- Wall Street termine en ordre dispersé, l'appétit pour l'IA ne faiblit pas
- Supercoupe d'Italie: l'AC Milan, renversant, stoppe l'Inter
- Le couple d'acteurs Zendaya et Tom Holland se sont fiançés
- L'émissaire américain annonce le début du retrait des forces israéliennes de Naqoura, à l'extrême sud du Liban
- Dakar-2025: Baciuska et Sanders remportent l'éreintante 48H chrono, Sainz abandonne
- Le Congrès américain consacre le triomphe de Trump
- Justin Trudeau, du glamour au désamour
- Tournée des quatre tremplins: Tschofenig met fin à dix ans de disette autrichienne
- Dakar-2025/Auto: la 48H chrono finalement attribuée à Baciuska
- En Autriche, l'extrême droite chargée pour la première fois de former un gouvernement
- Cyclisme: Bardet, une fin de carrière entre plaisir et ambition
- Un influenceur algérien placé en détention, son procès renvoyé le 5 mars
- CES: la tech s'invite au chevet de la santé mentale
- Canada: le Premier ministre Justin Trudeau démissionne
- Les Etats-Unis balayés par une tempête hivernale
- Gaza: Israël veut savoir si les otages du Hamas sont morts ou vivants
- Dick Annegarn et ses "chansons agricoles" en concerts fleuris à Paris
- En Europe, le ton monte contre Elon Musk
- Quatre ans après l'attaque du Capitole, le Congrès consacre le triomphe de Trump
- Année noire pour le marché des voitures électriques en Allemagne
- Macron appelle l'Ukraine à des "discussions réalistes" sur son territoire
- Soupçons de financement libyen: le procès de Nicolas Sarkozy s'est ouvert
- Autriche: le président charge l'extrême droite des négociations pour former un gouvernement
- Carnet de bord du Vendée Globe: "l'accomplissement" de Sam Davies au Cap Horn
- Les musées parisiens ont résisté à l'effet JO en 2024
- Les pilotes du Dakar à l'épreuve du camping dans le désert
- Dakar-2025: al-Rajhi et Sanders viennent à bout de l'éreintante 48H chrono
- A Mayotte, Marine Le Pen veut "sonner la cloche" pour rappeler les promesses du gouvernement
- Trois influenceurs franco-algériens de Lyon dans le viseur des autorités
- Thaïlande: le rebond du tourisme se confirme, 35 millions de visiteurs en 2024
- Budget: Fesneau (Modem) voit des "compromis" possibles sur "la justice fiscale" et "sociale"
- A Damas, des habitants en armes se mobilisent pour protéger leurs quartiers
- La Russie dit avoir conquis la ville de Kourakhové dans l'est de l'Ukraine
- La Bourse de Paris renoue avec la hausse
- Politique de la ville: les bailleurs sociaux pourraient être sanctionnés en cas de défaut d'entretien des HLM
- Open d'Australie: Gasquet éliminé dès le 1er tour des qualifications pour sa dernière à Melbourne
- Canada: démission imminente du Premier ministre Trudeau, selon les médias
- Des agriculteurs convergent vers Paris, pas question de blocage pour le gouvernement
- Soupçons de financement libyen: Nicolas Sarkozy attendu lundi au tribunal
- NBA: Oklahoma City remporte le choc face à Boston et attend Cleveland
- Bourses européennes: Paris et Francfort en légère hausse, Londres en rouge
- Coordination rurale: Paris ne doit pas être bloqué, avertit la ministre de l'Agriculture
- Dix ans après les attentats à Paris, Charlie Hebdo a toujours "envie de rire"
- Corée du Sud: les enquêteurs veulent un délai supplémentaire pour arrêter Yoon
- "Emilia Perez" et "The Brutalist", grands vainqueurs des Golden Globes
- Les Golden Globes honorent "Emilia Perez" et la diversité du cinéma
- Venezuela: l'opposition appelle à manifester jeudi, veille de l'investiture de Maduro
- Corée du Sud: dernier jour pour arrêter le président déchu Yoon
- Top 14 - Clermont l'emporte de justesse à Vannes
- Ligue 1: l'OM fort en 2025 comme en 2024
Autriche: démission du chancelier Nehammer "dans les prochains jours" après l'échec des négociations de coalition
Le chancelier conservateur autrichien Karl Nehammer a annoncé samedi qu'il quittera ses fonctions de chancelier et de président de son parti "dans les prochains jours", après avoir mis fin aux négociations avec les sociaux-démocrates pour tenter de former le prochain gouvernement.
"Après la rupture des négociations de coalition, je (...) quitterai à la fois mes fonctions de chancelier et de président du Parti populaire dans les prochains jours et permettrai une transition ordonnée", a indiqué M. Nehammer dans un message écrit et vidéo posté samedi soir sur le réseau social X, plus de trois mois après les élections législatives du 29 septembre.
Cette décision inattendue pourrait entraîner des élections anticipées ou forcer les conservateurs à négocier avec l'extrême droite, arrivée en tête aux législatives.
Elle intervient au lendemain de la décision du parti libéral Neos de se retirer des négociations tripartites visant à former un gouvernement centriste, dont le but était d'écarter du pouvoir le Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ, extrême droite).
Le FPÖ avait rassemblé 28,8% des voix aux législatives, mais a été incapable de trouver des alliés pour former un gouvernement dans le pays alpin membre de l'UE.
- "Rempart contre les radicaux" -
Le Parti populaire autrichien (ÖVP, conservateurs) était arrivé en seconde position avec 26,3% des voix, suivi par le Parti social-démocrate d'Autriche (SPÖ, centre-gauche) avec 21,1%.
Ces résultats avaient conduit M. Nehammer à engager des discussions avec le SPÖ et Neos (9% des suffrages) pour former un gouvernement et faire barrage à l'extrême droite, mais les négociations à trois ont échoué vendredi avec le retrait de Neos.
Les deux partis restants avaient dit vouloir poursuivre le travail. Mais samedi, après 24 heures de nouvelles discussions, M. Nehammer a annoncé sur X qu'un "accord avec le SPÖ est impossible sur des questions clés" et que "par conséquent", il mettait "fin aux négociations avec le SPÖ".
Les principaux sujets de discorde cités par les médias autrichiens sont l'impôt sur la fortune, les droits de succession, les retraites, et des divergences sur la façon de contrôler le déficit budgétaire.
Le chancelier a déploré n'avoir pu créer une "force du centrisme politique afin de bâtir un rempart contre les radicaux".
"J'ai la conviction profonde que les radicaux n'offrent pas la solution à un seul problème, mais ne vivent que pour souligner les problèmes", a-t-il ajouté, affirmant s'être "toujours battu pour la stabilité", même si ce n'était "pas sexy en politique".
Dans un communiqué, le chef du parti d'extrême droite Herbert Kickl a qualifié de "losers" les partis impliqués dans les discussions de coalition. "Au lieu de la stabilité, nous avons le chaos" après trois "mois gâchés", a-t-il ajouté.
Le leader des sociaux-démocrates, Andreas Babler, a estimé que ceux qui, au sein du parti conservateur, "ont toujours flirté" avec l'extrême droite "l'ont emporté", pointant le risque d'un "gouvernement FPÖ-ÖVP avec un chancelier extrémiste d'extrême droite".
Vendredi, le président Alexander Van der Bellen avait appelé l'ÖVP et le SPÖ à former un gouvernement "sans délai".
M. Van der Bellen avait initialement demandé aux conservateurs de former un gouvernement stable qui respecte les "fondations de notre démocratie libérale". Par le passé, il a plusieurs fois exprimé des réserves concernant le radical leader du FPÖ, Herbert Kickl.
Si les conservateurs de l'ÖVP décident de former un gouvernement avec le FPÖ d'extrême droite, le président "doit se préparer à introniser Kickl comme chancelier", a prévenu l'analyste politique Peter Filzmaier. Si les deux partis n'engagent pas de discussions ou échouent à s'entendre, "il y aura de nouvelles élections", a-t-il ajouté.
Les derniers sondages placent le FPÖ autour de 35%.
Une coalition de trois partis pour former un gouvernement aurait été une première depuis 1949 en Autriche, où l'économie est en perte de vitesse tandis que le déficit public s'envole.
Le chancelier conservateur avait déjà prévenu que les discussions de coalition, qui avaient commencé en octobre - initialement sans les libéraux -, s'annonçaient ardues.
L'ÖVP a participé aux différents gouvernements du pays de 9 millions d'habitants depuis 1987. Il a déjà gouverné à deux reprises avec le FPÖ en tant que partenaire minoritaire, en 2000 et en 2017.
Le chancelier Nehammer s'était dit ouvert à des discussions avec le FPÖ, mais il a toujours exclu de travailler avec son leader Herbert Kickl.
R.Veloso--PC