
-
Ligue 1 : Lyon bat Lille et s'accroche à son objectif de Ligue des Champions
-
Espagne: le Real Madrid surpris par Valence, le Barça rate le coche
-
L1: Brest terrasse Monaco et rêve de nouveau d'Europe
-
Ligue 1: le PSG empoche un 13e titre avant son printemps européen
-
A Bamako, jour de tristesse après le décès du légendaire chanteur et musicien malien Amadou
-
En Irlande, une école pour préserver la tradition des toits de chaume
-
A Cuba, le pari du solaire pour tenter de sortir de la crise énergétique
-
Champions Cup: Toulon se fait un peu peur, Castres arrache son billet en quarts
-
Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une "faible" réaction américaine
-
Manifestations à travers les Etats-Unis contre la politique de Trump et Musk
-
Des soignants agressés dans une clinique de la banlieue de Lyon
-
Contre les pesticides, une grande marche réunit scientifiques, écologistes et victimes à Paris
-
"Tenez bon", lance Trump pour l'entrée en vigueur des droits de douane de 10%
-
L'industrie horlogère suisse craint de payer cher les droits de douane de Donald Trump
-
Ces personnes qui n'ont pas de voix intérieure
-
Mort du chanteur Amadou: "un être rare et un guitariste inouï", salue Matthieu Chedid
-
RN: avant le meeting à Paris, rassemblement clairsemé à Marseille
-
Tennis: "Ce que je vis est un peu injuste", estime Sinner
-
L'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute et abus de biens sociaux
-
Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués selon le Croissant-Rouge
-
Nouvelle aide de la marine indienne à la Birmanie dévastée par un séisme
-
Les alliés de la Finlande s'intéressent à ses abris anti-bombardements
-
A Monaco, la bataille du comptable, du magnat et du prince ne fait que commencer
-
Corée du Sud: manifestations pour dénoncer la destitution de l'ex-président Yoon
-
Une feuille de route pour financer le programme de Trump débattue au Sénat
-
SNCF: un influent collectif de contrôleurs soutient la grève des 9 au 11 mai
-
Le Premier ministre indien Modi conclut des accords de défense et sur l'énergie avec le Sri Lanka
-
Les produits du monde entier visés par une surtaxe de 10% à l'entrée des Etats-Unis
-
Champions Cup: Capuozzo, état de grâce et "de plénitude"
-
F1: Verstappen tient tête aux McLaren et décroche une pole "inattendue"
-
Foot: l'Allemand Thomas Müller annonce son départ du Bayern Munich après 25 ans de présence
-
Tour des Flandres: Mads Pedersen, le troisième homme, repart en chasse
-
Tir à l'arc: Lisa Barbelin, l'arc et la fac
-
L'Ukraine endeuillée par une frappe russe, au moins 18 morts dont 9 enfants
-
NBA: Houston stoppe OKC, les Celtics rois des paniers à 3 points
-
NHL: Ovechkin égale le record du nombre de buts en NHL de Gretzky
-
Ligue 1: deuxième balle de titre pour le PSG
-
Kim Jong Un essaie un nouveau fusil de précision
-
NBA: Morant écope d'une amende pour un geste mimant une arme à feu
-
Ligue 1: série noire pour Nice qui se saborde contre Nantes
-
Ligue des nations: les Bleues poursuivent leur dynamique contre la Suisse
-
La hausse des droits de douane "frappe les vulnérables et les pauvres" dénonce l'ONU commerce et développement
-
TikTok: Trump reporte encore l'échéance, ByteDance évoque des "questions clefs" à résoudre
-
Mali: décès d'Amadou du légendaire duo de musiciens aveugles Amadou et Mariam
-
Venezuela: 16 tonnes de cocaïne saisies près de la Colombie depuis mars
-
Droits de douane: Wall Street dégringole de près de 6% à la clôture
-
Nouvelles accusations contre P. Diddy avant son procès pour trafic sexuel
-
Deuxième journée de très forte baisse du pétrole, face aux attaques douanières
-
Droits de douane: comment l'UE peut répliquer à Trump ?
-
Trump seul maître à bord

Bissau : le président Embalo réchappe à un nouveau coup de force en Afrique de l'Ouest
Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a réchappé mardi à une tentative de coup d'Etat qui a fait de nombreux morts selon lui, dernier en date d'une série de coups de force à travers l'Afrique de l'Ouest.
M. Embalo, un ancien général arrivé en 2020 à la tête de ce petit pays à l'histoire politique jalonnée de tels évènements, s'est présenté mardi soir devant la presse indemne et serein, après être resté coincé avec les ministres dans le palais du gouvernement, théâtre pendant plusieurs heures l'après-midi d'échanges de tirs nourris.
Le chef de l'Etat et les membres du gouvernement ont été surpris à l'intérieur du palais, le siège des ministères où se déroulait un conseil des ministres extraordinaire, par des hommes en armes aux motivations encore mal connues, selon les témoignages. Il s'agissait de "tuer le président de la République et tout le cabinet", a-t-il dit.
Il s'est retrouvé "sous des tirs nourris d'armes lourdes pendant cinq heures", aux côtés de son aide de camp, de deux gardes du corps et d'une ministre, tandis que les combats faisaient rage, a-t-il raconté.
Il y a eu "beaucoup de morts", a-t-il déclaré.
Après plusieurs heures de confusion et de rumeurs, le président a été tiré d'affaire. "Tout va bien", a-t-il dit dans un bref échange téléphonique avec l'AFP, à un moment où il se trouvait semble-t-il toujours au palais du gouvernement. Puis ses services ont annoncé son retour au palais présidentiel et lui-même a tweeté : "Je vais bien Alhamdoulillah (Dieu merci). La situation est sous contrôle gouvernemental".
M. Embalo a fait état de premières arrestations.
- Putschs et corruption -
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a condamné "cette tentative de coup d'Etat". Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa "grande inquiétude". Les deux organisations ont paru désigner les militaires comme en ayant été les responsables car chargés de la sécurité du président et du gouvernement.
La part prise par l'armée, qui joue un rôle prééminent dans ce pays à l'histoire troublée, donnait lieu à toutes les conjectures.
La Guinée-Bissau, une petite nation d'environ deux millions d'habitants frontalière du Sénégal et de la Guinée, est abonnée aux coups de force. Depuis son indépendance du Portugal en 1974, elle a connu quatre putschs (le dernier en 2012), une kyrielle de tentatives de coup d'Etat et une valse des gouvernements.
Depuis 2014, elle s'est engagée vers un retour à l'ordre constitutionnel, ce qui ne l'a pas préservée des turbulences, mais sans violences.
Le pays pâtit d'une corruption endémique. Il passe aussi pour être une plaque tournante du trafic de cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe.
Depuis début 2020, Umaro Sissoco Embalo, un ancien général, est le chef de l'Etat, à la suite d'une présidentielle au résultat toujours contesté par le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap Vert (PAIGC), une formation dominante depuis l'indépendance.
M. Embalo, 49 ans, avait forcé son destin en février 2020 en mettant l'écharpe de président et en s'installant au palais présidentiel, malgré la persistance de la contestation.
Depuis des mois, il est à couteaux tirés avec le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam et la menace d'un limogeage de ce dernier et d'une dissolution du parlement pèse sur la vie politique.
Les évènements de mardi évoquent immanquablement les putschs en série qui agitent l'Afrique de l'Ouest depuis 2020 : au Mali en août de cette année-là et à nouveau en mai 2021, en Guinée en septembre 2021 et au Burkina Faso en janvier de cette année.
M. Embalo est à nouveau appelé à prendre part cette semaine à un sommet des dirigeants ouest-africains où doit être évoquée la situation dans ces différents pays.
Avant le dénouement, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres disait ne pas connaître les détails de l'affaire. Mais, ajoutait-il, "nous assistons à une multiplication terrible des coups d'Etat".
A.Silveira--PC