
-
Trail: "Le corps lutte mais s'adapte", raconte Jornet après son défi fou aux Etats-Unis
-
Equipe de France: Ni "vieux con" ni "faux jeune", Deschamps ou l'art de s'adapter à la nouvelle génération
-
Euroligue: Nikola Mirotic, le chaînon manquant pour Monaco
-
A Evreux, le Ballon d'Or d'Ousmane Dembélé a rendu sa fierté à son quartier
-
Comment notre système immunitaire s'empêche de dérailler
-
Israël et le Hamas annoncent un accord de cessez-le-feu à Gaza sous l'égide de Trump
-
Au Congrès mondial de l'UICN, une "nouvelle liste rouge" d'animaux menacés
-
Nobel de littérature 2025: vers un retour à une plume occidentale?
-
Un suspect arrêté dans l'enquête sur les incendies meurtriers de janvier à Los Angeles
-
Accord Israël-Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza sous l'égide de Trump
-
Fragilisée, Ursula von der Leyen face au vote des eurodéputés
-
Allemagne: Merz réunit une industrie automobile en crise
-
Robert Badinter, combattant pour l'abolition universelle de la peine de mort, va entrer au Panthéon
-
Gouvernement: l'issue de la crise entre les mains de Macron
-
Cédric Jubillar face aux accusations de ses anciennes compagnes
-
Viols de Mazan: l'heure du verdict pour l'unique accusé en appel
-
Accord Israël-Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza
-
Argentine: décès à 69 ans de Russo, l'entraîneur de Boca Juniors
-
Trump annonce l'accord d'Israël et du Hamas à une "première phase" de son accord de paix
-
Trump annonce une possible visite au Moyen-Orient et dit qu'un accord est "très proche"
-
Le blocage budgétaire aux Etats-Unis fait craindre pour le trafic aérien
-
Ligue des champions féminine: le PSG corrigé à Wolfsburg (4-0)
-
Lecornu écarte la dissolution, Macron promet un Premier ministre d'ici vendredi soir
-
Trump annonce une possible visite au Moyen-Orient, négociations sur une trêve à Gaza
-
Wall Street poursuit son ascension sans crainte
-
"Ma mission est terminée": ce qu'il faut retenir de l'interview de Lecornu
-
"Je ne suis pas encore morte !", rassure Dolly Parton
-
Le trafic aérien aux Etats-Unis touché par le blocage budgétaire
-
Foot: l’Egypte qualifiée pour la Coupe du monde 2026
-
Inculpé sur instruction de Trump, l'ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable
-
Shanghai: Rinderknech, un premier quart en Masters 1000 à 30 ans
-
La "lutte quotidienne pour la survie" des enfants d'Haïti
-
Paris clôture haut dans le vert, non loin de son record
-
Covid: pas d'impact sur le système de soins, selon Santé publique France
-
Chikungunya: la hausse des cas continue à un rythme régulier en métropole
-
Grippe: la Haute autorité de santé va se prononcer sur l'obligation vaccinale des personnels de santé
-
Plan pour Gaza: des émissaires américains rejoignent les négociations en Egypte
-
Equateur : le président indemne après une attaque visant son cortège
-
Bretagne: une association alerte sur la pollution des plages en hiver
-
Enlèvement dans l'Orne: la fillette retrouvée saine et sauve, le père en garde à vue
-
La Bourse de Paris évolue en hausse en dépit de la crise politique
-
Le Parlement européen dit non au "steak végétal"
-
Comment le Nobel de la paix est devenu une obsession de Trump
-
Charlie Dalin, un exemple équilibré pour les malades du cancer
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Les stars du tennis souffrent, s'effondrent et abandonnent sous la chaleur "brutale" en Chine
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi rend hommage à la "force" de la science
-
Madagascar: la Gen Z ignore le président et appelle à la grève générale
-
Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"
-
Pénurie de carburant au Mali après un mois de blocus jihadiste

Turquie: arrestation du maire d'Istanbul, principal opposant à Erdogan
Le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a été interpellé mercredi matin ainsi que plusieurs dizaines de ses collaborateurs, d'élus et membres de son parti, accusés de "corruption", selon le procureur de la ville.
L'agence étatique Anadolu évoque également des accusations de "terrorisme" et "d'aide au PKK", le Parti des Travailleurs du Kurdistan (interdit), à l'encontre de sept suspects dont M. Imamoglu.
Selon un de ses proches collaborateurs, le maire, pressenti par son parti pour être son candidat à la prochaine élection présidentielle, a été emmené dans les locaux de la police.
Dans une vidéo postée sur X, l'édile de 53 ans, en train de s'habiller et de nouer sa cravate, dénonce la fouille de son domicile: "Des centaines de policiers sont arrivés à ma porte. La police fait irruption chez moi et frappe à ma porte. Je m'en remets à ma nation", indique-t-il.
Selon le communiqué du bureau du procureur d'Istanbul, M. Imamoglu est accusé de corruption et d'extorsion, le désignant comme le chef d'une "organisation criminelle à but lucratif".
Tous les rassemblement et manifestations ont été interdits jusqu'à dimanche par le gouverneur d'Istanbul et, selon la chaine de télévision privée NTV, la station de métro de l'emblématique place Taksim au centre d'Istanbul, est fermée.
Avant son interpellation, M. Imamoglu avait prévu de rassembler mercredi ses partisans sur la rive asiatique d'Istanbul.
En outre, l'accès aux réseaux sociaux est ralenti.
- Harcèlement judiciaire-
Le président du parti CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate) de M. Imamgoglu, Özgur Özel, a dénoncé "un coup de force pour entraver la volonté du peuple" et "contre le prochain président" de la Turquie.
M. Imamoglu est seul en lice pour représenter son parti à la prochaine présidentielle prévue en 2028 et devait être officiellement désigné dimanche au cours d'une primaire au sein du CHP.
L’université d'Istanbul avait annulé mardi son diplôme, ajoutant un obstacle supplémentaire à son éventuelle candidature.
L'édile avait dénoncé une décision "illégale" et annoncé son intention de la contester en justice, estimant que le conseil d'administration de l'université stambouliote n'était pas habilité à agir ainsi.
En vertu de la Constitution, un diplôme de l'enseignement supérieur est exigé pour toute candidature aux fonctions de chef de l'Etat.
"Les droits acquis de chacun dans ce pays sont menacés", avait-il accusé.
Figure du CHP, principal parti d'opposition parlementaire, Ekrem Imamoglu est visé par cinq autres procédures judiciaires, dont deux ont été ouvertes en janvier.
En 2023, M. Imamoglu avait déjà été empêché de facto de se présenter à la présidence, en raison d'une condamnation en suspens pour "insulte" à des responsables du comité électoral turc.
Opposant véhément au président Erdogan, M. Imamoglu a dénoncé fin janvier le "harcèlement" de la justice à son encontre. Il sortait alors d'un tribunal d'Istanbul où il était entendu dans le cadre d'une enquête ouverte après des critiques contre le procureur général de cette ville.
L.E.Campos--PC