
-
Gérard Depardieu conteste à son procès "s'amuser à peloter" des femmes
-
Contrôle des Ehpad: des "sanctions graves" contre 55 établissements, annonce la ministre
-
Soudan: des observateurs accusent l'armée d'une frappe meurtrière sur un marché du Darfour
-
Au Royaume-Uni, l'actualité locale retrouve le moral grâce à des startups
-
Le procès d'une ex-membre de la Fraction armée rouge débute en Allemagne
-
Un entrepreneur rachète Tupperware France et veut relancer la marque en Europe
-
Foot: Platini et Blatter de nouveau acquittés en appel en Suisse
-
SNCF: Sud-Rail dépose un préavis de grève du 17 avril au 2 juin
-
Pollution industrielle à Fos: ArcelorMittal mis en examen pour mise en danger de la vie d'autrui
-
NBA: les Lakers encore battus, les Nuggets renversés par les Bulls
-
Ukraine: la Russie dit vouloir poursuivre le dialogue avec Washington et y associer l'ONU
-
Un yatch de luxe aux enchères jeudi à La Ciotat au profit de l'Etat
-
Mort du petit Emile: quatre personnes dont ses grands-parents en garde à vue
-
Les ventes de Tesla divisées par deux en Europe
-
La Corée du Sud lutte contre des feux de forêt meurtriers
-
La FNSEA en congrès pour tourner la page des élections et remobiliser les troupes
-
Soupçons de financement libyen: place au réquisitoire contre Nicolas Sarkozy et onze autres prévenus
-
Innocenté après 46 ans dans le couloir de la mort, un Japonais obtient 1,2 million d'euros de dommages et intérêts
-
Une ex-membre de la Fraction armée rouge en procès après trente ans de cavale
-
Gaza: un journaliste d'Al Jazeera tué, opérations au sol de l'armée israélienne
-
Foot: verdict attendu en appel pour Platini et Blatter
-
Justice des mineurs: au Sénat, l'alliance gouvernementale au défi de son unité sur un texte d'Attal
-
Au Brésil, l'avenir judiciaire de Bolsonaro entre les mains de la Cour suprême
-
Salvador: recours contre l'incarcération de migrants vénézuéliens expulsés par les Etats-Unis
-
Tennis/Miami: Zverev et Fils ont rendez-vous en huitièmes, Gauff cale à la porte des quarts
-
Dictature en Argentine: le gouvernement Milei déclassifie des archives, la rue scande "jamais plus"
-
Qualif. Mondial-2026: l'Angleterre poursuit son sans faute, sans grande adversité
-
Le Pentagone transmet par accident un plan d'attaque à un journaliste
-
Pour le début de campagne au Canada, Trump est sur toutes les lèvres
-
Wall Street termine en forte hausse: Dow Jones +1,42%, Nasdaq +2,27%, S&P 500 +1,76% tmc/def
-
De grands oiseaux argentins transférés au Chili pour préserver l'espèce
-
Argentine: le gouvernement Milei annonce la déclassification d'archives sur la dictature
-
Essonne: un adolescent de 17 ans meurt poignardé dans une rixe, six suspects interpellés
-
Tennis/Miami: Zverev attend Fils ou Tiafoe en huitièmes, Paolini et Zheng en quarts
-
Trump annonce des droits de douane de 25% contre les pays achetant du pétrole vénézuélien
-
La Panther DeVille de Johnny Hallyday vendue aux enchères plus de 158.000 euros
-
Rabbin agressé à Orléans: un mineur connu de la justice sera jugé en avril
-
La Bourse de Paris termine en petite baisse malgré des indicateurs encourageants
-
Tour de Catalogne: le Britannique Matthew Brennan remporte la première étape
-
Groenland : le Premier ministre s'insurge contre une visite américaine de haut niveau
-
Le voyage de Yoko, le chimpanzé solitaire de Colombie, envoyé au Brésil pour retrouver des congénères
-
Turquie: la rue toujours mobilisée après l'incarcération du maire d'Istanbul
-
Equipe de France: les Bleus et Deschamps, l'art du rebond
-
Le géant chinois des véhicules électriques BYD dépasse son rival Tesla en 2024
-
Israël: Netanyahu intensifie la pression pour limoger le chef du Shin Bet
-
L'éolien citoyen, levier pour gérer localement la "richesse verte des vents"
-
Wall Street en hausse, espère une politique commerciale plus mesurée
-
Cyclisme: Vingegaard a subi une commotion cérébrale sur Paris-Nice
-
L'ONU agite le spectre du retour de la "pandémie de sida" sans aide américaine
-
Le géant chinois BYD publie un bénéfice et un chiffre d'affaires record pour 2024, supérieur à Tesla

Turquie: un juge ordonne l'incarcération du maire d'opposition d'Istanbul pour "corruption"
Un juge a ordonné dimanche l'incarcération pour "corruption" du maire d'opposition d'Istanbul Ekrem Imamoglu, dont l'arrestation mercredi a déclenché une vague de contestation en Turquie, a annoncé un de ses avocats à l'AFP.
Egalement poursuivi pour "terrorisme", M. Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, avait été amené samedi soir avec 90 de ses co-accusés au tribunal stambouliote de Caglayan, protégé par un très important dispositif policier, avant d'y être entendu à deux reprises dans la nuit.
Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force d'opposition auquel le maire d'Istanbul appartient, a dénoncé "un coup d'Etat politique".
La justice a ordonné dimanche matin l'incarcération d'autres co-accusés du maire, dont l'un de ses proches conseillers, selon des médias turcs.
Jusque tard, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant l'hôtel de ville d'Istanbul pour le quatrième soir consécutif à l'appel de l'opposition afin d'y soutenir M. Imamoglu, qui a dénoncé des accusations "immorales et sans fondement" à son encontre.
Des manifestants ont passé la nuit à l'intérieur de la mairie, certains tentant de trouver le sommeil sur des chaises disposées dans le hall du vaste bâtiment en attendant d'être fixés sur le sort du maire, a constaté un photographe de l'AFP.
Pour tenter de prévenir des troubles, le gouvernorat d'Istanbul a prolongé l'interdiction de rassemblements jusqu'à mercredi soir et annoncé des restrictions d'entrée dans la ville aux personnes susceptibles de participer à des rassemblements, sans préciser comment il les mettrait en oeuvre.
L'accusation de "soutien à une organisation terroriste" contre M. Imamoglu, figure du CHP, fait redouter à ses soutiens son remplacement par un administrateur nommé par l'Etat à la tête de la plus grande ville du pays.
- "Illégal" -
Depuis mercredi, la vague de protestation déclenchée par son arrestation s'est répandue à travers la Turquie, atteignant une ampleur inédite depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, en 2013, parti de la place Taksim d'Istanbul.
Des rassemblements ont eu lieu dans au moins 55 des 81 provinces turques, soit plus des deux tiers du pays, selon un décompte effectué samedi par l'AFP.
Ces manifestations ont débouché sur des centaines d'arrestations dans au moins neuf villes du pays, selon les autorités.
"Tout comme les gens sont descendus dans les rues pour soutenir Erdogan lors de (la tentative) de coup d'Etat du 15 juillet (2016), nous sommes dans la rue pour soutenir Imamoglu", a déclaré samedi soir à l'AFP Aykut Cenk, 30 ans.
"Nous ne sommes pas les ennemis de l'Etat mais ce qui se passe est illégal", a-t-il ajouté en brandissant un drapeau turc devant le tribunal stambouliote de Caglayan où le maire était entendu.
Paris et Berlin ainsi que les maires de plusieurs grandes villes européennes avaient également condamné dès mercredi l'arrestation de M. Imamoglu.
En réponse à la contestation, le président Erdogan, qui a lui-même été maire d'Istanbul dans les années 90, a juré de ne pas céder à la "terreur de la rue".
Ekrem Imamoglu, 53 ans, est devenu la bête noire d'Erdogan en ravissant en 2019 la capitale économique du pays au Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du chef de l'Etat, qui gardait la main sur Istanbul avec son camp depuis vingt-cinq ans.
L'édile d'opposition, triomphalement réélu l'an passé, devait assister initialement dimanche à son investiture en tant que candidat de son parti pour la prochaine présidentielle, prévue en 2028.
Le CHP a décidé de maintenir l'organisation de cette primaire, qui a démarré à 08H00 locales (05H00 GMT), et a appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.
S.Caetano--PC