- Mexique: l'autre crise qui couve mardi en Amérique du Nord
- Bastion du complotisme, l'Arizona se prépare à une présidentielle tendue
- La Corée du Nord tire des missiles à courte portée avant la présidentielle américaine
- Au dernier meeting de Harris: "Si elle ne gagne pas on est foutus"
- Hand: Fabregas remplace Luka Karabatic comme capitaine de l'équipe de France
- Quatre ans après le Covid, le Vendée Globe retrouve son public
- A Delhi, les dernières librairies en langue ourdou font de la résistance
- Assemblée: la partie "recettes" du budget de la "Sécu" approuvée grâce à la gauche
- Dans le Michigan, les supporteurs de Trump ne doutent pas de l'issue finale
- Wall Street termine en baisse, prises de bénéfices avant une élection incertaine
- Octobre gagnant pour TPMP et CNews, dans le giron de Canal+
- La cheffe de la diplomatie allemande tente de rassurer les Ukrainiens
- Pas encore de contrôles mais de la "pédagogie": la zone à trafic limitée instaurée à Paris
- Les négociations se poursuivent à l'OMS pour préparer le monde aux pandémies
- Les abonnés à Canal+ privés des contenus Disney à partir de janvier
- Géorgie: nouvelle manifestation contre des fraudes électorales présumées
- Fret SNCF va disparaitre malgré la colère des syndicats
- Le distributeur Auchan s'apprête à annoncer un plan social d'ampleur
- Michel Denisot: "Les bébés Canal+", c'est "la moitié du cinéma français"
- Quarante ans après, que reste-t-il de l'esprit Canal ?
- Un pays sur le qui-vive: l'élection américaine sous haute surveillance
- Immigration: Londres appelle à accroître la coopération internationale contre les passeurs
- Masters WTA: Sabalenka se défait de Paolini, Rybakina éliminée
- Le Hamas accuse Israël de bombarder un hôpital du nord de la bande de Gaza
- Mort de Quincy Jones, brillant producteur derrière les succès de Michael Jackson
- L'Otan devra rester unie quel que soit le vainqueur des élections américaines, souligne Rutte
- Wall Street en légère baisse, les taux obligataires plongent
- Wall Street ouvre sans direction, les taux obligataires plongent
- Ouverture du procès de huit personnes jugées après l'assassinat de Samuel Paty
- Espagne: les recherches se poursuivent, Barcelone à son tour sous des trombes d'eau
- Israël informe l'ONU de l'interdiction de son agence pour les réfugiés palestiniens
- Apologie du terrorisme: 3 ans de prison pour une militante pro-palestinienne à Nice
- Harris ou Trump, l'Amérique à la veille d'un choix historique
- Le Goncourt à Kamel Daoud pour son roman sur une période noire de l'histoire algérienne
- L'Europe soulagée après la réélection de Sandu dans une Moldavie divisée
- Grand oral: les futurs commissaires européens sur le gril du Parlement
- Inondations en Espagne: les secours craignent toujours de découvrir de nouvelles victimes
- Kamel Daoud, chroniqueur de l'Algérie, exilé par "la force des choses"
- Le distributeur Auchan s'apprête à annoncer mardi un projet de plan social d'ampleur
- Soulagement en Europe après la victoire de la présidente moldave Maia Sandu
- Avant la COP29, la France se dote d'une feuille de route pluriannuelle climat et énergie
- Quincy Jones, une légende de la musique américaine
- Bagarre dans les transports franciliens: quatre personnes blessées à coups de hache, dont deux grièvement
- L'Iran et l'Azerbaïdjan organisent des exercices militaires conjoints
- F1: au Brésil, l'exploit d'Alpine dans une saison cauchemardesque
- MotoGP: "j'ai eu de la chance de m'en sortir", assure Miller après son crash en Malaisie
- NBA: Atlanta et Dallas se baladent
- L'enquête pour harcèlement moral et sexuel visant Noël Le Graët classée sans suite
- Une éruption volcanique dans l'est de l'Indonésie fait dix morts
- "Une filière de futures stars": nouveau triomphe mondial des footballeuses nord-coréennes
En Moldavie, victoire de la présidente proeuropéenne Maia Sandu
Deux semaines après la victoire sur le fil du "oui" au référendum sur l'UE, la Moldavie a confirmé dimanche sa trajectoire européenne en reconduisant sa présidente Maia Sandu à l'issue d'une élection tendue sur fond de soupçons d'ingérences russes.
"Aujourd'hui, chers Moldaves, vous avez donné une leçon de démocratie digne de figurer dans les livres d'histoire", a-t-elle lancé à son quartier général de campagne, dans une ambiance survoltée.
La candidate de 52 ans a recueilli 54,9% des voix, contre 45% pour Alexandr Stoianoglo, ex-procureur de 57 ans soutenu par les socialistes prorusses, selon les résultats quasi-définitifs publiés par la Commission électorale.
S'il a mené dans un premier temps, la tendance s'est inversée au fur et à mesure du comptage des voix. Celui que ses adversaires traitent "d'homme de Moscou" ne s'est pas exprimé dans la nuit mais avait appelé un peu plus tôt "au calme".
Comme lors des récentes législatives en Géorgie, autre ex-république soviétique, la Russie a été accusée d'ingérence dans le processus électoral, des allégations catégoriquement rejetées par le Kremlin.
Mais le dénouement a cette fois été favorable au camp pro-UE. Bruxelles a réagi très vite, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se disant "heureuse de continuer à travailler" avec Maia Sandu pour un "avenir européen".
Le président français Emmanuel Macron s'est lui réjoui que la "démocratie" ait "triomphé de toutes les interférences et de toutes les manœuvres".
- "Contre les escrocs" -
Première femme à occuper, en 2020, les plus hautes fonctions dans cet Etat situé entre l'Otan et la sphère d'influence russe, Mme Sandu a tourné le dos à Vladimir Poutine après l'invasion russe de l'Ukraine voisine et opéré un net virage vers l'Ouest.
Elle était arrivée largement en tête du premier tour le 20 octobre mais son rival a pu compter sur le soutien de plusieurs petits candidats pour resserrer l'écart.
Il s'est même imposé sur le seul territoire de la Moldavie mais la mobilisation de l'importante diaspora "a fait basculer l'élection", a commenté pour l'AFP le politologue français Florent Parmentier, spécialiste de la région.
"Maia Sandu doit sa survie à la diaspora, un résultat qui révèle une dépendance vis-à-vis de l'extérieur" pour cette cheffe d'Etat qui a sillonné les capitales européennes ces derniers mois, ajoute-t-il.
Dans son discours de victoire, elle a salué un pays qui s'est "uni" face à "une attaque sans précédent" de "forces hostiles et criminelles". Avant de conclure par des mots en russe en signe d'ouverture envers ceux qui ne l'ont pas choisie.
Tout au long de la journée, les autorités ont fait état "de tentatives de déstabilisation".
La police a dit enquêter sur la mise en place présumée par la Russie de "transports organisés" vers le Bélarus, l'Azerbaïdjan et la Turquie pour permettre aux électeurs résidant sur son sol d'aller voter dans les consulats ou ambassades moldaves de ces pays. Des cyberattaques et de fausses alertes à la bombe ont également été signalées.
- "Que l'Europe soit notre maison" -
En votant avec sa femme et ses deux filles, Alexandr Stoianoglo avait nié "avoir des liens avec le Kremlin" et toute implication "dans des fraudes électorales".
Il a défendu "une Moldavie qui ne demande pas l'aumône mais développe des relations harmonieuses avec à la fois l'Est et l'Ouest".
Dans ce pays pauvre extrêmement polarisé, les électeurs interrogés par l'AFP offrent un tableau contrasté.
"Nous sommes un petit pays avec un grand cœur et nous voulons que l'Europe soit notre maison", résume Natalia Grajdeanu, organisatrice de mariages de 45 ans venue d'Irlande pour voter.
Mais d'autres, comme Grigore Gritcan, retraité originaire de la région séparatiste de Transdniestrie, sont réticents. Il plaide pour "plus de liberté et une vraie paix", alors qu'actuellement "les gens n'ont rien à manger et pas de travail".
La Moldavie a subi de plein fouet les conséquences de la guerre en Ukraine, de l'afflux de réfugiés à l'explosion des coûts de l'énergie.
"C'est la première cible de la guerre hybride menée par la Russie", estime Andrei Curararu, du groupe de réflexion WatchDog.
"Malgré tout, la Moldavie a démontré à deux reprises que sa volonté d'intégrer l'UE était plus forte que la pression de Moscou", a-t-il ajouté, soulignant que "pour garder ce cap, le pays aura besoin d'aide". Avec en ligne de mire, des législatives cruciales à l'été 2025.
A.F.Rosado--PC