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A Jabalia et Khan Younès, le spectacle des libérations d'otages israéliens
Les premiers en vert, à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza. Les seconds en noir, à Khan Younès, dans le sud. Hamas et Jihad islamique mettent en scène jeudi la libération de trois otages israéliens dans deux cérémonies distinctes.
Les deux mouvements palestiniens alliés, en guerre contre Israël depuis le 7 octobre 2023, ont organisé la troisième série de libérations d'otages, dans le cadre de l'accord de trêve dans la bande de Gaza, rivalisant de symboles dans un saisissant parallèle.
Dans le camp de réfugiés de Jabalia, les combattants portent le bandeau vert du Hamas et de sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam.
Le paysage est totalement dévasté.
Autour du podium, ce n'est que sable et débris. On peine à trouver des murs encore debout.
A Khan Younès, les hommes armés et cagoulés sont vêtus de noir de la tête au pied: des combattants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique.
Entre les bâtiments éventrés ont été tendus des ribambelles de drapeaux palestiniens. Atmosphère de fête sur un champs de ruines.
Sur les deux sites, les SUV du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), chargés de transférer les otages de leurs ravisseurs à l'arme israélienne, sont garés les uns à côté des autres.
- Le salut forcé -
La première libération se passe au nord.
Un podium a été installé par le Hamas, comme samedi dernier. Les délégués du CICR signent un formulaire de libération puis la soldate israélienne Agam Berger, en tenue kaki, émerge des décombres, escortée de combattants du mouvement islamiste.
La chorégraphie se veut preuve de triomphe. N'en déplaise au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le Hamas n'est pas mort.
Visage fermé, la jeune femme de 20 ans semble concentrée, comme si tout pouvait encore capoter à la dernière minute. Une esquisse de sourire pointe, contenu. Elle porte le désormais traditionnel sac en papier, cadeau "souvenir" des ravisseurs, aperçu à chaque libération d'otages.
Sur le podium, elle est filmée en gros plan par un combattant du Hamas, caméra de professionnel à l'épaule. Il lui intime l'ordre de saluer la foule avec la main, elle s'exécute sans enthousiasme.
"Dieu merci, c'est un accord honorable et je regrette que Sinouar ne soit pas là pour voir cette joie", dit à l'AFP Umm Muhammad Ahmad, du camp de Jabalia, en référence à Yahia Sinouar, ex-chef du Hamas à Gaza.
- Les dunes de la guerre -
L'attention part vers le sud, devant ce qui reste de la maison familiale où a grandi Yahia Sinouar. Considéré comme l'architecte de l'attaque du 7 octobre 2023, il a été tué par des soldats israéliens un an plus tard.
Une file de voitures blanches fend très lentement une foule compacte, rassemblée dans un paysage désolé de monticules de sable, retournés il y a peu par des bulldozers de l'armée israélienne.
Des dunes épaisses, nées de la guerre.
Des badauds se sont hissés au sommet de murs branlants pour mieux voir la scène. Une vingtaine d'entre eux se sont amassés sur ce qui était peut être un étage jadis, mais qui désormais penche dangereusement.
En début de matinée, le mouvement a diffusé une vidéo de Gadi Moses, Israélo-Allemand de 80 ans, et Arbel Yehud, Israélienne de 29 ans se prenant dans les bras.
Cette fois, les sourires sont sincères. Les yeux pétillent. Le vieux monsieur serre encore dans ses bras celle qui a l'âge de ses petits enfants, puis s'assoit.
A Khan Younès, le convoi s'est arrêté. Commence une attente interminable. Une heure trente plus tard, le vieil homme et la jeune fille ne sont toujours pas libres.
Autour des voitures, le chaos l'emporte. La foule est extrêmement compacte. Impossible de comprendre ce qui se passe mais le scénario semble ne pas se dérouler comme prévu.
H.Portela--PC