- Sous les tentes de Gaza, la pluie ajoute aux malheurs des déplacés
- Fin de vie: la ministre de la Santé favorable à reprendre le texte en l'état
- Moins d'annonces en ligne et de visites physiques: les agences immobilières en pleine crise locative
- Câbles sous-marins rompus: la Suède souhaite que le cargo chinois suspect gagne ses eaux territoriales
- Japon: perquisition chez Amazon, soupçonné d'abus de position dominante
- Hong Kong devient un hub pour le crime financier, alertent des législateurs américains
- Huawei lance un smartphone "historique" équipé d'un système d'exploitation maison
- NBA: Porzingis et Morant, retours gagnants avec Boston et Memphis
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une "politique claire" sur le genre
- C1: Manchester City dans le dur, Guardiola reste de marbre
- C1: Barcelone, très gros morceau pour la sensation Brest
- Ligue des champions: l'exploit ou la peur pour le PSG face au Bayern Munich
- Dans leur adoption de l'IA, les entreprises se hâtent lentement
- Affrontements meurtriers entre partisans d'Imran Khan et forces de sécurité à Islamabad
- Avant même son investiture, les nuages judiciaires de Trump se sont dissipés
- Haïti: plus de 40.000 déplacés dans la capitale en dix jours, selon l'ONU
- Près d'un Français sur cinq n'a pas facilement accès aux transports en commun, selon une étude
- Biden assistera à la cérémonie d'investiture de Trump
- Réfugiés, énergie, Russie: Merkel ne regrette rien
- Le nombre de déplacés internes a triplé en Afrique en 15 ans, selon un observatoire
- Marineland: le gouvernement s'oppose au transfert de deux orques au Japon
- Mairie de Paris: Hidalgo ne briguera pas de nouveau mandat en 2026
- L'Indonésie rejette une proposition d'investissement de 100 M USD d'Apple
- Droits de douane: Trump lance l'offensive contre la Chine, le Canada et le Mexique
- Soutien attendu de Bruxelles au budget du gouvernement français en pleine crise
- Les agriculteurs mobilisés contre les "entraves", débat sur le Mercosur à l'Assemblée
- Budget de la Sécu: vote sans suspense au Sénat, avant des négociations incertaines
- Affaire Pogba: le procès de six proches du footballeur s'ouvre à Paris
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice poursuit mardi l'examen du non-lieu
- Wall Street termine en hausse, record du Dow Jones
- Des milliers de partisans de l'ex-Premier ministre Imran Khan aux portes d'Islamabad sous les lacrymogènes
- Israël doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Le procureur spécial recommande l'arrêt des poursuites fédérales contre Trump
- La Californie promet d'agir si Trump coupe les subventions aux voitures électriques
- Thyssenkrupp taille dans ses effectifs, symbole de la crise de l'acier européen
- C1: Brest toujours au sommet, le PSG, City et le Real sommés de réagir
- SNCF: l'intersyndicale maintient son appel à la grève à partir du 11 décembre au soir
- Musk appelle à remplacer les avions de combat par des drones
- "Un après Mazan" : nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
- Afrique du Sud: la gestion délicate des babouins envahissants au Cap
- Roumanie: après la secousse présidentielle, l'extrême droite met le cap sur les législatives
- Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feu
- Soumission chimique: des kits de détection remboursés à titre expérimental, annonce Barnier
- Wall Street ouvre en hausse, soulagée par la désignation de Bessent au Trésor
- Moyen-Orient et Ukraine au menu d'une réunion du G7 en Italie
- Echecs: victoire surprise de Ding contre Gukesh en entame du championnat du monde
- "Jusqu'à mon dernier souffle": le combat d'une mère turque contre les féminicides
- La Russie et l'Ukraine échangent des frappes de drones et de missiles en pleine escalade
- Vent violent: sept départements du centre-est toujours en vigilance orange lundi
- Nouvelles frappes israéliennes au Liban, pressions internationales pour une trêve
Réfugiés, énergie, Russie: Merkel ne regrette rien
Angela Merkel défend avec fougue les 16 années qu'elle a passées à la tête de la première économie d'Europe dans ses mémoires intitulées "Liberté", publiées mardi dans une trentaine de pays.
L'ex-chancelière de 70 ans se voit aujourd'hui reprocher d'avoir laissé l'Allemagne dangereusement dépendante du gaz russe bon marché et d'avoir contribué à la montée de l'extrême droite avec sa politique d'ouverture à l'égard des migrants.
Absente du débat politique depuis qu'elle a quitté le pouvoir fin 2021, Angela Merkel reprend la parole au moment où l'actualité est marquée par les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, le prochain retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la campagne électorale en Allemagne en vue de législatives anticipées en février.
Réfugiés
Jamais elle n'a été aussi attaquée que sur sa gestion de la crise migratoire, où elle a ordonné de ne pas refouler les réfugiés arrivant aux frontières du pays en septembre 2015. Expliquer ses motivations d'alors, sa "vision de l'Europe et de la mondialisation" l'ont poussée à écrire ces mémoires, affirme-t-elle dans l'ouvrage publié en France aux éditions Albin Michel.
En prononçant une phrase qui a fait date -- "Nous y arriverons" ("Wir schaffen das") -- elle a exposé "une attitude" : "là où il y a des obstacles, il faut travailler à les surmonter".
Elle affirme "ne toujours pas comprendre", à propos d'un selfie avec un réfugié syrien, "qu’on ait pu supposer qu’un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie".
Tout en affirmant que "l'Europe doit toujours protéger ses frontières extérieures", elle souligne que "la prospérité et l'Etat de droit feront toujours de l'Allemagne et de l'Europe(...) des lieux où l'on désire se rendre".
Sur la montée de la formation allemande d'extrême droite AfD, elle met en garde les partis démocratiques: s'ils "croient parvenir à contenir la progression de l’AfD en continuant sans relâche à s’emparer de ses thèmes, voire à faire de la surenchère rhétorique sans proposer de solutions concrètes aux problèmes existants, ils échoueront".
Energie
Depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022, il lui a été reproché d'avoir rendu l'Allemagne dépendante aux livraisons de gaz russes.
Or, souligne-t-elle, la création du gazoduc Nord Stream 1 avait été signée par son prédécesseur, le social-démocrate Gerhard Schröder, devenu ensuite président du comité des actionnaires et du conseil de surveillance de cette société.
Pour Nord Stream 2, le second pipeline jamais entré en service, auquel elle a donné son feu vert bien après l'annexion russe de la Crimée en 2014, elle explique qu'il aurait été à l'époque "difficile de faire accepter tant en Allemagne (...) que dans nombre d'Etats membres de l'UE" l'importation d'autres combustibles plus chers.
Elle justifie également ce choix par l'abandon progressif du nucléaire, qu'elle avait décidé en 2011 dans le sillage de la catastrophe de Fukushima: "le gaz naturel remplissait plus que jamais la fonction d'une technologie fossile de transition" en attendant que les énergies renouvelables prennent le relais.
Elle recommande d'ailleurs de ne pas revenir en arrière sur l'énergie atomique en Allemagne, comme certains le préconisent : "Nous n'en avons pas besoin pour satisfaire à nos objectifs climatiques, être performants technologiquement et insuffler ce faisant du courage à d'autres pays".
Russie
Aucun autre dirigeant n'est autant critiqué dans ces mémoires que le président russe Vladimir Poutine, qu'elle décrit comme "un homme perpétuellement aux aguets, craignant d'être maltraité et toujours prêt à donner des coups, y compris en jouant à exercer son pouvoir avec un chien et en faisant attendre les autres".
Néanmoins elle "continue à penser" qu'"en dépit de toutes les difficultés (...) elle a bien fait d'avoir tenu (...) à ne pas laisser les contacts avec la Russie se rompre (...) et à préserver également des liens par les relations commerciales - au-delà des avantages économiques mutuels".
Car, souligne-t-elle, "la Russie est, avec les Etats-Unis, une des deux principales puissances nucléaires mondiales" et elle voisine l'Europe.
Elle défend également toujours son opposition à une adhésion de l'Ukraine à l'Otan au sommet de Bucarest en 2008, estimant illusoire de penser que le statut de candidat l'aurait protégé de l'agression de Poutine.
T.Batista--PC