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Des manifestants défient Netanyahu à Jérusalem
Munis de tambours et de cornes de brume, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi près de la résidence privée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem pour protester contre sa politique qu'ils jugent anti-démocratique.
"Nous avons tous été pris en otage par un gouvernement sanguinaire", scandaient certains manifestants quand d'autres appelaient à la démission du Premier ministre.
Après deux mois de trêve, Israël avait lancé dans la nuit de lundi à mardi des frappes aériennes sur la bande de Gaza, parmi les plus meurtrières depuis le début de la guerre, affirmant que la reprise des opérations militaires était "indispensable" pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.
De nombreux manifestants portaient des banderoles appelant à la fin de la guerre et à la libération des otages.
"Nous voulons qu'il (Netanyahu) sache que la chose la plus importante est de récupérer les otages", a déclaré à l'AFP Nehama Krysler, 67 ans, pour expliquer sa présence à la manifestation.
En donnant son feu vert à l'opération nocturne, les proches des otages estiment que le Premier ministre a "sacrifié" les captifs qui ont peut-être été aussi victimes des bombardements.
- "Aucune limite" -
Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du Hamas le 7-Octobre, 58 restent retenues en captivité à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
Arrivés de tout le pays, les manifestants ont marché dans les rues de Jérusalem dès le matin. Ils se sont rassemblés devant le Parlement, puis se sont assis dans la rue Azza (Gaza en hébreu), aussi près que possible de la résidence de M. Netanyahu protégée par les forces de sécurité présentes en nombre.
La police a annoncé l'arrestation de quatre manifestants qui tentaient de franchir les barrières autour de la zone du rassemblement.
La manifestation -à l'appel d'une large coalition de groupes opposés à M. Netanyahu- a été organisée pour protester contre la décision du Premier ministre de limoger Ronen Bar, le patron du Shin Bet, l'agence de sécurité intérieure.
Les manifestants accusent aussi M. Netanyahu de profiter de la guerre contre le mouvement islamiste palestinien pour faire taire les critiques internes et concentrer le pouvoir dans les mains de l'exécutif.
Un projet de réforme judiciaire, visant à rogner les prérogatives de la Cour suprême, avait provoqué début 2023 une mobilisation monstre qui avait divisé le pays.
"Ils veulent encore changer le système judiciaire parce qu'ils veulent pouvoir faire ce qu'ils veulent sans aucune limite", a expliqué Raffi Lipkin, 76 ans, venu de Tel-Aviv.
- "Notre démocratie menacée" -
"Notre démocratie est menacée par ce gouvernement", ajoute M. Lipkin.
Le chef de l'opposition et ex-Premier ministre, Yaïr Lapid, s'est joint à la mobilisation, affirmant qu'il était "venu dire au monde ce qui arrive à notre démocratie."
Auparavant, il avait dénoncé un gouvernement "illégitime". "C'est pour cela que nous sortons dans les rues", a-t-il écrit sur X.
Soulignant que le Premier ministre refuse l'idée d'une commission d'enquête d'Etat sur les événements du 7-Octobre, l'ancien député Eyal Ben-Reouven a affirmé à l'AFP que M. Netanyahu devait démissionner. "Il a échoué et en restant au pouvoir, il nuit au pays et à ses citoyens", a-t-il affirmé.
"Cette manifestation vise à empêcher ce gouvernement d'entraîner Israël sur ce chemin terrible, de perdre notre démocratie", a ajouté M. Ben-Reouven, également ancien général de l'armée.
Plus tôt dans la matinée, Roni Sharon, une jeune fille de 18 ans, avait confié avoir séché ses cours pour venir à la manifestation pour empêcher que "ce pays devienne une dictature".
"J'ai un examen du baccalauréat dans quelques semaines, il y aura des questions sur l'Etat de droit. J'aimerais bien que Benjamin Netanyahu le passe aussi pour voir s'il l'a", avait lancé la lycéenne.
V.Dantas--PC