
-
Indian Wells: Draper et Rune sortent les favoris Alcaraz et Medvedev pour une finale inédite
-
Neige dans le Massif central: la Creuse toujours en vigilance orange
-
Raids américains contre les Houthis au Yémen, 20 morts selon les rebelles
-
Equateur: une rivière vire au noir en raison d'une fuite de pétrole
-
Avant-première discrète à Hollywood pour le nouveau "Blanche-Neige"
-
XV de France: Fickou-Moefana, paire précieuse
-
Six nations: le XV de France fait plier l'Ecosse et remporte le Tournoi
-
Espagne: sauvé par un grand Mbappé, le Real Madrid reprend la main en Liga
-
Eurovision 2025: Louane chante "Maman" au Stade de France
-
Raids américains contre les Houthis au Yémen, neuf morts selon les rebelles
-
Une trentaine d'alliés de l'Ukraine annoncent une "pression collective" sur la Russie
-
Ligue 1: Monaco monte sur le podium en gagnant à Angers
-
MotoGP: Marquez poursuit son sans-faute, Zarco surprend
-
Marée humaine à Belgrade, plus de 100.000 personnes manifestent contre la corruption
-
Entre Washington et Pretoria, un ambassadeur renvoyé et des relations au plus bas
-
Six nations: l'Angleterre écrase les Gallois (68-14), la France sous pression
-
Macron veut que "la pression soit claire" sur Moscou
-
Le pape François va mieux mais reste hospitalisé pour suivre sa thérapie
-
Ligue 1: nouvelle contre-performance de Lille, battu à Nantes
-
Angleterre: Manchester City patine, Nottingham poursuit sa route
-
Cuba: les autorités tentent de rétablir le courant, les habitants résignés
-
Au moins 14 morts dans de violentes tempêtes et tornades aux Etats-Unis
-
Gaza: neuf morts dans des frappes israéliennes, la trêve fragilisée
-
Six nations: l'Irlande, laborieuse face à l'Italie, peut encore espérer
-
Le Sri Lanka recense les animaux sauvages nuisibles aux récoltes agricoles
-
Le fondateur de Telegram Pavel Durov a quitté temporairement la France pour Dubaï
-
Paris-Nice: Storer pousse les actions de Tudor à Auron
-
Au Népal, la lente renaissance des pandas roux
-
Biathlon: Jeanmonnot revient à 20 points de Preuss, suspense pour le gros globe
-
Cuba: la grande majorité de la population toujours sans courant
-
Après un recul face à Trump, des démocrates en colère contre leurs responsables
-
En Syrie, le soulèvement de 2011 commémoré pour la première fois depuis la chute d'Assad
-
Ligue 1: Désiré Doué, un avenir radieux
-
Ligue 1: Adrien Rabiot, voyage en terre inhospitalière
-
Ski alpin: Marco Odermatt sur les traces de Marcel Hirscher
-
Colombie: dans une zone d'intense culture de coca, des habitants pris en étau entre armée et guérillas
-
Collision en mer du Nord: le capitaine du cargo placé en détention provisoire
-
Cinq ans après le début du Covid et le confinement, des traces dans les mémoires de Français
-
Roumanie: une nouvelle candidate d'extrême droite exclue de la présidentielle
-
Attaque jihadiste au Mozambique en 2021: information judiciaire ouverte contre TotalEnergies pour homicide involontaire
-
Au salon mondial du tourisme à Paris, les croisières en vogue
-
Ukraine: Poutine devra négocier "tôt ou tard", selon Londres
-
Neige dans le Massif central: des conditions de circulation difficiles
-
La Russie reprend du terrain aux Ukrainiens dans la région de Koursk, attaques mutuelles de drones
-
Crue du fleuve Arno en Italie: Florence désormais hors de danger
-
Les Bleus deviennent de véritables influenceurs mode
-
Koundé, toujours le prince de la mode chez les Bleus
-
Musk prévoit un décollage de sa mégafusée Starship vers Mars fin 2026
-
Moody's entérine les "progrès" de la Grèce, relève Mitsotakis
-
F1: en Australie, Lando Norris offre la première pole position de la saison à McLaren

La Serbie retient son souffle avant une manifestation sous haute tension
Après des mois de manifestations pacifiques, la Serbie se prépare dans une ambiance explosive à l'un des plus grands rassemblements des dernières décennies, des dizaines de milliers de personnes étant attendues à Belgrade où le pouvoir regroupe de son côté ses soutiens.
Les manifestations s'enchaînent dans le pays depuis l'accident de la gare de Novi Sad le 1er novembre, qui a fait 15 morts, lorsque s'est écroulé l'auvent en béton du bâtiment tout juste rénové.
De semaine en semaine, le mouvement est devenu l'un des plus importants de l'histoire récente de la Serbie, avec des manifestations organisées chaque jour pour dénoncer la corruption qui, selon les manifestants, entache les institutions et "tue", comme à Novi Sad.
Mais les rassemblements se sont tendus depuis que le gouvernement accuse les protestataires d'être payés par des agences étrangères, de préparer des actions violentes voire une révolution, notamment lors de la mobilisation de samedi dans la capitale.
La situation a même fait réagir l'ONU, qui a appelé les autorités serbes à ne pas "interférer indûment" dans la manifestation et à "respecter l'exercice complet des droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'expression".
"Nous sommes un pays extrêmement démocratique", a répondu dans la soirée de vendredi, lors d'une allocution, le président serbe Aleksandar Vucic, affirmant: "Nous ferons tout ce que nous pouvons pour sécuriser le rassemblement". Et d'ajouter aussitôt: "Pour être clair, je suis le président de ce pays, et je ne laisserai pas la rue dicter les règles".
"Il n'y aura pas de violences", assurait, confiante, Tijana Djuric, une étudiante de 20 ans venue accueillir les manifestants, "parce que nous sommes tous ici pour la même raison, pour attendre ceux qui sont venus à pied, ceux qui libèrent la Serbie".
- Montée des tensions -
La montée des tensions et les déclarations du gouvernement, qui a annoncé vendredi l'arrestation de six militants soupçonnés de préparer "des actes contre l'ordre constitutionnel et la sécurité de la Serbie", ont toutefois poussé les étudiants, à la tête du mouvement, à conseiller aux Serbes de ne pas venir manifester avec leurs enfants.
"On voit déjà depuis quelques jours que le régime essaye de faire monter les tensions", explique Srdjan Cvijic, du Belgrade Centre for Security Policy.
Ainsi, des dizaines de tentes sont apparues devant le bâtiment de la présidence: un campement de soutiens présentés comme des étudiants réclamant de retourner en cours. Mais des militants ultranationalistes connus ont été aperçus entre les tentes, et des dizaines de tracteurs se sont installés autour.
"Ce que tout le monde se demande, continue M. Cvijic, c'est si le gouvernement va essayer de créer des situations de violence pour ensuite avoir une excuse pour introduire l'état d'urgence".
"Jusqu'à présent, on a vu un mouvement qui n'est pas du tout violent. On sait tous, s'il y a des violences, d'où elles viendront. Ce seront des provocations du gouvernement, qui cherchera a créer des conflits avec la police. Mais tout le monde s'y attend, et je pense que les manifestants garderont leur calme", développe le chercheur.
"Je crois que le 15 mars démontrera l'insatisfaction profonde des étudiants et des citoyens", avance Maja Kovacevic, présidente de la faculté de sciences politiques de Belgrade. "Les étudiants et les citoyens ne sont pas prêts à renoncer à leurs revendications".
"À cet égard, je pense que ce sera une date importante, mais je ne crois pas qu'on doive suggérer que ce sera une sorte de tournant dans le mouvement, ou qu'il y aura un scénario de type +6 octobre+ par la suite", poursuit la professeure, dans une allusion au 6 octobre 2000, après la manifestation qui précipita la chute de l'ex-président Slobodan Milosevic.
A l'époque, "la situation sociale, économique et internationale était très différente", abonde M. Cvijic, citant notamment le fort soutien international aux manifestants de l'époque. Il estime cependant "qu'on peut imaginer une situation ou cela marquerait le début de la fin" pour le pouvoir actuel.
O.Gaspar--PC