- "L'appel de Valparaiso": France et Chili unissent leurs efforts pour la protection des océans
- La tempête Caetano se décale vers l'est, 270.000 personnes privées d'électricité
- Surveillance de Ruffin au profit de LVMH: au tribunal, des prévenus réfutent toute "infiltration"
- Agriculteurs: déblocage annoncé du port de Bordeaux après des annonces du gouvernement
- Poutine confirme le tir sur l'Ukraine d'un missile conçu pour le nucléaire
- Le conflit en Ukraine a pris un "caractère mondial", affirme Poutine
- Vol de données de santé de 750.000 patients d'un établissement francilien
- Le controversé Matt Gaetz renonce à devenir ministre de la Justice de Trump
- Coupe Davis: l'Argentine marque le premier point contre l'Italie, Sinner dos au mur
- Enquête au Royaume-Uni et en France sur des soupçons de corruption chez Thales
- Sénégal: le parti au pouvoir remporte plus des 3/4 des sièges de députés
- La Bourse de Paris atone, freinée par des tensions géopolitiques
- Cancer: les dépenses de santé par habitant devraient bondir de 67% d'ici 2050 dans l'OCDE
- Aux portes de l'Ukraine, la Roumanie signe un méga-contrat d'achat de F-35
- Des agriculteurs bloquent le port de Bordeaux, la ministre promet d'agir
- Les ménages modestes davantage affectés par l'arrêt des mesures de soutien au pouvoir d'achat, indique l'Insee
- Un quart des ponts dans les petites communes nécessitent des travaux de réparation à court terme
- Tempête Caetano: plus de 200.00 personnes privées d'électricité dans l'ouest de la France
- Le Soudan du Sud rejette un rapport "malveillant" sur les entreprises de la famille Kiir
- Sénégal: les résultats provisoires des législatives publiés jeudi
- Les forêts tropicales du bassin du Congo menacées par l'exploitation forestière illégale (rapport)
- Mali: la junte parachève la militarisation de l'exécutif avec un général Premier ministre
- Le Kenya annule des partenariats avec le groupe Adani après l'inculpation de son patron
- Le président Macron accuse les Haïtiens qui ont limogé leur Premier ministre d'être "complètement cons"
- Mandats d'arrêt de la CPI contre Netanyahu, son ex-ministre de la Défense et un chef du Hamas
- Des frappes israéliennes font des dizaines de morts à Gaza, mandat d'arrêt de la CPI contre Netanyahu
- Wall Street hésitante après les résultats de Nvidia
- Accident mortel à Paris en 2021: Tesla appelé à modifier son système de freinage d'urgence
- Les pesticides autorisés en Europe devraient "l'être également en France", insiste Genevard
- Coupe Davis: l'Australie en demi-finales après sa victoire 2-1 contre les Etats-Unis
- A la frontière syro-libanaise, des taxis coincés après des frappes israéliennes
- Climat: le gouvernement veut protéger les glaciers et s'en protéger
- Le Suisse Philippe Jordan dirigera l'Orchestre national de France à partir de 2027
- Wall Street ouvre en hausse après les résultats de Nvidia
- Stromae, fierté nationale en Belgique, décoré par le roi Philippe
- Tennis de table: les Lebrun sortis en simple, mais en demi-finale en double des WTT Finals
- Ski: Lindsey Vonn vise un retour à Saint-Moritz en décembre
- Noël Le Graët retire sa plainte contre Amélie Oudéa-Castera qui ne sera pas jugée pour diffamation par la CJR
- Des frappes israéliennes font des dizaines de morts et disparus dans la bande de Gaza
- En Corée du Sud, les séries crèvent l'écran au sens propre avec des lieux de tourisme bien réels
- Orange: un dispositif de préretraite relance la question du mal-être des salariés
- Vendée Globe: Vulnerable, quand un leader en cache un autre
- Triathlon: le double champion olympique Alistair Brownlee prend sa retraite
- La Chine expose un navire de guerre dernier cri à Hong Kong
- Nouvel avertissement à l'Iran en vue sur le dossier nucléaire
- A Prague, des travailleurs du sexe font découvrir les bas-fonds pour en sortir
- "Je voulais goûter à un autre rugby": l'Argentine, expérience fondatrice pour Thibaud Flament
- Kiev accuse Moscou d'avoir tiré pour la première fois un missile intercontinental vers l'Ukraine
- Quatre touristes étrangers meurent au Laos, un empoisonnement au méthanol soupçonné
- En Ukraine, une rave party nationaliste pour galvaniser une jeunesse traumatisée
Attaque des rebelles yéménites contre les Emirats, en pleine visite du président israélien
Les Emirats arabes unis ont affirmé lundi avoir intercepté, pour la troisième fois ce mois-ci, un missile balistique lancé par les rebelles yéménites houthis, une attaque qui survient pendant la première visite du président israélien dans le pays du Golfe.
"Les défenses anti-aériennes ont intercepté et détruit un missile balistique lancé par les terroristes houthis visant notre pays", a affirmé le ministère émirati de la Défense dans un communiqué.
Les débris du missile sont tombés dans une zone non peuplée et aucune victime n'est à déplorer, selon les autorités.
Le site d'où a été lancé le missile houthi a été détruit à 00H50 (20H50 GMT) - soit trente minutes après que le missile a été intercepté - à al-Jawf, dans le nord du Yémen, a précisé le ministère, qui a publié une vidéo de l'explosion dans laquelle on peut voir des panaches de fumée noire.
L'attaque des Houthis coïncide avec la première visite officielle du président israélien, Isaac Herzog, aux Emirats depuis que les deux pays ont normalisé leurs relations en 2020.
Dans un communiqué, le cabinet du président israélien a assuré qu'il "poursuivrait sa visite comme prévu".
M. Herzog a été reçu dimanche par le prince héritier d'Abou Dhabi et dirigeant de facto du pays, Mohammed ben Zayed, au palais présidentiel.
Il se trouve lundi à Dubaï - autre émirat de la fédération - pour visiter le site de l'Exposition universelle 2020 et marquer la journée mettant à l'honneur le pavillon d'Israël.
Le président doit ensuite rencontrer cheikh Mohammed ben Rached Al-Maktoum, Premier ministre et ministre de la Défense.
Dimanche, M. Herzog a exprimé le soutien israélien aux "exigences de sécurité" des Emirats et condamné "toute atteinte à (leur) souveraineté par des groupes terroristes", dans une référence vraisemblable aux récentes attaques des rebelles yéménites.
- "Toutes les mesures nécessaires" -
Les Emirats sont "totalement prêts à faire face à toute menace" et à prendre "toutes les mesures nécessaires pour protéger (le pays)", a réaffirmé lundi le ministère émirati de la Défense.
L'attaque de lundi est la troisième contre les Emirats depuis début janvier. Le 17, une attaque de drones et de missiles avait fait trois morts à Abou Dhabi, et le 24, deux tirs de missiles balistiques avaient été interceptés par les forces américaines basées dans la capitale émiratie.
Les Houthis n'ont pour l'instant fait aucun commentaire, mais indiqué qu'ils publieraient un communiqué "dans les prochaines heures" sur une opération aux Emirats.
Le porte-parole militaire des Houthis Yahya Saree a toutefois déjà "mis en garde les compagnies étrangères, les citoyens et les résidents des Emirats qu'ils n'hésiteraient pas à multiplier les cibles pour inclure plus d'infrastructures et sites importants".
Les Emirats font partie d'une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite qui soutient depuis 2015 le gouvernement du Yémen contre les Houthis soutenus par l'Iran.
Le pays, qui accueille des troupes américaines et est l'un des plus gros acheteurs d'armes au monde, a retiré ses troupes du Yémen en 2019, mais reste un acteur influent dans le conflit.
- "Provocation" -
"Nous condamnons la dernière attaque de missile des Houthis contre Abou Dhabi", a tweeté lundi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price. "Alors que le président israélien se trouve aux Emirats pour établir des ponts et promouvoir la stabilité dans la région, les Houthis continuent de mener des attaques qui menacent les civils", a-t-il ajouté.
Le conseiller présidentiel émirati, Anwar Gargash, a de son côté affirmé sur Twitter que les Emirats tenaient à leurs "objectifs et à (leur) vision stratégique pour contribuer à la construction d'une région stable et prospère".
"La provocation ne fonctionnera pas", a-t-il affirmé.
La multiplication des attaques des Houthis contre les Emirats, richissime pays du Golfe qui tient à sa réputation d'oasis de paix au Moyen-Orient, ouvre une nouvelle page dans la guerre du Yémen déclenchée en 2014.
En plus de sept ans de guerre, toutes les parties du conflit ont été accusées de "crimes de guerre" par des experts de l'ONU. Mise en cause pour de multiples "bavures", la coalition a reconnu des "erreurs" mais accuse les rebelles, soutenus par l'Iran, d'utiliser les civils comme boucliers humains.
L'ONU tente de mettre fin à ce conflit dévastateur qui a fait, selon elle, 377.000 morts et poussé une population de 30 millions d'habitants au bord de la famine au Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique.
A.Magalhes--PC