
-
La Bourse de Paris en baisse, entre tensions commerciales et résultats d'entreprises
-
Ukraine: dans une maison de retraite, des fins de vie bouleversées par la guerre
-
Les Bourses mondiales moroses, nouvelles tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis
-
Prisons: nouvelles attaques, des personnels ciblés
-
Au Niger, l'essor du solaire face à la pénurie d'électricité
-
Les Bourses européennes ouvrent en baisse, minées par les tensions commerciales
-
Dans un Cuba en crise, la loterie clandestine gagne des adeptes
-
Congrès des Ecologistes: un vote sans suspense mais pas sans critiques
-
Cambodge: la nouvelle vie sur les routes du tribunal des Khmers rouges
-
La pie se méfie de la nouveauté et les petits oiseaux en profitent
-
Barrages NBA: les Warriors de Curry passent en play-offs, Atlanta bute sur Orlando
-
C1/Inter-Bayern: Martinez tête couronnée contre Kane prince sans trône
-
C1: le Real Madrid et Mbappé en mission remontada face à Arsenal
-
Le président chinois Xi poursuit son offensive de charme par la Malaisie
-
Pommettes taillées au marteau: ces conseils de beauté 2.0 qui font mâle
-
Droits de douane: la Maison Blanche renvoie "la balle" à la Chine
-
Chine: l'économie a résisté au 1er trimestre avant la tempête Trump
-
Biden s'en prend à Trump dans son premier discours d'ex-président
-
Au Canada, premier débat très attendu à moins de deux semaines des législatives
-
Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961
-
Accord historique à l'OMS sur la préparation et la lutte contre les futures pandémies
-
De nouvelles restrictions aux exports de puces vers la Chine affectent Nvidia
-
Le géant minier canadien Barrick Gold contraint de fermer ses bureaux au Mali
-
République dominicaine: première plainte pour "homicide involontaire" après le drame de la discothèque
-
Foot/Droits TV: la Ligue rompt avec DAZN, ouvrant un abîme d'incertitudes
-
Trump ressuscite le fantôme de bases militaires américaines au Panama
-
C1: le Barça résiste à Dortmund et retrouve le dernier carré
-
C1: le PSG tremble, chute à Aston Villa mais retrouve les demi-finales
-
Wall Street termine en baisse, dans l'attente de nouvelles étapes de la guerre commerciale
-
Soudan: les paramilitaires annoncent un gouvernement rival après deux ans de guerre
-
Raids "sans précédent" en Europe, 200 arrestations et saisie de drogue
-
Le gouvernement veut récuperer 15 milliards d'euros sur la fraude en 2026
-
Dette: Bayrou diagnostique une "situation intolérable", sans s'avancer sur les solutions
-
Elus et usagers des lignes SNCF "dégradées" repartent déçus de leur montée à Paris
-
Le Hamas dit avoir perdu le contact avec le groupe détenant un otage israélo-américain
-
Pérou: l'ex-président Ollanta Humala condamné à 15 ans de prison dans l'affaire Odebrecht
-
Hermès devient la société de luxe la plus valorisée au monde, détrônant LVMH
-
La Bourse de Paris termine en hausse, sur fond d'incertitudes douanières
-
Hermès devient la première capitalisation boursière du CAC 40, devant LVMH
-
Prisons visées par des attaques: "pas de revendication", indique Darmanin
-
Hanouna a mis le cap vers M6, ses dirigeants saluent un "joueur d'équipe"
-
La guerre au Soudan entre dans sa troisième année sans issue en vue
-
Guerre commerciale: la Chine suspend les réceptions de Boeing, selon Bloomberg
-
Basket: le Parisien Nadir Hifi élu meilleur jeune joueur de l'Euroligue
-
Après 4 mois de prison, Pierre Palmade va être libéré sous bracelet
-
Mark Zuckerberg de retour à la barre pour défendre Meta
-
Wall Street ouvre en petite hausse, sans grande conviction
-
L'antiterrorisme saisi après de mystérieuses attaques visant des prisons
-
Foot/Droits TV: fin de la médiation entre la LFP et DAZN, pour quelle solution ?
-
Sébastien Cauet va faire son retour à la radio, sur Europe 2

Biden et son parti retrouvent des couleurs avant les législatives
Des réformes qui avancent, des sondages qui frémissent, et surtout un débat sur l'avortement qui n'en finit plus de plomber le camp républicain: avant les législatives de novembre, les démocrates américains et leur chef de file Joe Biden retrouvent des couleurs.
Le président des Etats-Unis veut chauffer ses troupes jeudi à l'occasion d'un rassemblement démocrate en proche banlieue de Washington.
Selon sa porte-parole Karine Jean-Pierre, il martèlera le "contraste" entre la vision démocrate de l'Amérique et celle qu'il prête aux républicains.
Pour résumer tout le mal qu'il pense des idées républicaines et en particulier de celles des partisans de l'ancien président, Joe Biden les qualifie désormais de "ultra MAGA" (MAGA pour "Make America Great Again", le slogan emblématique de Donald Trump).
Selon Karine Jean-Pierre, le camp conservateur veut "supprimer des droits", notamment en envisageant une interdiction de l'avortement sur tout le territoire, "défendre les super riches et les multinationales" et "démanteler" les systèmes d'aide sociale.
Les enquêtes d'opinion sont toujours à prendre avec des pincettes, néanmoins la tendance qui se dégage depuis un mois environ en faveur du camp démocrate semble franche.
Selon le site FiveThirtyEight, qui agrège des sondages, les électeurs souhaitant une victoire démocrate aux élections de mi-mandat étaient même le 24 août un peu plus nombreux (44%) que ceux espérant un succès des républicains (43,6%).
- Vague rouge ou surprise bleue? -
On est loin de la "vague rouge" (la couleur du parti conservateur) envisagée encore au début de l'été, quand la forte inflation semblait réduire à néant les chances du président et de son parti.
La victoire mercredi d'un démocrate dans un district très disputé de l'Etat de New York a été vue comme un indice supplémentaire du retournement de tendance.
Et certains commentateurs se demandent désormais si le démocrate de 79 ans - dont la cote de popularité remonte elle aussi depuis un plus bas début juillet - ne va pas faire mentir l'histoire électorale.
Traditionnellement en effet, le parti du président perd ces élections qui renouvellent tous les sièges de la Chambre des représentants et 35 des 100 sièges du Sénat.
Le plus important facteur dans ce nouvel élan ne doit rien à Joe Biden, bien au contraire: il s'agit de la fin du droit constitutionnel à l'avortement, décidée fin juillet par une Cour suprême très conservatrice façonnée par Donald Trump.
Alors qu'une majorité des Américains est favorable au droit à l'IVG, les démocrates sont décidés à faire de cette question un enjeu central du scrutin.
Le parti peut aussi se reposer sur d'indéniables avancées du programme présidentiel, notamment le vote de gigantesques dépenses en faveur de la lutte contre le changement climatique et pour l'innovation technologique.
Sans compter d'autres annonces fortes, qu'il s'agisse de la mort du leader d'Al-Qaïda suite à une frappe américaine, ou de l'effacement partiel d'une partie de la dette étudiante.
Sur le front de l'économie, l'inflation montre des signes de ralentissement, tandis que l'emploi reste florissant.
Un récent sondage très commenté, révélé par la chaîne NBC, indique même que la première préoccupation des électeurs serait désormais "les dangers pesant sur la démocratie", devant le coût de la vie - de quoi alimenter encore les espoirs des démocrates, alors que les partisans de l'ancien président continuent à prétendre que Joe Biden a "volé" son élection.
- Fébrilité -
Les républicains, eux, montrent des signes de fébrilité. Leur chef de file au Sénat, Mitch McConnell, estime que le parti conservateur a seulement une chance sur deux de ravir la majorité à la chambre haute du Congrès.
Est-ce cette tendance défavorable? Ou l'accumulation de procédures et enquêtes le visant? Toujours est-il que Donald Trump, qui ne porte par Mitch McConnell dans son coeur, s'est fendu mercredi d'un communiqué particulièrement virulent, le traitant de "pion" au service des démocrates.
Mais rien ne dit que tous les candidats du parti démocrate vont se vanter des réussites de Joe Biden ou s'afficher avec celui qui suscite chez de nombreux sympathisants républicains une franche détestation.
Dans certains scrutins serrés, les candidats du parti présidentiel gardent leurs distances. Marcy Kaptur, élue démocrate à la Chambre des représentants qui brigue sa réélection en Ohio, a ainsi diffusé un clip de campagne se concluant avec cette phrase: "Elle ne travaille pas pour Joe Biden. Elle travaille pour vous."
J.Pereira--PC