
-
La Bourse de Paris en repli avant les annonces douanières de Trump
-
Eric Coquerel (LFI) ira à Bercy pour consulter "le dossier fiscal de Bolloré"
-
Cacao: le prix d'achat aux planteurs ivoiriens relevé de 22,2%, nouveau record
-
Wall Street ouvre en nette baisse avant les droits de douane
-
Au Nigeria, le président remplace les dirigeants de la compagnie pétrolière nationale
-
Mort de Jean-Yves Haberer, qui a mené le Crédit Lyonnais à la quasi-faillite
-
Soupçons d'abus de biens sociaux: l'homme d'affaires Michel Ohayon et d'ex-subordonnés en garde à vue
-
Cybersécurité: le directeur général de l'Anssi prône "la maîtrise de technologies clés"
-
La Chine teste les points faibles de Taïwan lors de nouvelles manoeuvres militaires "paralysantes"
-
Le Pen: le calendrier judiciaire s'accélère, le RN satisfait
-
Michel Drucker: la retraite dans "un an ou deux"... ou jamais?
-
Avenir industriel de Fos: ouverture d'un débat public global, une première en France
-
Warner présente le "Superman" nouveau et le dernier film de DiCaprio au salon CinemaCon
-
Espagne: accusé d'avoir dissimulé des revenus, Ancelotti assure n'avoir jamais voulu frauder
-
Foot: l'international français Ben Yedder signe en Iran, au Sepahan SC
-
Mort à 65 ans Val Kilmer, anti-héros hollywoodien de "Top Gun" aux "Doors"
-
Salvador: le président Bukele fier de son alliance de la "poigne de fer" avec Trump
-
Israël annonce vouloir s'emparer de "larges zones" de Gaza
-
"Comme vivre en enfer" : à Mandalay en Birmanie, un monastère bouddhiste dévasté par le séisme
-
Trump prêt à lancer la mère de toutes les batailles commerciales
-
Taïwan: manoeuvres militaires de Pékin pour simuler des "frappes" et un "blocus"
-
NBA: Curry épatant, les Wolves gagnent à Denver au bout du suspense
-
Mort à 65 ans de Val Kilmer, héros de "Batman Forever" et "Top Gun"
-
Israël annonce l'extension de ses opérations militaires dans la bande de Gaza
-
Les jeunes, angle mort de la lutte contre le gaspillage alimentaire en France
-
Birmanie: la junte annonce reprendre ses "activités" face aux rebelles
-
A Paris, des vestiges de l'histoire plurimillénaire de Gaza, menacée par la guerre
-
Mort à 65 ans de l'acteur américain Val Kilmer (presse)
-
"Un marché assez chaotique": les boutiques de CBD dans le brouillard
-
L'Australie confrontée à une "guerre du tabac"
-
À la lutte pour le maintien, Reims veut "jouer le coup à fond" en Coupe de France
-
Le dérapage contrôlé dans les dunes, une passion saoudienne
-
En Asie centrale, l'inexorable exode des Russes
-
L'Assemblée s'empare de la sensible réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille
-
En pleine campagne au Yémen, Trump dépêche un 2e porte-avions au Moyen-Orient
-
La Grèce dévoile un vaste plan de modernisation de son armée
-
Royaume-Uni: l'autorisation de voyage électronique s'impose aux visiteurs européens
-
Jeu vidéo: Nintendo va en dire davantage sur la console Switch 2, la date de sortie espérée
-
L'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti jugé pour fraude fiscale
-
Du Wisconsin à la Floride, premiers tests électoraux pour Trump et Musk
-
Pékin lance de grandes manoeuvres militaires dans le détroit de Taïwan
-
Guinée: la junte fixe le référendum sur la Constitution au 21 septembre
-
Au Niger, la junte libère d'anciens ministres du régime renversé
-
Coupe de France: le PSG se fait peur avant de renverser Dunkerque
-
Angleterre: le joyau Saka brille pour son retour avec Arsenal
-
Wall Street finit en ordre dispersé dans l'attente de nouveaux droits de douane américains
-
Venezuela: l'opposition réaffirme la souveraineté du pays sur la région disputée de l'Essequibo
-
Un responsable du Hezbollah tué dans un raid israélien près de Beyrouth
-
Basket: le projet de la NBA en Europe en questions
-
Afrique du Sud: manifestations après le viol d'une fillette

Sommet Ukraine : unanimité contre la levée des sanctions visant la Russie, Paris et Londres au coeur des garanties de sécurité
Les alliés européens de l'Ukraine réunis jeudi à Paris se sont prononcés à l'unanimité contre toute levée des sanctions imposées à la Russie, tandis que la France et le Royaume-Uni sont prêts à déployer des troupes en Ukraine en tant que "garantie de sécurité".
Dans cette perspective,une mission franco-britannique se rendra "dans les prochains jours en Ukraine", a annoncé le président français Emmanuel Macron, Paris et Londres étant désormais les "pilotes" de la mobilisation en faveur de ce pays, dans sa quatrième année de guerre face à l'invasion russe à grande échelle.
Cette mission devra également préparer "ce que sera le format de l'armée ukrainienne", qui reste la principale "garantie de sécurité" de Kiev, a-t-il précisé à l'issue de ce sommet ayant réuni une trentaine d'Etats.
Sur le volet économique, les pays soutenant l'Ukraine ont "acté de manière unanime" qu'il ne fallait pas abandonner les sanctions contre Moscou, alors que Washington l'envisage, a assuré Emmanuel Macron.
- "Consensus" -
"Il y a un consensus sur le fait que ce n'est pas le moment de lever les sanctions", a martelé le Premier ministre britannique Keith Starmer. "Au contraire, nous avons discuté de la façon de les renforcer", a-t-il ajouté, se réjouissant par ailleurs de voir l'Europe "se mobiliser" pour la paix en Ukraine "à une échelle inédite depuis des décennies".
Ce serait "une grave erreur" de les supprimer, a renchéri dans une déclaration séparée le chancelier allemand Olaf Scholz, "cela n'a aucun sens tant que la paix n'est pas réellement rétablie et nous en sommes malheureusement encore loin".
A un moment où la Russie est engagée depuis plusieurs semaines dans des discussions avec Washington, qui veut obtenir à tout prix une trêve en Ukraine, les participants au sommet dans la capitale française se sont montrés très méfiants. A l'instar du président ukrainien Volodymyr Zelensky, lequel a assuré que la Russie ne voulait "aucun type de paix".
"L'Ukraine avait eu le courage d'accepter un cessez-le-feu inconditionnel. Il n'y a eu aucune réponse russe mais des conditions nouvelles (posées par Moscou, ndlr) et des frappes s'intensifiant" en Ukraine, a résumé le président Macron, fustigeant la stratégie du Kremlin : "Faire semblant d'ouvrir des négociations pour décourager l'adversaire et intensifier les attaques".
Sous pression américaine, Kiev a accepté le 11 mars une cessation de 30 jours des combats. Mardi, à l'issue de pourparlers en Arabie saoudite par l'intermédiaire de Washington, un accord a été annoncé pour déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques.
Mais Moscou a réclamé la levée des restrictions sur les exportations agricoles russes, une idée soutenue par la Maison Blanche.
- "Forces de réassurance" -
Le sommet de Paris avait pour objectif d'affirmer la position de l'Ukraine et de ses soutiens tandis que Russes et Américains se parlent en direct et à "finaliser" des "garanties de sécurité" pour les Ukrainiens en cas d'hypothétique paix.
La proposition franco-britannique de déployer des contingents européens en Ukraine "ne fait pas l'unanimité", a reconnu le président français, qui a toutefois promis qu'il y aurait "une force de réassurance de plusieurs pays européens" en cas de paix et que celle-ci ne dégarnirait pas le flanc oriental de l'Otan.
Ces troupes n'auraient "pas vocation à être des forces de maintien de la paix, à être présentes le long de la ligne de contact ou à se substituer aux forces ukrainiennes", a-t-il répété. Elles seraient envoyées dans "certains endroits stratégiques préidentifiés avec les Ukrainiens" et auraient un "caractère de dissuasion", a-t-il dit.
Le sommet de la "coalition des volontaires", selon l'expression d'Emmanuel Macron, a duré plus de trois à heures à l'Elysée.
Parmi les dirigeants des pays de l'Union européenne et/ou de l'Otan qui étaient présents figuraient, outre M. Scholz, la cheffe du gouvernement en Italie Giorgia Meloni et le Premier ministre polonais Donald Tusk mais aussi le vice-président turc Cevdet Yilmaz.
Ce sommet est intervenu après une série de rencontres politiques et militaires organisées depuis mi-février par Paris et Londres, parallèlement au processus de négociations engagé par l'administration Trump avec Kiev, d'une part, et Moscou, d'autre part.
S.Pimentel--PC