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"Bas les pattes": des milliers d'Américains manifestent contre Trump
Des milliers d'Américains ont manifesté samedi contre Donald Trump, y compris à Washington, pour la première mobilisation d'ampleur depuis le retour au pouvoir du milliardaire fin janvier.
De Boston (nord-est) à Houston (sud) et de la Floride (sud-est) au Colorado (ouest), une série de mouvements citoyens de gauche avaient appelé à manifester contre ce qu'ils qualifient d'"accaparement du pouvoir" par le président républicain.
Un des principaux rassemblements s'est déroulé au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l'obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche, dans une atmosphère bon enfant.
Des milliers de personnes s'y sont rassemblées à la mi-journée, brandissant des pancartes avec des messages comme "pas touche à la Sécurité sociale" ou "le fascisme est arrivé", ainsi que des drapeaux américains à l'envers - à l'origine un signal de détresse dans l'armée devenu un signe de protestation politique.
"Ils sont en train d'abattre la démocratie", a déclaré à l'AFP, en référence à Donald Trump et Elon Musk, Margie, 64 ans, une retraitée de la fonction publique, portant une cagoule tricotée rose et turquoise évoquant un masque à gaz.
"C'est extrêmement inquiétant de voir tout ce qui arrive à nos institutions, et l'équilibre des pouvoirs complètement bouleversé sur tous les plans, de l'environnement aux droits individuels", a abondé Jane Ellen Saums, 66 ans, qui travaille dans l'immobilier à Fairfax, près de Washington.
Les organisateurs attendaient 20.000 personnes dans la capitale fédérale mais ont affirmé samedi après-midi que la participation était beaucoup plus élevée.
- "Pas à vendre" -
Outre les importants contingents de retraités, en particulier de la fonction publique, ont afflué de nombreux jeunes, y compris des enfants avec leurs parents.
"La démocratie n'est pas à vendre", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par un père de famille, avec son fils dans une poussette.
Plusieurs ténors démocrates ont pris la parole.
"Aucune personne dotée de sens moral ne veut d'un dictateur sabotant l'économie qui connaît le prix de tout et la valeur de rien", a déclaré l'élu de la Chambre des représentants Jamie Raskin.
Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump invoque la légitimité populaire pour justifier son interventionnisme tous azimuts, au nom d'une conception maximaliste des prérogatives de l'exécutif.
"Donald Trump et Elon Musk pensent que ce pays leur appartient. Ils prennent tout ce sur quoi ils peuvent faire main basse et mettent le monde au défi de les arrêter", peut-on lire dans un communiqué publié sur le site d'un des mouvements organisateurs de la manifestation, Indivisible.
"Samedi 5 avril, nous descendons dans la rue dans tout le pays pour résister avec un message clair: bas les pattes!", affirme-t-il.
- "Pas de roi aux USA" -
Parmi les griefs d'une partie de la population figurent les coupes dans les aides sociales, l'éducation ou la recherche, ainsi que les licenciements de milliers de fonctionnaires.
Beaucoup d'électeurs démocrates reprochent à leur parti d'être inaudible ou impuissant face aux coups de boutoir de l'administration Trump.
Abbott Sherwin, un étudiant de 19 ans de Caroline du Nord (sud-est) venu manifester avec son père, a déploré "une grande déconnexion" entre les élus démocrates et les jeunes. "Beaucoup, surtout parmi les plus progressistes, pensent que le Parti démocrate se dégonfle, essaie d'être trop modéré et ne défend pas vraiment nos droits", a-t-il souligné.
A New York, où l'affluence était également significative, une manifestante qui travaille dans l'éducation supérieure, Rachael Nevins, s'est dite "très inquiète des attaques contre la connaissance", en particulier des gels de bourses pour les chercheurs et les étudiants.
A Denver, au Colorado, une pancarte proclamait "Pas de roi aux USA".
Des manifestations similaires se sont tenues à travers le monde, notamment à Berlin, Paris, Rome et Londres.
Donald Trump passe le week-end chez lui en Floride.
"J'aurais aimé qu'il soit là plutôt qu'à un tournoi de golf (dans sa propriété de) Mar-a-Lago, et qu'il voie que les gens sont dans la rue", déclare Townley, une femme de 62 ans qui n'a pas donné son nom de famille.
"Ca fait du bien de voir autant de gens", abonde Annette, qui à 39 ans vient de perdre son emploi de contractuelle avec l'Etat. "Mais ça ne suffit pas (...) Les gens ne se mobiliseront pas tant qu'ils ne sont pas victimes personnellement", de la politique trumpiste, prévoit-elle.
G.Machado--PC