
-
Pour les chercheurs américains, la question brûlante du départ
-
Une commission d'enquête parlementaire tire la sonnette d'alarme sur l'aide sociale à l'enfance
-
La Cour suprême américaine suspend l'interdiction des expulsions en vertu d'une loi d'exception
-
Paris vote son troisième plan biodiversité en misant sur les haies
-
Trump rouvre la porte à un rachat de U.S. Steel par Nippon Steel
-
Climat: la chaleur mondiale toujours aux sommets en mars
-
Royaume-Uni: nouvelle tentative du prince Harry pour récupérer sa protection policière
-
Macron à al-Arich, "avant-poste" égyptien pour l'aide à Gaza bloquée par Israël
-
Election présidentielle anticipée le 3 juin en Corée du Sud
-
Droits de douane: la Chine, menacée par Trump, s'engage à se défendre "jusqu'au bout"
-
Un défilé militaire à l'américaine? La Maison Blanche dément
-
Record du nombre d'exécutions dans le monde depuis 2015, selon Amnesty
-
Saint-Avold: l'Assemblée approuve définitivement la conversion de la centrale
-
Golf: Bernhard Langer va faire ses adieux aux Masters d'Augusta
-
Droits de douane: tremblement de terre sur les marchés mondiaux
-
Ces Américano-palestiniens de Cisjordanie qui voient monter la violence
-
Wall Street limite ses pertes, la nervosité règne
-
Wall Street termine sans direction claire, la nervosité règne
-
Brésil: des leaders indigènes veulent peser comme les chefs d'Etat à la COP30
-
Ligue 1: Gasset a raté sa dernière mission
-
Secouristes tués à Gaza: le Croissant-Rouge palestinien dit que c'était intentionnel
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Medvedev arrache le derby russe contre Khachanov, Monfils aussi au 2e tour
-
Inondations à Kinshasa: le président Tshisekedi essuie la colère des habitants
-
Course contre la montre pour sauver des singes menacés d'Amazonie
-
Les Bourses dégringolent à cause des droits de douane
-
A Kryvyï Rig, la douleur d'une famille orpheline de son enfant tué dans une frappe russe
-
Ligue 1: Jean-Louis Gasset "n'est plus l'entraîneur" de Montpellier
-
Droits de douane: la Bourse de Paris connaît sa pire séance en trois ans
-
Au procès libyen, la défense des ministres plaide contre "le roman" de l'accusation
-
Des milliers d'Afghans menacés d'expulsion au Pakistan de retour dans leur pays
-
Est de la RDC: Kagame dit à ceux qui sanctionnent le Rwanda d'aller "au diable"
-
Bannis du sport mondial, des Russes applaudissent le record du hockeyeur Ovechkin
-
Mauritanie: grève très suivie et manifestation à Nouakchott contre "le génocide à Gaza"
-
"On perd tous de l'argent": à Hong Kong, les investisseurs paient cher la guerre commerciale sino-américaine
-
Troisième jour de forte chute pour les Bourses européennes
-
Au Pakistan, des glaciers artificiels pour alimenter les vallées en eau
-
Le roi Charles III et Camilla sont arrivés en Italie pour une visite d'Etat
-
L'assèchement de la mer d'Aral a affecté la Terre en profondeur
-
La Russie veut régler des "questions" avant toute trêve globale avec Kiev
-
Pris dans la tourmente douanière, le bitcoin au plus bas depuis l'élection de Trump
-
Droits de douane: l'UE a proposé aux Etats-Unis une exemption totale pour les biens industriels
-
Panique boursière mondiale: chute limitée à Wall Street
-
Le prince Paul de Roumanie, visé par un mandat d'arrêt, incarcéré en France
-
Manuel Valls lance la campagne de vaccination contre le chikungunya à La Réunion
-
Oiseaux protégés: la justice ordonne l'arrêt temporaire du parc éolien d'Aumelas dans l'Hérault
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Monfils rejoint Gasquet au 2e tour, Wawrinka battu sur le fil
-
Florian Rousseau nouveau DTN de la Fédération française de cyclisme
-
En Tunisie, le propriétaire terrien et son oliveraie, symboles de la crise autour des migrants
-
Boeing échappe de nouveau à un procès civil lié à l'accident d'Ethiopian
-
C1: Luis Enrique, la 100e rugissante sur le banc du PSG

La Birmanie se mure dans le silence un an après le coup d'Etat
Les rues des grandes villes de Birmanie sont restées vides mardi et des habitants, retranchés dans leur domicile, ont applaudi en défi à la junte pour marquer le premier anniversaire du coup d’État qui a plongé le pays dans la violence.
Rangoun, la capitale économique, était déserte et de nombreux magasins ont gardé porte close. L'appel à la grève silencieuse, lancé par les opposants au régime, a été très suivi à travers toute la Birmanie, de l'État Shan (Est) à l'État Kachin (Nord) en passant par Mandalay (centre).
"Le silence est le cri le plus fort que nous pouvons lancer contre les soldats et leur sanglante répression", a écrit une opposante sur Twitter. Les photos de Birmans restés chez eux et saluant à trois doigts en signe de résistance ont afflué sur les réseaux sociaux.
En fin d'après-midi, des applaudissements soutenus ont retenti dans plusieurs quartiers de Rangoun et de Mandalay pour marquer la fin de la grève silencieuse, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les autorités ont averti que de telles actions pourraient être qualifiées de haute trahison, un crime passible de longues années de détention.
Des vidéos non datées fournies mardi par les autorités ont montré des manifestations pro-militaires dans des régions non spécifiées du pays. Des partisans du régime ont brandi le drapeau national et dénoncé les "Forces de défense du peuple", ces milices citoyennes qui mènent régulièrement des opérations de guérilla contre les forces de sécurité.
De son côté, le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a promis d'organiser des élections "libres et équitables (...) dès que la situation serait pacifiée et stabilisée".
Depuis son coup d'Etat contre Aung San Suu Kyi, plus de 1.500 civils ont été tués et près de 9.000 sont détenus dans les geôles du régime, d'après un observatoire local qui dénonce des cas de viols, de torture et d'exécutions extrajudiciaires.
Face à cette spirale de violence, la communauté internationale a accru lundi la pression sur les généraux.
L'ONU a fait savoir qu'elle enquête sur des crimes contre l'humanité.
"La justice internationale a la mémoire très longue", a averti Nicholas Koumjian, à la tête du Mécanisme onusien d'enquête indépendant pour la Birmanie. Créé par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU en septembre 2018, ce groupe monte des dossiers en vue de procédures pénales.
Les Etats-Unis ont de leur côté imposé, en coordination avec le Royaume-Uni et le Canada, de nouvelles sanctions financières.
Sont notamment ciblées les plus hauts responsables judiciaires, le procureur général Thida Oo, le président de la Cour suprême Tun Tun Oo et le chef de la commission anti-corruption Tin Oo.
- "Pas oublié" -
"Tant que le régime privera le peuple de Birmanie de sa voix démocratique, nous le ferons payer aux militaires et à leurs partisans", a mis en garde le président américain Joe Biden. "Je dis au peuple birman: nous n'avons pas oublié votre combat".
Londres "défendra toujours le droit à la liberté (...) Nous ferons rendre des comptes à ce régime brutal et oppressif", a promis de son côté la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss.
Depuis le putsch qui a mis fin à une décennie de transition démocratique, Aung San Suu Kyi, 76 ans, est assignée à résidence dans un endroit tenu secret.
La prix Nobel de la paix est visée par une multitude de chefs d'accusation (violation d'une loi sur les secrets d’État datant de l'époque coloniale, fraude électorale, sédition, incitation aux troubles publics, corruption...).
Lundi, elle a été de nouveau inculpée, accusée cette fois d'avoir fait pression sur la commission électorale lors des législatives de 2020 remportées massivement par son parti.
Déjà condamnée à six ans de prison, elle risque des décennies de prison au terme de son procès.
Le pays a plongé dans le chaos ces douze derniers mois. La rébellion, menée par des milices citoyennes et des factions ethniques, s'intensifie, poussant la junte à encore durcir sa répression. Ces violences ont déjà fait plusieurs centaines de milliers de déplacés.
L'émissaire de l'ONU pour la Birmanie, Noeleen Heyzer, a plaidé pour la tenue prochaine d'une "réunion humanitaire" avec "la plupart des parties prenantes" au conflit.
Dans une déclaration commune, les ministres des affaires étrangères d'Australie, des États-Unis, ou encore de l'Union européenne ont exhorté la communauté internationale à mettre un terme "au flux d'armes" vers la Birmanie.
Des déclarations jugées trop timides pour de nombreux experts qui exhortent le Conseil de sécurité de l'ONU à décréter un embargo mondial sur la vente d'armes en Birmanie.
"L'heure n'est pas à la rhétorique, mais à une action significative", a déclaré Tom Andrews, rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Birmanie.
burs-aue-sde/lch
A.F.Rosado--PC