- Automobile: Nissan et Honda sur le point d'ouvrir les discussions pour fusionner
- Dans le ciel balte, les chasseurs ultramodernes de l'Otan pour dissuader la Russie
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" en France
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi
- Jour de validation des élections au Mozambique, menacé de "chaos"
- Guatemala: des familles d'une secte réclament le retour de 160 enfants secourus par les autorités
- Coupe de France: le PSG écarte difficilement Lens aux tirs au but
- Coupe de France: le PSG s'en sort aux tirs au but, Auxerre éliminé par Dunkerque
- Italie: l'Atalanta arrache une onzième victoire de suite
- Vendée Globe: Dalin reste au contact de Richomme à l'approche du cap Horn
- Foot: Liverpool surclasse Tottenham (6-3) et conforte sa première place
- Coupe de France: Auxerre sorti par Dunkerque, Marseille et Monaco déroulent
- Le nouvel homme fort de la Syrie annonce que toutes les armes seront placées sous le contrôle de l'Etat
- Espagne: vainqueur du FC Séville, le Real chippe la deuxième place au Barça
- Angleterre : fin de série pour Chelsea, United sombre
- Coupe de France: Marseille élimine Saint-Etienne sans trembler
- Le gouvernement Scholz veut faire toute la lumière sur l'attaque de Magdebourg
- Le nouvel homme fort de la Syrie reçoit le chef de la diplomatie turque
- Poutine promet encore plus de "destructions" à l'Ukraine après une attaque en Russie samedi
- Ski alpin: Odermatt remporte le géant d'Alta Badia, devant le surprenant Léo Anguenot
- Neige dans les Alpes: vigilance sur les routes mais "cadeau de Noël" en stations
- Le pape François persiste et condamne encore "la cruauté" des frappes contre Gaza
- Biathlon: le Norvégien Tarjei Boe remporte la mass start du Grand-Bornand
- Gaza: la Défense civile annonce 28 morts dans plusieurs frappes israéliennes
- Le pape François condamne de nouveau "la cruauté" des frappes contre Gaza
- Épisode neigeux "remarquable" dans les Alpes, quatre départements en vigilance orange
- Décès de Didier Pineau-Valencienne, figure du patronat industriel français
- Sur le Golan syrien annexé par Israël, la colonie "Trump Heights" veut s'agrandir
- L'Albanie va fermer TikTok pendant au moins un an
- Salvador: premier feu vert à la loi sur la relance de l'exploitation minière
- Ski alpin: Zubcic en tête du géant d'Alta Badia à mi-parcours
- Décès de Maïté, l'ex-animatrice de l'émission "La Cuisine des Mousquetaires"
- Après des années d'attente, le métro de Ho Chi Minh-Ville inauguré
- Derrière le populaire jeu "Balatro", un concepteur canadien qui joue solo
- Au Mozambique, la contestation n'a qu'un prénom: Venancio
- Gouvernement Bayrou: les préparatifs s'accélèrent
- Près de Damas, des Palestiniens se remémorent les exactions subies du temps d'Assad
- Coupe de France: pour le PSG, s'imposer à Lens pour passer l'hiver au chaud
- Angleterre: Chelsea, le candidat malgré lui
- NBA: les Celtics dominent les Bulls grâce à un Tatum inarrêtable
- Le donut, l'outil qui fait son trou pour des villes plus durables
- Tri des biodéchets: un geste qui reste à la portée d'une minorité de Français
- Vendée Globe: Richomme toujours en tête devant Dalin
- Bangladesh: après "la révolution", les minorités vivent dans la crainte
- Tunisie: les cueilleuses de plantes aromatiques en butte au changement climatique
- En Irak, les autorités resserrent la vis pour étendre l'interdiction de l'alcool
- Chez Emmaüs Défi, ils s'équipent neuf à petit prix, avant leur premier Noël chez eux
- Le gouvernement Scholz sous pression après l'attaque du Marché de Noël
- La composition du gouvernement Bayrou "avance"
- Boxe: encore vainqueur de Fury, Usyk reste le patron des lourds
Ukraine: Macron chez Poutine, en quête de désescalade
Emmanuel Macron est arrivé lundi à Moscou pour y rencontrer Vladimir Poutine, ouvrant une nouvelle semaine diplomatique chargée destinée à avancer vers une désescalade dans la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine.
Des dizaines de milliers de soldats russes campent toujours aux frontières de leur voisin pro-occidental, laissant craindre une nouvelle invasion. La Russie réclame encore et toujours que l'Otan quitte son voisinage comme garantie de sa sécurité en vue d'un apaisement.
Le président français sera le premier dirigeant occidental de premier plan à rencontrer le président russe depuis l'accroissement des tensions en décembre. Le lendemain, il ira à Kiev voir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé "très importante" la visite du président français.
"Macron a dit à Poutine qu'il venait avec des idées dans la quête d'une détente", s'est-il félicité avant de juger la situation "trop complexe pour s'attendre à des percées décisives après une seule rencontre".
Le président français s'est dit "lucide et déterminé" dans l'avion qui le conduisait à Moscou, jugeant lui aussi qu'à court terme, il n'y aura pas de solution. Dès lors, il s'agit "de réduire le champ des ambiguïtés pour voir où sont les points de désaccord et les points de convergence possibles".
Il a réaffirmé la position commune des Occidentaux, à savoir leur refus de mettre fin à la politique de porte ouverte de l'Otan, comme le réclame Moscou, qui veut des garanties que l'Ukraine ou d'autres de ses voisins ne rejoindront jamais l'Alliance.
"Nous avons à construire les termes d'une équation qui rend possible la désescalade sur le plan militaire", a constaté M. Macron. 125.000 soldats sont, selon lui, déployés aux frontières de la Russie et du Bélarus avec l’Ukraine.
- Sécurité russe "légitime" -
Américains et Européens proposent des discussions sur les inquiétudes de la Russie en matière de sécurité sans céder sur les points clés, militant pour des gestes de confiance comme des visites réciproques de sites militaires, ou encore des mesures de désarmement. Des propositions jugées "positives" mais "secondaires" par Moscou.
L'Ukraine, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, a fixé ses propres lignes rouges : "Pas de concessions sur l'intégrité territoriale" et "un retrait durable des forces russes de la frontière ukrainienne et des territoires occupés".
"Il ne faut jamais faire de compromis sur la question ukrainienne sans les Ukrainiens", a souligné M. Macron, tout en se disant "frappé du sang froid qu'a eu le président Zelensky ces dernières semaines".
La Russie a déjà annexé une partie de l'Ukraine en 2014, la péninsule de Crimée, après une révolution pro-occidentale à Kiev. Depuis la même année, des séparatistes pro-russes, soutenus par Moscou, sont aussi en guerre avec l'armée ukrainienne dans l'est du pays.
Un processus de paix, sous médiation franco-allemande, a permis de geler le front, mais le règlement politique est paralysé. M. Macron veut le relancer.
- Pas d'apocalypse -
Afin de coordonner la position occidentale, le président français s'est entretenu avec Joe Biden, le Premier ministre britannique Boris Johnson, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg et les dirigeants des trois pays baltes.
De son côté, l'Allemand Olaf Scholz, accusé de tiédeur dans son soutien à l'Ukraine, rencontrera lundi à Washington le président américain.
Les ministres britanniques des Affaires étrangères et de la Défense doivent se rendre quant à eux à Moscou cette semaine.
Pour leur part, les Etats-Unis continuent d'envoyer des renforts militaires en Europe.
Le renseignement américain a estimé que la Russie avait déjà 70% du dispositif nécessaire à une invasion à grande échelle de l'Ukraine.
D'autant que Moscou est en train de déployer un nombre indéterminé d'hommes, de blindés et d'avions au Bélarus, allié de la Russie et voisin de l'Ukraine, pour d'importants exercices militaires.
Se plaçant une fois encore en porte-à-faux avec l'urgence martelée par Washington, le chef de la diplomatie ukrainienne a appelé à ne pas écouter les prédictions "apocalyptiques", tout en se félicitant d'avoir une "armée puissante" et "un soutien international sans précédent".
L'Allemagne a elle annoncé lundi l'envoi de 350 soldats supplémentaires en Lituanie dans le cadre d'une opération de l'Otan.
T.Vitorino--PC