- La Chine expose un navire de guerre dernier cri à Hong Kong
- Nouvel avertissement à l'Iran en vue sur le dossier nucléaire
- A Prague, des travailleurs du sexe font découvrir les bas-fonds pour en sortir
- "Je voulais goûter à un autre rugby": l'Argentine, expérience fondatrice pour Thibaud Flament
- Kiev accuse Moscou d'avoir tiré pour la première fois un missile intercontinental vers l'Ukraine
- Quatre touristes étrangers meurent au Laos, un empoisonnement au méthanol soupçonné
- En Ukraine, une rave party nationaliste pour galvaniser une jeunesse traumatisée
- Eruption volcanique en Islande, la septième en un an
- Tempête Caetano: premiers flocons sur l'ouest, circulation "difficile"
- Après Ouest-France, Sud Ouest suspend sa présence sur X
- La Bourse de Paris en recul après Nvidia
- Censure du gouvernement: les marchés gardent leur calme mais le risque politique perdure
- Sri Lanka: le nouveau président se rallie à l'accord avec le FMI
- Des frappes israéliennes font des dizaines de morts dans la bande de Gaza
- Tempête Caetano: premiers flocons sur l'ouest, circulation difficile entre la Normandie et la Bretagne
- Angela Merkel décrit dans ses mémoires un Trump "fasciné" par les autocrates
- Basket/Euroligue: après l'éviction d'Obradovic, les chantiers de Monaco
- Vendée Globe: la vie rêvée du navigateur Sam Goodchild
- Le magnat indien Gautam Adani inculpé, l'opposition demande son arrestation
- Birmanie: dans des usines de textile, salaire de misère et peur du lendemain
- Fukushima: l'analyse des débris extraits de la centrale prendra jusqu'à une année
- Ethiopie: 50 ans après sa découverte, Lucy n'a pas encore livré tous ses secrets
- Nicaragua: le président Ortega lance une réforme pour étendre son pouvoir
- Santé: hausse importante des dépenses en 2023, selon la Drees
- L'intelligence artificielle au secours des insectes
- Avec "Gladiator II" et "Wicked", les cinémas américains se frottent les mains
- A l'usine Volkswagen d'Osnabrück, les salariés ne voient "pas de plan pour l'avenir"
- Nvidia écrase encore les attentes, assure que la demande ne se dément pas
- Le gouvernement américain demande en justice un démantèlement de Google
- Jeu vidéo: la console portable Nintendo DS, carton auprès d'un public élargi, fête ses 20 ans
- NBA: LeBron James quitte temporairement les réseaux sociaux
- En Roumanie, un sanctuaire des ours confronté au retour de la chasse
- Sept femmes venues du bout du monde qui croient encore aux COP
- Grève SNCF: le mouvement pour Fret SNCF modérément suivi dans l'ensemble du groupe
- Australie: l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans devant le Parlement
- Neige, froid et vent : l'hiver s'invite en France tôt dans la saison
- Le bitcoin dépasse 95.000 dollars pour la première fois, enflammé par l'"effet Trump"
- Lady Gaga, Green Day, Post Malone en haut de l'affiche du festival de Coachella en avril
- Ligue des Champions : Vainqueur de Rome grâce à Diani, Lyon verra les quarts
- Le magnat indien Gautam Adani inculpé à New York dans une vaste affaire de pots-de-vin
- Wall Street termine en ordre dispersé, Nvidia cristallise l'attention
- Accusé de deux viols, le fils de la princesse de Norvège placé en détention
- Argentine: trois ans de prison pour avoir tué des manchots
- Le Beaujolais nouveau 2024 est arrivé, bien frais en bouche malgré la météo pluvieuse
- Titres restaurant pour les courses alimentaires: l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2026
- La SNCF propose une augmentation moyenne des salaires de 2,2% en 2025
- Lula et Xi appellent à une solution politique en Ukraine
- Washington justifie l'envoi de mines antipersonnel à l'Ukraine pour stopper les avancées russes
- Musk part à l'assaut de la fonction publique et de la dépense fédérale
- L'Ukraine a utilisé des missiles britanniques longue portée Storm Shadow en Russie, selon des médias
Washington justifie l'envoi de mines antipersonnel à l'Ukraine pour stopper les avancées russes
La décision des Etats-Unis de fournir des mines antipersonnel à l'Ukraine s'explique par un changement de tactique de la Russie sur le champ de bataille, Moscou favorisant de plus en plus l'infanterie, a déclaré mercredi le secrétaire à la Défense Lloyd Austin.
"Leurs forces mécanisées ne sont plus en tête. Ils avancent à pied de manière à s'approcher et faire des choses pour ouvrir la voie aux forces mécanisées", a affirmé M. Austin aux journalistes lors d'une visite au Laos, pays longtemps ravagé par ce type d'armements.
Les Ukrainiens "ont besoin de choses qui peuvent aider à ralentir cet effort de la part des Russes", a-t-il ajouté au moment où l'avancée des troupes russes s'accélère dans l'est de l'Ukraine.
Ce revirement intervient quelques jours après que Washington a donné son feu vert à l'Ukraine pour frapper en territoire russe avec des missiles longue portée de fabrication américaine, utilisés dans la foulée par Kiev, une ligne rouge pour Moscou.
La Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL) a immédiatement dénoncé mercredi une décision "désastreuse". Le groupe, prix Nobel de la paix en 1997, a affirmé qu'il "s'efforcera d'obtenir des Etats-Unis qu'ils reviennent sur leur décision".
Le président américain Joe Biden avait déclaré en 2022 qu'il en interdirait l'utilisation, sauf dans la péninsule coréenne, établissant à l'époque un contraste avec les tactiques russes en Ukraine.
Les Etats-Unis ne sont pas cependant signataires du traité d'interdiction des mines antipersonnel de l'ONU.
Le revirement de M. Biden intervient sur fond d'inquiétudes sur la poursuite du soutien américain à l'Ukraine une fois que le président élu Donald Trump sera entré en fonctions en janvier.
L'ancien président républicain a assuré qu'il était en mesure de mettre fin à la guerre provoquée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, en "24 heures".
- Mines "très différentes" -
Selon M. Austin, les mines fournies par les Etats-Unis seront "non persistantes" c'est-à-dire équipées d'un dispositif d'autodestruction ou d'autodésactivation, ce qui limiterait théoriquement les risques pour les civils.
Les mines antipersonnel dites "non persistantes" peuvent s'autodétruire ou devenir inactives après avoir perdu la charge de leur batterie.
Sur la défensive, le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, a expliqué qu'il s'agissait de mines "très différentes" de celles déployées par la Russie.
"Les mines terrestres que les Russes ont déployées en Ukraine, et dont le nombre avoisine les deux millions, resteront une menace pendant des décennies."
Dans le cas des mines américaines, "la batterie s'épuisera (...) au maximum deux semaines après leur déploiement (...) de sorte qu'elles ne représentent plus une menace pour la population civile à la fin du conflit", selon lui.
Il a également avancé le fait que l'Ukraine devra "déminer à la fin du conflit" et que les mines américaines sont "faciles à détecter et à enlever".
L'administration Biden avait déjà été critiquée l'année dernière pour avoir fourni des armes à sous-munitions à l'Ukraine.
Le Laos, où M. Austin a fait ses déclarations, se remet encore des lourds bombardements américains pendant la guerre du Vietnam, qui a pris fin il y a cinquante ans.
Les mines antipersonnel sont des engins explosifs qui continuent à tuer et à mutiler des personnes longtemps après la fin des conflits.
X.Brito--PC