- Procès des viols de Mazan: tous les accusés pouvaient comprendre qu'il s'agissait de viols, insiste la cour
- Angleterre: City ne répond plus
- Des milliers de personnes célèbrent le solstice d'hiver à Stonehenge
- A Paris, Paul Watson promet de "mettre un terme à la chasse baleinière, d'une manière ou d'une autre"
- Entreprises en France: plus de femmes, plus de mixité, plus de rentabilité
- Israël touché par un missile tiré du Yémen
- Biathlon: l'Allemande Preuss remporte la poursuite du Grand-Bornand, devant Simon
- Ski alpin: Odermatt dompte enfin la Saslong pour égaler Zurbriggen
- Super-G de St-Moritz: Hütter s'impose, Vonn 14e dès son retour
- Attaque de Magdebourg: un suspect "islamophobe", le bilan monte à 5 morts
- De "gloire à Bachar" à "vive la révolution", la transformation éclair des médias syriens
- Biathlon: 88e victoire pour Johannes Boe au Grand-Bornand, devant les Français Perrot et Jacquelin
- Ski alpin: Odermatt survole la descente de Val Gardena
- Boxe: "Assez parlé" et place à la revanche pour Fury face à Usyk
- Le Liberia commencera à juger les crimes de guerre d'ici 5 ans, promet un responsable
- Mayotte: dans un lycée devenu centre d'hébergement, "on fait ce qu'on peut avec les moyens du bord"
- Ski: Hütter gagne le Super-G de St-Moritz, la "quadra" Lindsey Vonn 14e
- Des scientifiques observent un "temps négatif" grâce à des expériences quantiques
- Carambar, 70 ans et une longue succession d'actionnaires
- La star du reggaeton Daddy Yankee trouve un accord avec sa femme sur le contrôle de son label
- Allemagne: Scholz sur les lieux de l'attaque du marché de Noël
- La "loi spéciale" pour pallier l'absence de budget pour 2025 promulguée
- Google, menacé de démantèlement, fait ses contre-propositions à la justice américaine
- Nucléaire : pas encore de raccordement pour l’EPR de Flamanville, selon EDF
- NBA: Cleveland au galop, Embiid fait gagner les Sixers
- Au Sierra Leone, un jeune innovateur en lutte contre la pollution de l'air
- Prévenir la détresse des agriculteurs, le combat d'une cellule de la MSA
- "Pour l'amour du ski", Lindsey Vonn fait son grand retour à Saint-Moritz
- Angleterre: Manchester City, l'empire contre-attaqué
- Les Etats-Unis évitent une paralysie budgétaire avant Noël
- Tel-Aviv frappé par un "projectile" tiré depuis le Yémen
- Après le départ d'Emmanuel Macron, les habitants de Mayotte attendent encore de l'aide
- Allemagne: mystère autour des motivations de l'attentat de Magdebourg
- Allemagne: le Bayern retrouve Harry Kane et sa maîtrise avant la trêve hivernale
- Séquestration de Paul Pogba:: "Je peux enfin tourner la page", réagit le footballeur au lendemain du jugement
- Attentat sanglant à la voiture bélier en Allemagne, un suspect arrêté
- Coupe de France: sérieux, Lille coupe court au rêve de Rouen
- Le Salvador condamné par la Cour interaméricaine pour avoir empêché une femme d'avorter
- Wall Street termine en hausse, moins inquiète de l'inflation
- Boxe: avantage de 25 kilos pour Fury sur Usyk avant leur revanche
- La Colombie condamnée pour avoir violé les droits d'un peuple autochtone pour de l'extraction minière (CIDH)
- Italie: Matteo Salvini relaxé dans son procès pour séquestration de migrants en mer
- Volkswagen épargne ses usines en Allemagne mais va sabrer dans la production
- Enquête sur ChatGPT: l'Italie inflige une amende de 15 millions d'euros à OpenAI
- Matteo Salvini relaxé dans son procès pour séquestration de migrants en mer
- Les Etats-Unis au bord de la paralysie budgétaire avant Noël
- La Bourse de Paris ferme en légère baisse, lestée par la Fed
- Orange s'offre les contenus Disney, qui quittent le giron de Canal+
- Canada: Trudeau change un tiers de son gouvernement en pleine crise politique et tensions avec Trump
- Un accord Suisse-UE "historique" mais déjà critiqué dans le pays alpin
Le nouveau dirigeant syrien a rencontré une délégation américaine, une première
Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, a eu vendredi une rencontre "positive" avec des diplomates américains arrivés à Damas pour un premier contact formel avec le pouvoir, dominé par des islamistes radicaux qui ont renversé Bachar al-Assad, a indiqué un responsable syrien à l'AFP.
"La rencontre a eu lieu et elle était positive. Et les résultats seront positifs si Dieu le veut", a indiqué ce responsable qui a requis l'anonymat.
Une conférence de presse prévue dans la journée par la délégation américaine, qui comprend Barbara Leaf, la responsable du Moyen-Orient au sein du département d'Etat, a toutefois été annulée pour des "raisons de sécurité", a annoncé une porte-parole américaine à Damas.
M.Chareh, connu jusqu'à présent par son nom de guerre Abou Mohammad al-Jolani, est le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) classé comme "terroriste" par plusieurs pays dont les Etats-Unis, et est lui même visé par des sanctions américaines.
Après plus de 13 ans de guerre civile qui a morcelé et dévasté le pays, la victoire de l'alliance rebelle menée par HTS a mis fin à un demi-siècle de pouvoir sans partage du clan Assad et de répression.
Mais les nouveaux dirigeants sont désormais scrutés sur leur respect des droits humains, leur traitement des minorités dans un pays multiethnique et multiconfessionnel, et l'avenir des régions kurdes semi-autonomes du nord de la Syrie.
Les femmes sont "absolument indispensables" pour reconstruire la Syrie, a affirmé vendredi la directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence de l'ONU, Amy Pope.
Jeudi, des centaines de personnes ont manifesté à Damas pour la démocratie et les droits des femmes.
"L'ère du silence est révolue. Nous serons à l'affût de toute position qui porterait préjudice aux femmes et ne l'accepterons pas", a assuré Majida Moudarres, une manifestante de 50 ans.
Au même moment, des milliers de personnes manifestaient à Qamichli, dans le nord-est, en soutien aux forces kurdes qui tentent de repousser des offensives de combattants soutenus par la Turquie, alliée du nouveau pouvoir.
Dans la capitale, des habitants ont reçu sur leur téléphone portable des messages adressés au "peuple de Damas, ville de jasmin", pour participer vendredi au "festival de la libération" sur la place des Omeyyades, au coeur de la ville.
- "Un moment historique" -
La délégation américaine doit aussi rencontrer à Damas des représentants de la société civile pour discuter "de leur vision de l'avenir de leur pays et de la manière dont les Etats-Unis peuvent les soutenir", selon le département d'Etat.
Cette délégation, première mission diplomatique formelle dépêchée par les Etats-Unis à Damas depuis le début de la guerre civile, comprend notamment Roger Carstens, chargé de collecter des indices sur les Américains portés disparus en Syrie comme le journaliste Austin Tice, kidnappé en août 2012.
Dès le matin, des employés et des gardes se sont affairés devant le bâtiment de l'ambassade des Etats-Unis, préparant les voitures pour la délégation.
La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'ONU avaient déjà envoyé des émissaires à Damas.
La chute de Bachar al-Assad a été accueillie par des scènes de liesse, près de 14 ans après le début de la guerre civile déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, qui a fait un demi-million de morts et poussé à l'exil six millions de Syriens.
"Le peuple syrien se trouve à un moment historique et à un moment d'opportunité, et cette opportunité ne doit pas être manquée", a affirmé jeudi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
- 2.000 soldats américains -
Méfiants, les Occidentaux cherchent néanmoins à établir des liens avec les autorités de transition, conscients du risque de fragmentation du pays et de résurgence du groupe jihadiste Etat islamique, EI, jamais totalement éradiqué dans le pays.
L'armée américaine a annoncé vendredi avoir tué la veille dans une frappe en Syrie un cadre de l'EI et un autre membre du groupe dans la province orientale de Deir Ezzor.
Les Etats-Unis avaient indiqué jeudi avoir doublé ces derniers mois leurs effectifs militaires en Syrie dans le cadre des opérations contre l'EI, les portant à environ 2.000 personnes.
Washington soutient les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, qui contrôlent les zones semi-autonomes du nord de la Syrie.
La situation reste particulièrement volatile dans cette partie du pays, où la communauté kurde, longtemps opprimée, craint de perdre l'autonomie limitée qu'elle a chèrement acquise depuis 2011.
En parallèle, des combats opposent des groupes soutenus par la Turquie à des combattants kurdes soutenus par Washington.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois vendredi appelé à "éradiquer" les "organisations terroristes" en Syrie, citant l'EI et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une insurrection séparatiste en Turquie.
L.E.Campos--PC