- Olaf Scholz se lance dans la course à un nouveau mandat
- En Corée du Sud, l'essor de la K-pop participe aussi à la pollution plastique
- Le budget au Sénat, dernières heures apaisées pour un gouvernement en sursis
- Budgets: Barnier en consultations, Marine Le Pen première reçue à Matignon
- Début des négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique
- Procès des viols de Mazan: les réquisitoires commencent avec Dominique Pelicot
- Dernière ligne droite au second procès contre Google, axé sur la publicité
- World Rugby Awards: Dupont consacré à VII, du Toit meilleur joueur à XV
- Des combats opposent le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban, la banlieue de Beyrouth bombardée
- Roumanie: le Premier ministre pro-européen en tête du premier tour de la présidentielle
- Mort de l'écrivain sud-africain et militant anti-apartheid Breyten Breytenbach
- Rugby: le baromètre de la tournée d'automne
- Elections en Namibie: dernier meeting de la Swapo entre prières et démonstration de force
- Espagne: le Real Madrid relance la course au titre, fin de disette pour Mbappé
- Ligue 1: Nantes-Le Havre interrompu en fin de rencontre, Lille enfonce le Rennes de Sampaoli
- Coupe Davis: Matteo Berrettini, machine à points pour l'Italie
- Angleterre: Liverpool s'envole, Amorim manque ses débuts
- Coupe Davis: le doublé pour l'Italie, Sinner finit 2024 en apothéose
- Espagne: un ouvrier meurt dans l'effondrement d'une école fragilisée par les inondations
- Au Pakistan, une trêve d'une semaine annoncée après 82 morts dans des violences sunnites-chiites
- L1: Lille fête ses 80 ans par un succès (1-0) face au Rennes de Sampaoli, sans idées
- De Dubaï à Berlin, le chocolat qui fait fondre la toile
- Ski alpin: Clément Noël sur un nuage
- Ski: deuxième victoire de suite pour Clément Noël, vainqueur du slalom de Gurgl
- Trophée Jules Verne: Coville et compagnie en quête du record autour du monde
- Borrell appelle au Liban à un cessez-le-feu, 160 projectiles tirés par le Hezbollah vers Israël
- Israël fustige le meurtre "antisémite" d'un rabbin israélo-moldave aux Emirats
- Nucléaire: l'Iran annonce des discussions vendredi avec la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni
- Suisse: les Bâlois approuvent le financement de la tenue de l'Eurovision 2025
- Foot: Florentino Pérez charge l'UEFA et la FIFA et réaffirme son soutien à la Super Ligue
- En Pennsylvanie, la réouverture d'une centrale nucléaire suscite enthousiasme et effroi
- A Beyrouth, Borrell appelle à un cessez-le-feu "immédiat" entre Israël et le Hezbollah
- Budget en hausse mais consommateur sélectif, "Black Friday" sous pression aux Etats-Unis
- Au Bangladesh, des mains artificielles pour les mutilés de la "révolution"
- Pollution dans la Loire après une fuite de pétrole chez Total à Donges
- A Edimbourg, découvrir la ville avec d'anciens sans-abri
- F1: Verstappen, un max de talent et un caractère bien trempé
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice examine un non-lieu, dénouement proche
- Rugby: le patron des All Blacks veut pouvoir sélectionner les joueurs évoluant à l'étranger
- WRC: Thierry Neuville enfin champion du monde
- F1: à Las Vegas, Verstappen décroche sa 4e étoile
- Au Cambodge, une marche pour "un monde sans mines" antipersonnel
- Pakistan: au moins 82 morts, 156 blessés en trois jours de violences sunnites-chiites
- En Inde, le coût économique croissant de la pollution de l'air
- NBA: Wembanyama renverse Golden State pour son retour, LaMelo Ball marque 50 points
- Près de Nantes, un septuagénaire devient youtubeur pour sauver ses animaux sauvages
- Sous le pouvoir taliban, les entrepreneuses afghanes prennent leur destin en main
- Transformer le microbiote des vaches pour les rendre moins polluantes
- La Suisse aux urnes sur le droit du bail, les autoroutes et l'Eurovision à Bâle
- Présidentielle en Uruguay: le scrutin s'annonce serré
Au dernier meeting de Harris: "Si elle ne gagne pas on est foutus"
"Si elle ne gagne pas, on est foutu": comme Robin Matthews, beaucoup d'électeurs démocrates faisant la queue pour le dernier meeting de Kamala Harris, lundi à Philadelphie, craignent le retour d'un Donald Trump "sans contrôle" à la Maison Blanche et espèrent la fin des divisions.
Sur la grande avenue débouchant sur le "Philadelphia Museum of Art" devant lequel la vice-présidente devait s'exprimer tard dans la soirée, à quelques heures de l'ouverture mardi des bureaux de vote, la foule est impressionnante et les files d'attentes forment de longs serpentins.
"Je suis prudemment optimiste, mais je suis inquiète", explique Robin Matthews, une responsable associative de 50 ans et venue de banlieue, dans cette Pennsylvanie si cruciale pour le résultat final de l'élection présidentielle.
"Parce que si elle ne gagne pas, on est foutu. Totalement. Il (Donald Trump) va tout ruiner. Il est sans contrôle, il n'y a plus d'équilibre des pouvoirs", assure-t-elle. A ses côtés, son fils de 16 ans, Asher, intervient pour souligner ce qui, à ses yeux, fait l'enjeu de cette élection: "la préservation de notre système démocratique".
- "Difficile de (se) parler" -
Sous les feuillages d'automne, des percussionnistes mettent de l'ambiance avant le meeting où sont attendues des stars comme Lady Gaga et Oprah Winfrey, au pied des marches du musée gravies par Sylvester Stallone dans une célèbre scène de "Rocky".
Mais au bout d'une très longue campagne, marquée par des rebondissements extraordinaires dans une Amérique plus divisée que jamais, Yvonne Tinsley, responsable comptabilité de 35 ans, "veut que ça se termine".
Elle en a assez des publicités politiques à la télévision et elle est fatiguée de devoir expliquer à ses amis que les informations ne se trouvent pas sur des vidéos sur Facebook ou Instagram.
Prudente, elle ne s'attend à aucun miracle politique avec Kamala Harris. "Je sais qu'elle ne va pas tout changer", dit-elle. Mais trop de choses sont en jeu à ses yeux si l'ex-président républicain revient à la Maison Blanche.
"Je suis une femme noire en Amérique, donc malheureusement, toutes les politiques me touchent différemment, car je serai la plus mal lotie", explique-t-elle. "Alors, revenir dans un monde où on n'écoute même pas les femmes blanches, c'est sûr que je serai encore moins entendue".
"Nous avons eu Trump pendant quatre ans, rien ne fonctionnait", lance à son tour Robert Rudolf, programmateur informatique de 58 ans. "Il y avait beaucoup de racisme, de misogynie. Ça s'est un peu normalisé, donc j'espère qu'on va rester loin de tout ça".
Casquette "Harris-Walz" sur la tête et chemise de bûcheron sur le dos, il explique venir d'un coin rural et "rouge" de l'Etat.
"Nous sommes de plus en plus divisés. C'est vraiment très difficile de parler aux gens de l'autre côté", dit-il.
Un contexte tendu qui fait craindre à Roxana Rohe, 42 ans, une professeure venue avec ses deux filles, une longue séquence post-électorale.
"Trump est déjà en train de dire que l'élection lui a été volée, avant même qu'elle n'ait eu lieu", soupire-t-elle.
E.Raimundo--PC