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Soudan: Daglo, ancien milicien devenu général sanctionné pour génocide
Le redoutable commandant paramilitaire soudanais Mohamed Hamdane Daglo, ancien chef de milice dans le Darfour devenu commandant en second du pays, a été sanctionné mardi avec ses hommes pour génocide par les Etats-Unis.
"Nous sanctionnons le chef des Forces de soutien rapide (FSR) pour son rôle dans les atrocités systématiques contre le peuple soudanais. En outre, Hemedti et les membres de sa famille immédiate ne sont pas autorisés à entrer aux Etats-Unis", a annoncé le département d'Etat.
Avant d'entrer en guerre en avril 2023 contre son ancien allié, le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane, Daglo l'avait soutenu dans son coup d'Etat en 2021, qui avait fait dérailler la transition vers un régime civil après l'éviction en 2019 de l'autocrate Omar el-Béchir.
Souvent vêtu de treillis, grand et légèrement voûté, Daglo, connu sous son surnom de "Hemedti", abréviation de Mohamed, n'était au départ que le chef d'une petite milice de l'ouest du Soudan, frontalier du Tchad.
Né en 1975 dans une tribu arabe à la frontière entre Tchad et Soudan, il a quitté l'école après le primaire, devenant marchand de chameaux avant de partir faire ses classes dans les rangs de la redoutable milice arabe des Janjawid qui a semé la terreur dans les années 2000 au Darfour, dans l'ouest du pays, sur ordre d'Omar el-Béchir.
Mais au gré des batailles, razzias et autres atrocités qui ont valu à Omar el-Béchir deux mandats d'arrêt pour "crimes de guerre", "crimes contre l'humanité" et "génocide", l'homme est devenu le général Daglo. Et l'ancien nomade qui commerçait du bétail a gravi les marches du pouvoir.
Des centaines de milliers de morts et plus de deux millions de déplacés plus tard, "Hemedti" a étendu sa sphère d'influence: du Darfour où il a toujours ses quartiers, il s'est mis à régner aussi sur Khartoum.
En 2013, il devient le commandant des FSR, constituées d'anciens miliciens, en majorité arabes, qui officiellement sont des supplétifs de l'armée régulière.
- Le pouvoir et l'or -
Au moment de la guerre du Darfour, "l'élite à Khartoum le voyait comme un illettré, un voyou parvenu qu'elle a armé uniquement pour faire le sale boulot", selon Alan Bosweel, chercheur à l'International Crisis Group (ICG).
Lors de la révolte populaire qui a renversé Omar el-Béchir en 2019, ses combattants sont accusés d'avoir dispersé dans le sang les manifestants prodémocratie, faisant des dizaines de morts selon les chiffres officiels.
Le 25 octobre 2021, quand le général Burhane mène un putsch pour évincer les civils, Hemedti lui prête main-forte et devient numéro deux du pouvoir militaire.
Mais l'homme dit avoir changé.
Lui qui a été un rouage de la dictature militaro-islamiste du général Béchir se pose désormais en parangon de l'Etat civil et en adversaire farouche de l'islam politique. Il s'aligne désormais sur les civils pour dénoncer l'armée et se réclamer des "acquis de la révolution" de 2019.
Dans la guerre meurtrière qui a fait des dizaines de milliers de morts et forcé 12 millions de personnes à quitter leur foyer, Daglo affirme protéger la démocratie contre "les forces putschistes" du général Burhane, qu'il qualifie de "criminel" et d'"islamiste radical".
Pendant près d'une décennie, Daglo a utilisé sa réputation de milicien impitoyable et de chef habile pour se rapprocher du pouvoir, tout en s'enrichissant grâce aux mines d'or lucratives contrôlées par les RSF.
En outre, selon des experts, il a envoyé ses hommes combattre en Libye ou au sein de la coalition militaire dirigée par les Saoudiens au Yémen, gagnant ainsi des alliés politiques.
Les experts des Nations unies, les diplomates, les analystes et les groupes de défense des droits de l'homme ont tous souligné le solide soutien des Émirats arabes unis à Daglo.
Abou Dhabi a été accusé d'avoir acheminé des armes aux paramilitaires, ce que la puissance du Golfe a nié.
C.Amaral--PC