
-
Les massifs de Savoie repassent en vigilance orange aux avalanches
-
C1 féminine: Lyon-Arsenal, l'ogre européen face au gourmand outsider
-
L'avenir incertain de la lecture humaine dans le livre audio
-
Guerre commerciale: répit sur les marchés avant le week-end pascal
-
Le coeur industriel de la Chine fébrile face aux taxes de Trump
-
Italie: deux personnes portées disparues suite aux intempéries
-
Sri Lanka: des milliers de pèlerins pour une exposition exceptionnelle d'une relique de Bouddha
-
Ukraine: nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain des discussions à Paris
-
Yémen: l'armée américaine dit avoir "détruit" un port pétrolier, les Houthis font état de 38 morts
-
Un demi-siècle d'équilibre aéronautique en jeu: Airbus et Boeing face à Trump
-
Netflix réjouit Wall Street avec des résultats trimestriels supérieurs aux attentes
-
Yémen: Washington annonce avoir "détruit" un port pétrolier, les Houthis font état de 20 morts
-
Trump réautorise la pêche commerciale dans un vaste sanctuaire marin du Pacifique
-
Deux morts lors d'une tuerie en Floride, le suspect est le fils d'une policière
-
Ligue Europa: l'OL finit en enfer chez Manchester (5-4)
-
Wall Street termine en ordre dispersé, à l'issue d'une séance en dents de scie
-
Enormes chutes de neige dans les Alpes, le risque d'avalanche perdure
-
Le boycott des mairies écologistes par Safran relance un débat sur la "réindustrialisation verte"
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds (étude)
-
Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à "en tirer le meilleur parti possible"
-
Trump attaque le président de la Fed et menace de le limoger
-
Première réunion à Paris entre Américains, Européens et Ukrainiens, rendez-vous à Londres
-
Qui est Kilmar Abrego Garcia, symbole des errements de la politique anti-migrants américaine
-
Présidentielle en Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam élu candidat du principal parti d'opposition
-
Trump sûr à "100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'UE sera trouvé
-
Ukraine: réunions en cascade à Paris avec Américains, Européens et Ukrainiens
-
La Bourse de Paris finit dans le rouge, entre tensions commerciales et BCE
-
Pour la justice américaine, Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet
-
USA: Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet, tranche une juge fédérale
-
Droits de douane: Meloni en mission délicate à Washington pour négocier au nom des Européens
-
24 Heures motos: Mélodie Coignard, pilote au nom de l'égalité hommes-femmes
-
Dans le Nord, la lutte antidrones est synonyme de "made in France"
-
Trump attaque le président de la Fed, "trop lent" à baisser les taux
-
Le pape, en sortie à Rome, dit vivre Pâques "comme il peut"
-
A Bourges, un piano piloté par l'intelligence artificielle improvise façon Keith Jarrett
-
Malgré les droits de douane, le FMI n'envisage pas de récession cette année
-
Pagaille dans les Alpes après d'énormes chutes de neige
-
Gisèle Pelicot va porter plainte contre Paris Match pour diffusion de "photos volées"
-
Le temps presse pour un accord sur le nucléaire, dit depuis l'Iran le chef de l'AEIA
-
Wall Street sans direction claire, entre rebond et résultats d'entreprise
-
LVMH espère un accord sur les droits de douane et veut rassurer sur la succession du PDG
-
Les Bourses naviguent à vue, entre politique monétaire et tensions commerciales
-
Wall Street ouvre sans direction claire, entre rebond et résultats d'entreprise
-
Cyclisme: le Tour femmes à cent jours d'une édition très prometteuse
-
Le portrait d'un enfant palestinien amputé remporte le World Press Photo
-
Au moins 40 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours
-
Prisons visées par des dégradations: "nuit calme", pas de piste privilégiée par les enquêteurs
-
50 ans après, le Cambodge commémore la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges
-
Le PDG de Nvidia à Pékin alors que la guerre commerciale menace les ventes
-
Sévères intempéries dans les Alpes en Suisse, France et Italie

Le ton remonte d'un cran entre Paris et Alger
Le ton est remonté d'un cran lundi entre la France et l'Algérie avec l'annonce, par Paris, de la décision des autorités algériennes d'expulser douze fonctionnaires français et la menace de représailles si Alger la maintenait.
L'Algérie a demandé à ces agents de quitter son territoire, a fait savoir lundi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, précisant que cette décision était une réponse à l'arrestation de trois ressortissants algériens en France.
Parmi les douze agents, certains sont fonctionnaires du ministère de l'Intérieur, a précisé à l'AFP une source diplomatique.
Vendredi, trois hommes, dont l'un employé de l'un des consulats d'Algérie en France, ont été mis en examen (inculpés) à Paris notamment pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste (Pnat) français.
Dans cette affaire qui concerne l'opposant au régime algérien exilé Amir Boukhors, un influenceur surnommé Amir DZ, ces hommes sont aussi poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Ils ont été placés en détention provisoire.
Dès samedi, le ministère algérien des Affaires étrangères avait dénoncé "l'argumentaire vermoulu et farfelu" du ministère de l'Intérieur français, fustigeant une "cabale judiciaire inadmissible" reposant "sur le seul fait que le téléphone mobile de l'agent consulaire inculpé aurait borné autour de l'adresse du domicile de l'énergumène" Amir Boukhors.
- Neuf mandats d'arrêt -
"Ce nouveau développement inadmissible et inqualifiable causera un grand dommage aux relations algéro-françaises", a prévenu le ministère.
Cet influenceur algérien, qui vit depuis 2016 en France, y a obtenu l'asile politique en 2023. Son pays le réclame pour le juger.
Alger a émis neuf mandats d'arrêt internationaux à son encontre, l'accusant d'escroquerie et d'infractions terroristes. En 2022, la justice française a refusé son extradition.
Âgé de 41 ans et suivi par plus d'un million d'abonnés sur TikTok, Amir DZ a été la cible "de deux agressions graves, une en 2022 et une autre dans la soirée du 29 avril 2024", le jour de son enlèvement en banlieue sud de Paris, avant d'être relâché le lendemain, selon son avocat Eric Plouvier.
Réagissant à l'expulsion annoncée d'employés de l'ambassade de France à Alger, en guise de rétorsion, Jean-Noël Barrot a demandé lundi aux autorités algériennes de "renoncer à ces mesures d'expulsion sans lien avec la procédure judiciaire en cours".
"Si la décision de renvoyer nos agents était maintenue, nous n'aurons d'autre choix que d'y répondre immédiatement", a-t-il averti.
Ces échanges tendus des derniers jours contrastent avec la volonté affichée tout récemment des deux pays de relancer leur relation bilatérale, qui se heurte à la difficulté de tisser des liens apaisés durablement.
Depuis des décennies, cette relation est marquée par des soubresauts diplomatiques.
Pourtant, le ministre des Affaires étrangères s'était entretenu début avril avec son homologue Ahmed Attaf et avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, pour faire part du souhait de la France de "tourner la page des tensions actuelles" depuis Alger.
- "Irritants" -
Quelques jours auparavant, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune avaient dépêché leurs ministres des Affaires étrangères pour clore une crise qui aura duré huit mois jour pour jour et avait précipité les deux pays près de la rupture diplomatique.
Celle-ci avait démarré fin juillet 2024 lorsque le président français avait apporté son soutien total à un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L'Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.
Puis, les tensions avaient été aggravées par "une série d'irritants", dont la question migratoire et l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.
S'agissant de l'arrestation et la mise en examen d'un agent consulaire algérien, le ministère des Affaires étrangères avait dès samedi protesté auprès de l'ambassadeur français Stéphane Romatet, reprochant notamment l'absence de "notification par le canal diplomatique".
"L'enlèvement est avéré y compris par un individu qui travaille à Créteil (en région parisienne, ndlr) au consulat général d'Algérie", a commenté dimanche le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
Il s'est en revanche montré prudent sur une éventuelle ingérence des autorités algériennes. "Le lien avec le pays n'est pas avéré", a-t-il dit, tout en soulignant qu'en tant que "pays souverain", "nous entendons que sur le sol français nos règles soient respectées".
Selon l'Intérieur, ce dernier se trouve lundi à Rabat, où il doit évoquer avec son homologue marocain leur coopération mutuelle face à la criminalité organisée ainsi que la question des laissez-passer consulaires, les relations étant désormais apaisées entre les deux pays.
R.Veloso--PC