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Les choix contestés de Trump pour le FBI et le renseignement auditionnés au Sénat
Désignés par Donald Trump pour devenir respectivement chef du FBI et directrice nationale du renseignement, Kash Patel et Tulsi Gabbard sont auditionnés jeudi séparément au Sénat, où ils devraient subir les questions brûlantes de l'opposition démocrate, vent debout contre leur nomination.
Le choix du président Donald Trump pour diriger la police fédérale, le célèbre FBI, Kash Patel, est attendu au tournant par les démocrates de la commission judiciaire du Sénat qui souhaitent le questionner sur des prises de position contestées, de sa promotion de théories du complot à sa défense des émeutiers du Capitole.
Cet ancien procureur fédéral de 44 ans est un soutien farouche et particulièrement vocal de Donald Trump, qu'il défend face à ce qu'il qualifie "d'Etat de l'ombre", des employés gouvernementaux qui agiraient en coulisses contre le républicain.
Dans ses propos liminaires devant la commission, il a affirmé que sa priorité à la tête du FBI serait de "s'attaquer à la criminalité violente", et de restaurer la confiance du public dans l'agence.
Parmi les critiques souvent soulevées, sa défense de la mouvance complotiste d'extrême droite QAnon.
Il a notamment dit par le passé que ce mouvement, fondé sur l'idée selon laquelle Donald Trump mènerait une guerre secrète contre un réseau mondial de pédophiles adorateurs de Satan, avait "beaucoup de bons côtés".
Jeudi, il a déclaré rejeter "les théories du complot sans fondement de QAnon".
- "Préoccupations majeures" -
Originaire de New York, Kash Patel est le fils d'immigrants indiens et a travaillé à divers postes importants dans la première administration Trump (2017-2021), notamment comme directeur pour le contreterrorisme.
En 2023, il avait assuré que s'il était amené à prendre la direction du FBI, les agences de police "s'en prendraient" aux journalistes et ainsi qu'aux responsables du gouvernement.
Selon des médias américains, au moins une vingtaine d'anciens responsables des forces de l'ordre d'obédience républicaine ont écrit à des sénateurs de leur bord politique pour leur demander de ne pas confirmer Kash Patel, qui n'a "ni l'expérience ni le caractère" nécessaires.
Le sénateur démocrate Dick Durbin, qui avant l'audition avait dit avoir des "préoccupations majeures quant à ses aptitudes", a affirmé jeudi qu'avec Kash Patel, Donald Trump avait trouvé quelqu'un de "loyal" avant tout.
"La loyauté de M. Patel comprend la promotion de théories du complot et des menaces envers les ennemis du président Trump", a-t-il déclaré.
La commission qui l'interroge jeudi est toutefois dominée par les républicains et devrait recommander l'approbation de sa nomination, avant le vote de confirmation devant l'ensemble des 100 sénateurs.
Une recommandation qui n'est pas gagnée d'avance en revanche pour Tulsi Gabbard, désignée directrice nationale du renseignement.
- "Confiance" -
Cette ancienne élue démocrate de 43 ans fait face au scepticisme des élus de l'opposition mais aussi de certains sénateurs républicains.
Quand les premiers lui reprochent d'avoir rencontré le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2017 ou de répéter les arguments du Kremlin pour justifier la guerre en Ukraine, les seconds s'indignent de son soutien passé au lanceur d'alerte Edward Snowden, à l'origine de révélations dommageables pour les services de renseignement américains.
Des services que cette ancienne lieutenant-colonelle serait donc chargée de diriger en occupant ce poste stratégique qui conseille le président américain sur des questions de sécurité nationale.
Le sénateur démocrate Mark Warner a notamment exprimé son inquiétude lors de l'audition que la nomination de Tulsi Gabbard puisse nuire à la "confiance" entre les Etats-Unis et leurs alliés et limiter ainsi le partage d'informations sensibles.
"Il me semble que vous ayez, de manière répétée, justifié les pires actes de nos adversaires et que vous ayez souvent, au lieu de cela, tenu pour responsables les Etats-Unis et ces alliés", a-t-il déclaré.
Son appartenance à un mouvement religieux basé à Hawaï, qualifié de secte par certains observateurs, suscite également de nombreuses questions.
Si un seul sénateur républicain de la commission sur le renseignement rejoint les démocrates en s'opposant à sa confirmation, sa nomination n'obtiendrait pas de recommandation.
Donald Trump pourrait alors choisir de retirer cette nomination, afin de ne pas prendre le risque de la voir rejetée lors du vote au Sénat, qui représenterait un important camouflet.
L.E.Campos--PC