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Procès du RN: Marine Le Pen fixée sur son sort et son avenir politique
Inéligible tout de suite, ou pas ? L'avenir politique immédiat de Marine Le Pen, et notamment sa participation à la présidentielle de 2027, est suspendu à la décision qui sera rendue lundi matin par le tribunal de Paris.
Le tribunal commencera à rendre son jugement à 10H00 - la lecture devrait durer au moins deux heures. Marine Le Pen sera présente, selon son avocat Me Rodolphe Bosselut.
Au terme de deux mois de procès (30 septembre-27 novembre) et à la surprise générale, l'accusation avait requis à l'encontre de la cheffe de file de l'extrême droite une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (s'appliquant immédiatement, même en cas d'appel) en plus de cinq ans de prison dont deux ferme (une peine aménageable), ainsi que 300.000 euros d'amende.
La peine d'inéligibilité était attendue car elle est obligatoire pour le détournement de fonds publics (le délit reproché à Marine Le Pen), mais l'exécution provisoire l'était beaucoup moins.
- "Un monde peut s'effondrer" -
"Je pense que la volonté du parquet est de priver les Français de la capacité de voter pour ceux qu'ils souhaitent", c'est "ma mort politique qu'on réclame", avait directement réagi Marine Le Pen, qui se croyait jusque-là protégée par la possibilité de faire appel.
Si elle est condamnée, vu les délais habituels de la justice, on peut imaginer que son second procès se tienne dans au moins un an, soit une décision pas avant l'automne 2026, quelques mois avant la présidentielle.
Mais si elle est déjà officiellement inéligible durant cette période, cela risque de perturber sa marche vers l'élection : "ça fait une préparation à la présidentielle particulière, quand même", reconnaissait un membre de sa garde rapprochée la semaine dernière, parlant d'"épée de Damoclès". "Lundi, c'est un monde qui peut s'effondrer".
Selon un sondage Ifop pour le JDD publié ce week-end, si une élection présidentielle se tenait aujourd'hui, la cheffe de file du Rassemblement national arriverait largement en tête au premier tour, avec entre 34% et 37% des intentions de vote en fonction des candidats face à elle.
- "Jeu démocratique" -
Le tribunal a bien en tête les enjeux inédits de sa décision.
Notamment parce que Marine Le Pen a passé une grande partie de son procès à leur expliquer "la réalité" de la vie politique. En balayant en bloc les accusations de "système" mis en place pendant près de 15 ans dans son parti pour payer avec l'argent de l'Europe des assistants parlementaires "fictifs" qui auraient en vérité travaillé pour le RN (ex-Front national).
Ses 24 coprévenus (plus le parti, contre qui une amende de 4,3 millions d'euros, dont 2 millions ferme a été requise) - neuf ex-eurodéputés frontistes et leurs 12 anciens assistants parlementaires - ont quasi unanimement suivi sa ligne, malgré un dossier parfois accablant.
Si le tribunal décide qu'elle est coupable, jugera-t-il, comme l'accusation, les faits assez graves pour justifier de potentiellement "priver" les Français de candidate, comme leur avait dit Marine Le Pen lors de son dernier interrogatoire ?
La justice ne peut pas être comptable des "ambitions" politiques de chacun, avaient justifié les procureurs dans leurs réquisitions, en demandant l'inéligibilité immédiate pour tous les prévenus.
Il n'y a pas d'"acharnement" contre le parti et la triple candidate à la présidentielle, mais "dans une enceinte judiciaire", "le droit s'applique à tous", avaient-ils soutenu.
Selon eux, le "système" mis en place pour le parti en vue de "soulager les finances" est "inédit". De par sa durée - 2004 à 2016 -, son ampleur - 4,5 millions de préjudice estimé -, et ce caractère "organisé" qui s'est "renforcé" quand Marine le Pen a pris la tête du parti en 2011 - et ne s'est arrêté qu'après un signalement du Parlement européen.
Une "atteinte grave et durable aux règles du jeu démocratique", a dit l'accusation.
"Si je suis interdite de me présenter avec exécution provisoire, c'est-à-dire avec l'impossibilité en réalité que mon appel puisse avoir une influence sur la décision qui a été prise", a encore récemment estimé de son côté Mme Le Pen, "ce serait incontestablement une décision profondément anti-démocratique".
F.Moura--PC