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Les partisans de Le Pen fustigent "l'extrémisme" de Zemmour
Les militants du Rassemblement national réunis à Reims ont salué samedi les propositions "concrètes" de leur candidate Marine Le Pen, qu'ils trouvent plus "posée" que son rival jugé "extrémiste" Eric Zemmour, lui aussi en meeting à 200 kilomètres, à Lille.
Pour son premier meeting de campagne, Marine Le Pen sourit à l'évocation de la ville de Reims, où ont été sacrés beaucoup de rois de France et où le président du RN Jordan Bardella entend la "sacrer" déjà présidente.
Parmi les 4.000 militants venus l'applaudir, Annick, 58 ans, cheffe d’entreprise en Bourgogne Franche-Comté, fait partie des "CSP+ dont on dit qu’ils ont rejoint Zemmour".
"Je vais bien économiquement mais il y a chez Marine Le Pen les valeurs, l'attachement à notre identité de Français" et une "image de fermeté", estime cette militante pour qui Eric Zemmour "est un extrémiste dans son attitude et ses propos".
La candidate d'extrême droite, qui a édulcoré son discours en renonçant à sortir de l'euro ou à supprimer la double nationalité, admet qu'Eric Zemmour la "recentre". Samedi, elle a suggéré à son rival de "faire le ménage" dans son mouvement, après l'avoir accusé de "communautarisme" et d'attirer dans sa campagne des "catholiques traditionalistes", des "païens et quelques nazis".
- "Moins agressive" -
Ses propos ont suscité quelques remous en interne, alors elle a rappelé qu'elle-même était catholique et qu'il y avait "des catholiques traditionalistes (au RN) mais pas organisés en chapelles pour peser sur le projet".
"En tout cas, ça ne va pas me faire changer de crèmerie", a réagi Agnès, 53 ans, parisienne et catholique "tradi". Elle reconnaît que les "bourgeois" du RN comme elle ont tendance à rejoindre Eric Zemmour mais elle "ne voit pas ce qu'il apporte de plus".
"Elle a changé Marine, elle est moins agressive que son père", estime Ghislaine, retraitée de 69 ans et "gilet jaune" dans l'Aisne.
A ses côtés, Jean-Pierre Arrougé, venu de Cambrai (Nord), vote Marine Le Pen au nom de "tous les gens qui ont du mal à boucler les fins de mois" et contre Emmanuel Macron "le président des riches", que Marine Le Pen a longuement attaqué en soirée.
Eric Zemmour, pour M. Arrougé, est "un sous-fifre de Macron". "On se demande s’il n’a pas été mis là pour diviser", ajoute Ghislaine. Quant aux élus RN partis chez Eric Zemmour, "ce sont des traîtres", dénoncent-ils.
Le jeune Pierre, adhérent depuis un an, salue les "mesures concrètes" de Marine Le Pen sur le pouvoir d'achat. Laetitia, employée à Cavaillon (Vaucluse), est "fidéle à Marine" qu'elle trouve "plus posée" qu'en 2017.
Mais elle "aimerait bien" que sa nièce Marion Maréchal, ancienne députée du département qui "penche" désormais pour Eric Zemmour, "reste au RN". Et elle rêve que les deux candidats "s’unissent" parce que "leurs idées c'est pareil".
- "Epreuves" de la vie -
Eric Zemmour, "il sort de l’œuf alors que Marine Le Pen elle a du métier" et "elle a appris" de son débat raté en 2017, fait valoir Michel, artisan taxi de 64 ans, écharpe "Marine présidente" autour du cou.
"On va gagner!", ont scandé les militants quand la candidate s'est approchée des 13 autocars bleus, floqués à son effigie, qui vont sillonner la France.
La salle s'est ensuite échauffée aux cris de "on est chez nous" quand l'eurodéputé Jean-Lin Lacapelle a présenté les mesures contre l'immigration et quand l'ancien magistrat Jean-Paul Garraud a promis de "rayer l'islamisme de la carte de France".
Exercice rare pour elle, Marine Le Pen s'est livrée à la fin de son discours sur les "épreuves" de sa vie dont elle s'est "relevée".
Brièvement interrompue par deux Femen qui ont tenté en vain de monter sur scène, elle a ironisé: "Profitez-en. Avec les islamistes vous ne verrez bientôt plus de femme nue".
Parmi les messages de soutien, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a salué chez la candidate un "grand guerrier expérimenté".
A distance de la réunion, quelque 130 manifestants de gauche ont protesté "contre le fascisme". "Tous ses discours se banalisent de plus en plus, le danger est là", estime Annette Léger, 68 ans, retraitée de Génération.s à Reims.
P.Mira--PC