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Angola: hommage à l'ex-président dos Santos, en pleine contestation électorale
L'Angola a entamé samedi un week-end d'hommages à l'ex-président José Eduardo dos Santos, qui a régné sans partage pendant 38 ans et laissé un héritage controversé, quelques jours après des élections dont les résultats préliminaires sont contestés par l'opposition.
L'ancien chef d'Etat (1979-2017), jamais directement élu, est mort le mois dernier à 79 ans dans une clinique de Barcelone. Il est accusé d'avoir détourné des milliards au profit de sa famille et ses proches.
Avant des funérailles nationales dimanche, son cercueil, couvert d'un drapeau angolais, a été exposé au public dans la matinée sur la place de la République, à Luanda. Une douzaine de chefs d'État et de gouvernement sont attendus pour la cérémonie officielle.
Au passage du cortège funèbre mené par des motards et la police montée, certains pleurent, d'autres chantent, ont constaté des journalistes de l'AFP. Mais la grande majorité vaque à ses occupations.
Sur la place ouverte sur l'océan, des drapeaux noirs sont étendus tandis que des haut-parleurs diffusent une musique religieuse.
Des messages sur des affiches à la gloire de celui parfois ici surnommé "Zedu" : "Adieu Président aimé", "Pour toujours notre commandant", ou encore "Zedu, homme du peuple".
Le cercueil a été installé sous une tente, avec un portrait et des brassées de fleurs blanches. Des militants du parti au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) passent devant la dépouille.
"Nous sommes ici pour saluer notre président, le président de la paix, de la réconciliation nationale", dit à l'AFP Solange Quiniani, une habitante de Luanda vêtue aux couleurs du parti.
Quelques membres de la famille de l'ex-président sont présents, mais aucun de ses enfants. Certains d'entre eux étaient opposés au rapatriement du corps en Angola mais la justice espagnole a tranché.
La fille aînée, Isabel, traquée par les juges pour une série d'enquêtes pour corruption, a écrit la semaine dernière sur les réseaux sociaux qu'elle ne serait pas présente.
Des membres du gouvernement sont là mais ils quittent les lieux rapidement.
Ces hommages interviennent quelques jours après le vote des Angolais pour choisir leurs députés, dans un scrutin qui décidera du prochain président. Dans l'ancienne colonie portugaise, indépendante depuis 1975, la tête de liste du parti vainqueur aux législatives est investie aux fonctions de chef de l'Etat.
- Scrutin serré -
Au pouvoir depuis 47 ans, le MPLA est en tête, selon les résultats préliminaires de la commission électorale. Le président sortant, Joao Lourenço, 68 ans, est proche d'un second mandat.
Mais avec 51,07% des voix sur la quasi totalité des suffrages exprimés (97,03%), l'ancien parti unique enregistre son plus mauvais score, si ces chiffres sont confirmés.
Les observateurs étrangers ont exprimé des "préoccupations" notamment à propos des listes électorales.
Les résultats définitifs du scrutin n'ont pas encore été divulgués. Il s'agit des élections les plus serrées de l'histoire du pays.
Sur des promesses de réformes, d'enrayer pauvreté et corruption, l'opposition a gagné du terrain. Inflation galopante, sécheresse sévère et chômage nourrissent un désir de changement.
M. Costa Junior, 60 ans, séduit la jeunesse, une part grandissante de l'électorat qui rejette l'héritage de dos Santos, symbole de corruption et népotisme.
Ce dernier a fait de l'Angola, riche en ressources naturelles, l'un des premiers producteurs de pétrole du continent avec le Nigeria. Mais l'ancien chef d'Etat, né dans les bidonvilles de Luanda, s'est servi de cette manne pour s'enrichir tandis que son pays restait l'un des plus pauvres de la planète.
Successeur désigné, Joao Lourenço s'est affranchi du système en menant une campagne anticorruption et des réformes, saluées à l'étranger, pour sortir l'économie de sa dépendance au pétrole.
Mais beaucoup jugent que cette campagne visait à régler des comptes avec le clan dos Santos. Et plus de la moitié des 33 millions d'Angolais vivent sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.
H.Silva--PC