
-
Mort du petit Emile: gardes à vue prolongées, la piste familiale se dessine
-
Procès sur la mort de Maradona: un ancien garde du corps arrêté pour faux témoignage
-
Les universitaires ouvrent un nouveau front judiciaire contre Trump sur la liberté d'expression
-
Boeing sous pression, un procès pénal lié aux crashes de 2018 et 2019 fixé en juin
-
Vance ira au Groenland malgré les protestations du Danemark
-
Wall Street termine en petite hausse, avant les droits de douane
-
Dans un lycée breton, pour lutter contre la sédentarité, on pédale en cours
-
Ski: avec le géant, un nouveau globe pour Brignone, succès et 100e podium pour Gut-Behrami
-
"Rendez-moi mon fils", lance la mère d'un migrant vénézuelien détenu au Salvador
-
Turquie: les manifestants toujours dans les rues, sept journalistes incarcérés
-
L'armée soudanaise accusée d'une frappe meurtrière sur un marché
-
TotalEnergies "complice" de Poutine: au tribunal, Jadot détaille ses accusations
-
Au procès Depardieu, les attaques de la défense ne font pas trembler les plaignantes
-
Bras de fer entre EDF et industriels: le gouvernement appelle à "poursuivre le dialogue" sur le prix de l'électricité
-
Des scientifiques proposent un foie gras alternatif et "plus éthique"
-
France Télévisions: les logos des chaînes remplacés par "france.tv" en juin
-
Eddy Mitchell annule sa tournée estivale en raison de "problèmes de santé"
-
Turquie: la contestation continue, sept journalistes incarcérés
-
Trump minimise le "pépin" des plans militaires divulgués par erreur
-
L'UE relance l'exploitation minière pour s'affranchir de la Chine
-
Wall Street soulagée par les perspectives d'une politique commerciale assouplie
-
Les JO-2026 ont (enfin) leur piste de bobsleigh à Cortina
-
"On croule sous le travail" : journée de grève à la Société Générale
-
Au Sénégal, le lac Rose retrouve sa couleur mythique et ses touristes ravis
-
A son procès, Depardieu conteste "peloter" des femmes et s'en prend au mouvement MeToo
-
Vendée Globe: près de 2,5 millions de personnes présentes au départ et aux arrivées
-
JO-2026: la piste de bobsleigh de Cortina inaugurée, "un miracle"
-
Climat: dans le nord, une mine urbaine de recyclage de cuivre monte en puissance
-
Gérard Depardieu conteste à son procès "s'amuser à peloter" des femmes
-
Contrôle des Ehpad: des "sanctions graves" contre 55 établissements, annonce la ministre
-
Soudan: des observateurs accusent l'armée d'une frappe meurtrière sur un marché du Darfour
-
Au Royaume-Uni, l'actualité locale retrouve le moral grâce à des startups
-
Le procès d'une ex-membre de la Fraction armée rouge débute en Allemagne
-
Un entrepreneur rachète Tupperware France et veut relancer la marque en Europe
-
Foot: Platini et Blatter de nouveau acquittés en appel en Suisse
-
SNCF: Sud-Rail dépose un préavis de grève du 17 avril au 2 juin
-
Pollution industrielle à Fos: ArcelorMittal mis en examen pour mise en danger de la vie d'autrui
-
NBA: les Lakers encore battus, les Nuggets renversés par les Bulls
-
Ukraine: la Russie dit vouloir poursuivre le dialogue avec Washington et y associer l'ONU
-
Un yatch de luxe aux enchères jeudi à La Ciotat au profit de l'Etat
-
Mort du petit Emile: quatre personnes dont ses grands-parents en garde à vue
-
Les ventes de Tesla divisées par deux en Europe
-
La Corée du Sud lutte contre des feux de forêt meurtriers
-
La FNSEA en congrès pour tourner la page des élections et remobiliser les troupes
-
Soupçons de financement libyen: place au réquisitoire contre Nicolas Sarkozy et onze autres prévenus
-
Innocenté après 46 ans dans le couloir de la mort, un Japonais obtient 1,2 million d'euros de dommages et intérêts
-
Une ex-membre de la Fraction armée rouge en procès après trente ans de cavale
-
Gaza: un journaliste d'Al Jazeera tué, opérations au sol de l'armée israélienne
-
Foot: verdict attendu en appel pour Platini et Blatter
-
Justice des mineurs: au Sénat, l'alliance gouvernementale au défi de son unité sur un texte d'Attal

La Russie "combative" avant des négociations avec les Américains, frappes meurtrières à Kiev
La Russie a dit aborder dans un état d'esprit "combatif et constructif" des négociations sur le dossier ukrainien prévues lundi en Arabie saoudite avec les Américains, précédées d'une attaque russe meurtrière dimanche à Kiev.
Lors de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, il s'agira pour ces acteurs de tenter de s'accorder sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps, après trois années d'une offensive russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.
La nuit de samedi à dimanche a encore été marquée par une attaque de drones russes sur Kiev qualifiée de "massive" par le maire Vitali Klitschko et provoquant des dégâts dans au moins cinq quartiers de la capitale et plusieurs localités de sa périphérie.
Deux personnes ont été tuées dans deux endroits distincts de Kiev selon les services de secours.
L'Ukraine, sous la pression de l'administration de Donald Trump, affirme être toujours "prête" à un cessez-le-feu complet, option pour le moment difficilement envisageable pour Vladimir Poutine tant que des forces ukrainiennes se trouvent sur le sol russe, dans la région frontalière de Koursk.
"Nous espérons réaliser au moins quelques progrès", a déclaré samedi l'un des négociateurs russes, Grigori Karassine, à la chaîne de télévision publique Zvezda.
"L'état d'esprit de Sergueï Orestovitch (Besseda, l'autre négociateur, ndlr) et de moi-même est combatif et constructif", a-t-il ajouté dans cet entretien avant leur départ prévu dimanche pour l'Arabie saoudite.
Sergueï Besseda est, lui, un cadre des services de sécurité russes, le FSB, mais leur profil tranche avec le CV des envoyés russes lors des premières discussions russo-américaines en Arabie saoudite mi-février, lorsque le très expérimenté chef de la diplomatie Sergueï Lavrov avait mené la délégation arrivant de Moscou.
- "Pas un mauvais type" -
En quelques semaines, le rapprochement entre Washington et Moscou a rebattu les cartes en vue d'une éventuelle fin du conflit.
Samedi, l'émissaire américain, Steve Witkoff, a fait l'éloge de Vladimir Poutine dans un podcast: "Je ne (le) considère pas comme un mauvais type", a-t-il assuré au sujet du président russe qui a ordonné à son armée en 2022 d'attaquer l'Ukraine.
M. Witkoff, qui a rencontré Vladimir Poutine il y a une dizaine de jours à Moscou, a rapporté que le président russe lui avait remis un "magnifique portrait" du président Trump et lui avait raconté être allé prié pour ce dernier lorsqu'il avait échappé à une tentative d'assassinat pendant sa campagne électorale en juillet dernier.
Il a revanche jugé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, contre qui Donald Trump s'était emporté lors d'une récente rencontre à la Maison Blanche, "dans une situation très, très difficile": "C'est le meilleur moment pour lui de conclure un accord".
- Européens marginalisés -
En parallèle des discussions diplomatiques, la Russie continue d'attaquer son voisin ukrainien, l'armée de Kiev tentant en réponse de frapper le territoire russe pour dérégler la logistique des forces de Moscou.
Vendredi, un responsable ukrainien s'exprimant auprès de l'AFP sous le couvert de l'anonymat avait expliqué que Kiev espérait de son côté, lors des discussions de lundi, "au moins" un accord sur une trêve partielle avec la Russie portant sur le secteur énergétique, les infrastructures et la mer Noire.
Afin de pousser à une trêve élargie, Kiev a choisi d'envoyer son ministre de la Défense, Roustem Oumerov, selon ce responsable qui a précisé que l'Ukraine était toujours "prête" à un cessez-le-feu "général".
De son côté, Moscou affirme ne s'être entendu à ce stade avec les Etats-Unis que sur une pause concernant les infrastructures énergétiques, bien en-deçà de la suspension générale de 30 jours des hostilités poussée par Donald Trump.
Parmi les sujets à aborder, nul doute que les Russes voudront imposer les "nuances" dont a parlé Vladimir Poutine sur la mise en place d'un moratoire et son contrôle, le chef de l'Etat russe disant craindre que l'Ukraine n'utilise une telle trêve pour recruter des soldats supplémentaires et recevoir de nouvelles armes occidentales.
Chez les Ukrainiens, on explique que ces pourparlers en Arabie saoudite devraient ainsi se concentrer sur les aspects "techniques" d'un arrêt provisoire partiel des combats: "quels sites", "comment contrôler ce cessez-le-feu, quelles armes?"
En attendant, les Européens sont marginalisés dans ces discussions, malgré l'envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.
Un sommet est prévu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev.
G.Teles--PC