.
La santé du dirigeant turc, dont aucun rapport médical n'est rendu public, avait alimenté les spéculations après une opération du gros intestin fin 2011, suivie d'une nouvelle intervention chirurgicale l'année suivante.
M. Erdogan, alors Premier ministre, avait démenti publiquement souffrir d'un cancer du côlon, expliquant que les opérations visaient à lui enlever des polypes.
E.Paulino--PC