- Opération record d'Interpol contre les arnaques en ligne, 400 millions de dollars saisis
- Des milliers de Libanais sur la route du retour, après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
- Von der Leyen défend sa nouvelle équipe, priorité à la compétitivité européenne
- Corruption: Adani a perdu 55 milliards de dollars en Bourse depuis l'inculpation de son patron
- Sur une île chinoise, des déchets plastiques recyclés en oeuvres d'art
- Chine: Volkswagen annonce la cession de ses opérations dans le Xinjiang
- Les Bourses européennes ouvrent en baisse, Paris plie face aux tensions politiques françaises
- Thaïlande: opération hors normes pour rapatrier à Madagascar environ 1.000 lémuriens et tortues saisis
- Indonésie: des élections régionales ayant valeur de test pour Prabowo
- NBA: Lillard et Milwaukee arrachent la victoire à Miami
- A Islamabad, l'opposition dispersée après sa démonstration de force
- Chutes de neige records à Séoul pour le mois de novembre (agence météo)
- Le combat d'un fils pour la légalisation "vitale" de l'aide à mourir au Royaume-Uni
- "Très, très lent": les négociations sur la pollution plastique piétinent à Busan
- Chine: la consommation de charbon devrait atteindre son pic en 2025, selon un rapport
- Vendée Globe: Dalin accentue son avance dans la nuit
- Budget de la Sécu : députés et sénateurs en conclave, avant un 49.3 à haut risque pour Barnier
- UE: la nouvelle Commission attend son feu vert sur fond de turbulences
- Procès des viols de Mazan: derniers réquisitoires et début de la défense
- Procès RN: la parole à la défense de Marine Le Pen pour lui éviter la "mort politique"
- Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban
- La Namibie aux urnes, le parti historique plus que jamais défié
- Drake déplace son conflit avec Kendrick Lamar devant les tribunaux
- C1: Manchester City, en souffrance, gâche tout contre Feyenoord (3-3)
- C1: pas d'exploit pour Brest, surclassé par le Barça de Lewandowski
- Ligue des champions: le PSG chute encore à Munich et se retrouve en grand danger
- C1: Paris et Brest battus, Manchester City cale à nouveau, l'Atlético cartonne
- Wall Street termine en hausse, insensible aux annonces de Trump
- Brésil: Bolsonaro soupçonné de "participation active" dans un projet de Coup d'Etat
- Liban : Washington et Paris veilleront à ce que le cessez-le-feu soit "mis en oeuvre dans son intégralité"
- Des milliers d'indigènes à Bogota pour protester contre leur sort dans leur territoire
- Lutte contre le narcotrafic: la Cour des comptes tacle la non-application de certaines mesures
- La prime de Noël versée le 17 décembre
- Foot: Lewandowski (Barcelone) inscrit contre Brest son 100e but en C1
- Stellantis aux syndicats: pas de fermeture d'usines à court terme en France, mais une baisse de production
- Menacé de censure, Barnier juge le moment "très grave"
- Budget: le Sénat valide la taxe sur les hauts revenus et alourdit la fiscalité du capital
- Mandat d'arrêt de la CPI: les pays du G7 "respecteront leurs obligations respectives"
- Macédoine du Nord : Une femme accouche à 61 ans, un record pour le pays
- Chili: le président Boric visé par une plainte pour harcèlement sexuel
- Egypte: 5 survivants récupérés après le naufrage d'un bateau touristique
- ArcelorMittal: "journée noire" dans les centres de services, contre les projets de fermetures
- Argentine: la décision sur un non-lieu pour les rugbymen français mise en délibéré
- Budget Sécu: Wauquiez annonce un accord avec les sénateurs LR pour retirer les 7 heures de travail sans rémunération
- Avec Trump, le retour de la politique par posts
- UE-Mercosur: Carrefour fait son mea culpa au Brésil
- Netflix, Disney+ et Prime Video ont versé 362 M EUR pour la création française en 2023
- Bruxelles valide le budget du gouvernement français en pleine crise
- Journée meurtrière à Islamabad où l'opposition augmente la pression sur les autorités
- Mobilisation contre les redéploiements dans la branche spatiale de Thales
Le combat d'un fils pour la légalisation "vitale" de l'aide à mourir au Royaume-Uni
Ian Douglas, ingénieur et économiste londonien atteint de sclérose en plaque, s'est donné la mort en février 2019 dans le secret, à un stade très avancé de sa maladie. Depuis, son fils Anil milite pour légaliser l'aide à mourir au Royaume-Uni.
Un projet de loi sur ce sujet sensible qui divise l'opinion britannique doit être examiné vendredi par les députés de la chambre des Communes, à l'initiative d'une députée de la majorité travailliste.
"Si la loi avait été en vigueur quand mon père est décédé, il aurait pu avoir une mort beaucoup plus sûre, plus douce" et que "nous aurions pu traverser émotionnellement et psychologiquement ensemble", affirme Anil, que l'AFP a rencontré à son domicile de Walthamstow, au nord-est de Londres.
Dans la grande bibliothèque en bois sombre de son salon, une photo montre sa mère - décédée d'un cancer en 2008 - et son père, à une époque où la maladie ne l'avait pas encore trop diminué.
"Au moment de sa mort, il était vraiment handicapé, il avait perdu sa dignité corporelle, ses fonctions basiques de mobilité (...) il souffrait de douleurs neurologiques très intenses et de nombreux effets secondaires de la maladie", se souvient Anil, 35 ans. "Il pouvait à peine lever la main pour se nourrir", ajoute-t-il.
Lorsqu'il se donne la mort, la veille de fêter ses soixante ans, c'est un choc pour toute la famille.
- Statu quo "dangereux" -
L'assistance au suicide étant illégale et punissable de 14 ans de prison, Ian s'est suicidé sans en parler à personne dans son entourage, en achetant des cachets sur le dark web.
"Il était très déterminé et obstiné sur le fait de ne pas vouloir perdre son indépendance et ses capacités physiques au delà d'un certain point. Donc a posteriori, je suppose que ce n'est pas étonnant (...) qu'il ait décidé de contrôler la fin de sa vie", explique aujourd'hui Anil.
Les opposants à une légalisation du suicide assisté craignent qu'elle ne soit une menace pour les personnes vulnérables, qui seraient incitées à mettre fin prématurément à leur jour.
Mais pour Anil, "la loi actuelle est dangereuse. La loi actuelle ne protège pas" les personnes mourantes contre d'éventuelles pressions.
Elle les oblige "à prendre des décisions radicales, de manière complètement isolées, sans protection. C'est exactement ce qu'a fait mon père", insiste-t-il, jugeant "vital" un changement de la loi.
Après son décès, ses proches ont ainsi découvert que Ian avait fait deux tentatives avant de parvenir à se donner la mort.
- Reprendre son "autonomie" -
"Ce qu'il a fait était un acte de reprise d'autonomie évidemment, mais c'était aussi extrêmement dangereux et risqué", du fait de la législation, estime Anil.
Dans les heures suivant son décès, la police est arrivée chez le père d'Anil, comme c'est la règle dans une telle situation, confisquant notamment son téléphone, son ordinateur, ainsi que les téléphones d'Anil et de sa soeur.
"Cette expérience a été tellement traumatisante" raconte Anil, qui se souvient avoir eu l'impression d'être considéré "avec suspicion" par les policiers.
Depuis le décès de son père, Anil s'est investi auprès de l'association Dignity in Dying (Dignité face à la mort) qui milite au Royaume-Uni pour la légalisation du suicide assisté.
Elle défend le projet de loi déposé par une députée travailliste, qui l'autorise en Angleterre et au Pays de Galles pour les adultes atteints d'une maladie incurable avec une espérance de vie de moins de six mois, et capables de prendre eux-mêmes les médicaments provoquant le décès. Le texte prévoit la validation de la décision par deux médecins et un juge.
Un cadre strict, beaucoup plus que ce qui est en vigueur par exemple aux Pays-Bas, en Belgique ou au Canada, et qui contient "les mesures appropriées de protection contre la coercition", défend Anil, qui a participé à plusieurs rassemblements organisés par Dignity in Dying ces derniers mois.
Il se dit "optimiste", soulignant que plusieurs sondages récents montrent un soutien d'une majorité des Britanniques au suicide assisté.
Vendredi, Anil sera une nouvelle fois devant le Parlement au moment où les députés débattront du texte, espérant qu'ils se montrent "courageux".
H.Silva--PC