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Attal et la gauche chargent Le Pen avant son meeting à Paris
Deux ans avant l'élection présidentielle, la condamnation judiciaire de Marine Le Pen fait monter la température politique: le RN rassemble ses soutiens à Paris, face au bloc central et à une partie de la gauche qui l'accusent d'être "un parti violent" qui "attaque les juges".
Le RN organise à partir de 15H00 place Vauban, à Paris, devant le dôme des Invalides un meeting de soutien à sa cheffe de file Marine Le Pen, condamnée en début de semaine pour détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires européens.
Les juges lui ont infligé une peine de quatre ans de prison, dont deux sous bracelet électronique, 100.000 euros d'amende et surtout cinq ans d'inéligibilité immédiate, qui compromettent sérieusement ses chances de concourir à une quatrième élection présidentielle en 2027.
Si un procès en appel a été promptement annoncé d'ici l'été 2026, le RN a rapidement appelé ses partisans à se mobiliser contre "la dictature des juges". Rhétorique encore reprise par son député Jean-Philippe Tanguy fustigeant dimanche sur BFMTV "une partie de cette magistrature qui s'oppose à la démocratie".
Le président de Renaissance Gabriel Attal, a répliqué depuis Saint-Denis en ouverture d'un meeting de son parti, entouré de ses alliés Edouard Philippe et François Bayrou, s'en prenant à "l'extrême droite qui se réunit aujourd'hui pour attaquer nos juges, attaquer nos institutions".
"Nous, ici, nous ne disqualifierons jamais une décision de justice", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre avait pour sa part estimé, dans un entretien au Parisien, qu'il n'était "ni sain ni souhaitable" d'organiser un rassemblement pour protester contre une décision de justice.
- "Le vernis craque" -
"Chassez le naturel, il revient au galop", a raillé le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, relevant sur Radio J que "quand il a de vraies difficultés, on voit à nouveau que le vernis du RN craque" et révèle un "parti extrémiste, qui ne veut pas respecter les institutions".
Propos semblable à ceux de Manuel Bompard, pour qui "l'extrême droite montre son vrai visage", celui d'un "parti violent qui menace y compris les juges quand les décisions prises par la justice ne leur conviennent pas". Le coordinateur de La France insoumise s'exprimait en début d'après-midi depuis la place de la République, toujours dans la capitale, où quelques centaines de personnes participaient à une contre-manifestation avant le meeting du RN.
Une initiative lancée d'abord par Marine Tondelier pour "ne pas avoir que des images de Marine Le Pen toute la journée", a expliqué la patronne des Ecologistes, regrettant l'absence des socialistes et des communistes.
Un peu plus tôt le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, avait expliqué sur France 3 ne pas vouloir "donner le sentiment que ce serait une manifestation qui aurait un caractère politique". Son parti sera en revanche présent "la semaine prochaine" à une autre manifestation "à l'appel des syndicats, des ONG, des associations", a-t-il ajouté.
Tout plutôt que de "donner prétexte à Marine Le Pen pour dire +vous avez d'un côté la gauche qui défend les magistrats et de l'autre vous avez la droite et l'extrême droite qui s'en méfient+".
- "Ambiance pacifique" -
Mais la triple candidate malheureuse à l'Elysée a déjà donné le ton cette semaine devant ses troupes à l'Assemblée: "Nous ne laisserons pas les Français se faire voler l'élection présidentielle".
Et si son député Thomas Ménagé a assuré que ses partisans "ont envie de se réunir dans une ambiance démocratique, pacifique", les autorités restent sur leurs gardes: de source policière, 8.000 personnes sont attendues au meeting du RN, avec la présence possible en marge de ce rassemblement de militants d'ultragauche, mais aussi d'ultradroite.
Mme Le Pen doit y prendre la parole la dernière, après son lieutenant Louis Aliot, son allié Eric Ciotti et son dauphin Jordan Bardella.
Au même moment ou presque, M. Attal prononcera également un discours devant quelques milliers de sympathisants pour clore son meeting à Saint-Denis, prévu de longue date mais dont le ton et le mot d'ordre ont changé au vu de l'actualité, pour défendre "l'État de droit" ainsi que "la démocratie et nos valeurs".
T.Resende--PC