
-
Coupe du Roi: le Real Madrid importe sa guerre contre l'arbitrage à Séville
-
Ligue 1: avant Arsenal, Paris perd son invincibilité face à Nice
-
Les Bourses mondiales terminent dans le vert à l'issue d'une semaine agitée
-
Wall Street termine en hausse après une semaine agitée
-
Est de la RDC: une semaine pour ébaucher la paix
-
Brésil : l'ex-président Collor de Mello envoyé en prison pour corruption
-
WRC: Rovanperä aux commandes du Rallye des îles Canaries devant quatre autres Toyota
-
Des stations-relais pour camions électriques, une solution pour décarboner le transport routier
-
Le FBI arrête une juge pour "entrave" à l'arrestation d'un migrant
-
Damas demande au Conseil de sécurité de l'ONU de "faire pression" sur Israël
-
Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington
-
Droits de douane: échanges "constructifs" malgré les tensions selon la patronne du FMI
-
Emmanuel Macron s'est recueilli devant la dépouille du pape
-
Nantes: la lycéenne tuée de 57 coups de couteau, le suspect ne donne "aucun mobile"
-
La place Saint-Pierre sous cloche avant les funérailles du pape
-
Un séisme en Equateur fait au moins 20 blessés
-
Trump dans l'avion pour Rome, premier voyage à l'étranger de son mandat
-
La Suède appelle l'Iran à "immédiatement" libérer un détenu suédo-iranien
-
Un tribunal nigérian confirme l'amende de 220 millions de dollars infligée à Meta
-
La Bourse de Paris finit en hausse
-
Afflux de colis chinois: des "mesures concrètes" attendues mardi, selon Bercy
-
Maltraitance animale: appel à une inspection généralisée des abattoirs
-
Poutine parle à l'émissaire américain de possibles "négociations directes" avec Kiev
-
La lutte contre la pollution de l'air progresse, l'Etat évite une nouvelle condamnation
-
Top 14: l'Usap ou la culture du maintien à la sauce catalane
-
Le journaliste de l'AFP Jacques Moalic, déporté au camp de Buchenwald, est mort à 102 ans
-
WTA 1000 de Madrid: Sabalenka et Zverev passent en deux sets, Medvedev qualifié sans jouer
-
Tour de France: Evenepoel contre un passage par Montmartre
-
Un général russe tué dans l'explosion d'une voiture près de Moscou
-
Droits de douane: le FMI appelle l'UE et les Etats-Unis à trouver un terrain d'entente
-
Un blessé, des bâtiments endommagés dans un séisme de magnitude 6,3 en Equateur
-
Bayer doute de l'avenir de son herbicide au glyphosate face aux poursuites judiciaires
-
Bayrou prescrit deux jours par mois imposés aux médecins dans les déserts médicaux
-
Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff
-
Lycéenne tuée à Nantes: les élèves, fleurs blanches à la main, rendent hommage aux victimes
-
Les efforts de l'État contre la pollution de l'air ont "porté leurs fruits", estime le Conseil d'État
-
Six nations: "On a envie de marquer" les Anglaises, déclare la centre des Bleues Gabrielle Vernier
-
La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape
-
Réseaux d'eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres
-
Le PAM annonce avoir "épuisé" ses stocks de nourriture à Gaza
-
WTA 1000 de Madrid: Sabalenka et Paolini passent en deux sets, Medvedev qualifié sans jouer
-
BYD double son bénéfice au premier trimestre, à plus d'un milliard d'euros
-
Elève tuée à Nantes: émotion et incompréhension au lycée au lendemain du drame
-
France Inter recrute Sophie Marceau pour une émission littéraire
-
Le gouvernement veut imposer jusqu'à deux jours par mois aux médecins dans les déserts médicaux
-
Dans la vallée de l'Arve, le Mont-Blanc surplombe une chape de pollution
-
Liège-Bastogne-Liège: dans les Ardennes, les Français reprennent des couleurs
-
"Il serait extrêmement décevant" que l'UE recule sur le climat, s'alarme la DG de la COP30
-
Lycéenne tuée à Nantes: le profil de l'agresseur questionne, vive émotion au lycée
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique

Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions
LFI et le RN évoquent à nouveau lundi la menace de la censure après l'annonce par le gouvernement d'un effort de 40 milliards d'euros pour le budget 2026 qui fera l'objet d'une conférence mardi, prélude à un long "dialogue" pour faire émerger un "consensus" improbable.
Dimanche, le ministre des Finances Eric Lombard a mis les pieds dans le plat en annonçant un effort "de 40 milliards d'euros" l'an prochain, sous forme "essentiellement" d'économies, pour réduire le déficit public de 5,4% du PIB - objectif 2025 - à 4,6% en 2026.
L'exécutif veut préparer les esprits à une France "en état d'alerte budgétaire". Mardi, François Bayrou réunira une conférence sur les finances publiques avec des parlementaires, des organismes de sécurité sociale ou encore des collectivités locales.
Mais pas d'annonce immédiate à attendre, si ce n'est la création de groupes de travail pour identifier les économies.
La conférence servira "à la fois à dire où on en est et où on veut aller. Après, il y aura trois mois, trois mois et demi, de mise au point, d'avancée, vers des décisions", a expliqué le Premier ministre au journal Le Parisien.
Du "dialogue avec toutes les parties prenantes" et destiné à faire émerger "un consensus", selon M. Lombard.
"Quarante milliards, c'est l'écart par rapport à la trajectoire naturelle du budget. Une autre façon de le dire, c'est que nous allons légèrement baisser la dépense publique, très légèrement, par rapport à son niveau de 2025", a-t-il relativisé lundi.
Mais point de consensus en vue. Au contraire, cette perspective a fait bondir, pour des raisons opposées, les oppositions qui remettent la censure sur le tapis.
Le Rassemblement national se dit favorable à des économies mais refuse qu'elles visent "les Français".
"Si le projet, c'est de demander aux Français de se serrer la ceinture sans que l'État n'aille sur le chemin des économies en matière d'immigration, de train de vie de l'État, des collectivités, nous nous emploierons à le censurer", a prévenu son vice-président Sébastien Chenu.
- Récession -
A l'inverse, la gauche s'inquiète de "l'impact récessif" de nouvelles économies sur une croissance déjà fragilisée par les incertitudes liées à la politique protectionniste des Etats-Unis.
"Il faut que cet effort soit calibré de telle manière à ne pas aboutir à une récession supplémentaire de celle résultant du contexte international", a alerté l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve.
A l'autre bout de la gauche, Jean-Luc Mélenchon (LFI) s'est indigné que "le peuple de France soit traité comme la Grèce en 2010", contrainte à une sévère cure d'austérité.
Et la gauche de s'insurger que le gouvernement refuse toujours d'envisager des hausses d'impôt pour les plus riches.
"Il y a 80 milliards d’économies à faire en revenant sur les cadeaux fiscaux depuis 2017", a réagi le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.
La gauche a fait notamment adopter à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à instaurer un impôt plancher sur le patrimoine des "ultra-riches" afin de s'assurer qu'ils payent au moins 2% de leur fortune en impôt. Ce texte, inspiré par les travaux de l'économiste Gabriel Zucman, sera débattu au Sénat à majorité de droite en juin.
Mais la gauche reste divisée sur l'opportunité de censurer rapidement le gouvernement.
Si LFI est "prête" à déposer une nouvelle motion de censure "dans les jours qui viennent", selon son coordinateur Manuel Bompard, le mouvement ne le fera qu'avec "la garantie qu'au moins les députés de gauche la votent".
Dans son collimateur, les socialistes qui avaient refusé de voter la censure sur le projet de budget 2025 et permis ainsi à François Bayrou de se maintenir. Dans la configuration de l'Assemblée nationale, une motion de censure ne peut en effet être adoptée que si une partie des socialistes la votent avec le reste de la gauche et le RN.
Mais avant de se prononcer, les socialistes veulent attendre, officiellement l'issue du conclave sur les retraites, et officieusement celle de leur propre congrès à la mi-juin à Nancy.
Comme l'exécutif envisage de ne pas convoquer de session extraordinaire du Parlement en juillet, cela pourrait renvoyer la question de la censure à l'automne... au moment des débats budgétaires.
G.M.Castelo--PC