- Tennis: Mpetshi Perricard gagne son premier tournoi ATP 500 à Bâle
- Guadeloupe: le préfet reconduit le couvre-feu nocturne partiel
- Un château dans la favela, l'oeuvre inachevée du "Gaudí brésilien"
- Biden déplore "l'effroyable montée" de l'antisémitisme depuis la guerre à Gaza
- Casinos en ligne: le gouvernement renonce à légiférér dans l'immédiat
- Tennis de table: Félix Lebrun en finale à Montpellier en éliminant le N.2 mondial Lin Shidong
- Après la frappe israélienne contre l'Iran, Netanyahu dit que les objectifs ont été atteints
- Présidentielle américaine: Trump, favori de Netanyahu et des Israéliens
- Netanyahu brièvement interrompu par des proches de victimes lors d'un discours pour le 7 octobre
- Ski alpin: Alexander Steen Olsen remporte le slalom géant de Sölden, triplé norvégien
- Budget: Bayrou dénonce l'absentéisme "inadmissible" des députés
- Israël: un camion percute une station de bus, 29 blessés selon la police
- Géorgie: le parti au pouvoir gagne les législatives, les observateurs dénoncent des "pressions"
- La Bulgarie vote encore, l'extrême droite en embuscade
- Guadeloupe: l'électricité rétablie pour la totalité des clients, selon EDF
- Budget: le RN "votera contre", assure le député Jean-Philippe Tanguy
- L'attaque "précise et puissante" contre l'Iran a "atteint tous ses objectifs", dit Netanyahu
- Près de Rennes, un enfant de cinq ans grièvement blessé par balle lors d'une course-poursuite
- Pour le guide suprême d'Iran, il ne faut "ni exagérer ni minimiser" l'attaque d'Israël
- Ski alpin: Hirscher en seconde manche du géant de Sölden, Odermatt au tapis
- Un enfant et 70 mannequins: bienvenue à Ichinono, Japon
- Budget: les débats reprendront le 5 novembre à l'Assemblée, annonce Laurent Saint-Martin
- MotoGP: Bagnaia le plus fort en Thaïlande, Martin toujours leader du général
- Foot: hors-jeux, but refusé… un premier Clasico à oublier pour Mbappé
- Ligue 1: Vitinha, maestro en sommeil au Paris SG
- Ligue 1: enfin un vrai choc pour un classique OM-PSG sous surveillance
- Le "procès Pelicot" à mi-chemin a déjà secoué les consciences
- NBA: premier succès pour les Spurs, James et Davis portent les Lakers
- WTA: Zheng s'impose devant Kenin en finale à Tokyo
- Intempéries: accalmie dans le sud, plus que le Var en vigilance orange crues
- Législatives au Japon: la majorité du Premier ministre menacée
- Municipales au Brésil: nouveau test pour Lula et Bolsonaro au second tour
- Les podcasts, passage obligé pour Trump et Harris
- La Lituanie aux urnes pour le second tour des législatives
- Législatives: après la victoire revendiquée par le pouvoir, la Géorgie s'éloigne de l'UE
- Trump veut remplir le Madison Square Garden, Harris ratisse Philadelphie
- Après les frappes d'Israël, l'Iran affirme vouloir se défendre malgré les appels à la retenue
- "Black out" en Guadeloupe: retour à la normale attendu "durant le week-end"
- Japon: le vote pour les législatives a débuté, la majorité du Premier ministre menacée
- Espagne: le Barça et Lewandowski intraitables face au Real de Mbappé et Vinicius
- Géorgie : vers une victoire du pouvoir, l'opposition dénonce des "élections volées"
- Espagne: le Barça corrige le Real à Madrid 4-0 avec un doublé de Lewandowski
- Tennis de table: Lebrun contre Lebrun, et Félix gagne à la fin
- Foot: Hervé Renard de retour comme sélectionneur de l'Arabie saoudite
- Ligue 1: Brest surfe sur sa vague européenne à Reims (2-1)
- L'Eglise catholique laisse en suspens la question de l'ordination des femmes
- ATP: Draper contre Khachanov en finale à Vienne
- Trump et Harris de retour dans le Michigan, à dix jours du scrutin
- Allemagne: Leipzig enchaîne, Leverkusen piétine, Dortmund n'y arrive pas à l'extérieur
- Législatives en Géorgie : vers une victoire du pouvoir, l'adhésion à l'UE s'éloigne
Présidentielle américaine: Trump, favori de Netanyahu et des Israéliens
Entre Kamala Harris et Donald Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, va sûrement parier sur un retour du candidat républicain à la Maison Blanche le 5 novembre, malgré les incertitudes qui pèsent sur un soutien futur des Etats-Unis à Israël, estiment des experts.
Pendant sa campagne, le Républicain s'est engagé à ce que Israël "ne soit plus menacé de destruction", affirmant que l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud du pays, qui a déclenché la guerre à Gaza, n'aurait "jamais eu lieu" s'il avait été au pouvoir.
Il a aussi encouragé le Premier ministre à bombarder les installations nucléaires iraniennes, un conseil que M. Netanyahu n'a semble-t-il pas suivi samedi lors des frappes nocturnes sur l'Iran.
Le retour au pouvoir de M. Trump, partisan d'une politique isolationniste, pourrait permettre à M. Netanyahu de mener les guerres à Gaza et au Liban comme il l'entend.
M. Netanyahu "prie pour une victoire de M. Trump qui, pense-t-il, lui donnera beaucoup plus de liberté de mouvement pour faire ce qu'il veut", dit à l'AFP Gidon Rahat, professeur de sciences politiques l'Université hébraïque de Jérusalem.
L'analyste politique Aviv Bushinsky, ancien chef de cabinet de M. Netanyahu, estime lui que le dirigeant israélien "serait prêt à prendre le risque de l'imprévisibilité de M. Trump".
Plus largement, M. Netanyahu "a une très bonne relation avec les Républicains (...), contrairement aux Démocrates, qui lui ont mené la vie dure", explique M. Bushinsky.
En dix-sept ans de pouvoir, le Premier ministre israélien n'a eu qu'un interlocuteur républicain à la Maison Blanche, Donald Trump.
Lors de son premier mandat, l'ancien président avait déplacé l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, reconnu la souveraineté d'Israël sur le Golan syrien occupé et convaincu deux pays arabes (Bahreïn et les Emirats arabes unis) de normaliser leurs relations diplomatiques avec Israël.
Ces décisions avaient fait monter la cote de popularité de M. Netanyahu, tant elles étaient alignées sur sa politique.
- "Très bonne relation" -
M. Trump a également vanté récemment ses discussions quasi quotidiennes avec M. Netanyahu, avec qui il assure avoir une "très bonne relation". "Nous allons travailler avec eux de très près", a-t-il affirmé lors d'un meeting de campagne.
Le soutien inconditionnel de l'administration Trump à Israël a également trouvé un écho dans l'opinion publique israélienne.
Selon un sondage réalisé en septembre pour l'Institut israélien pour la politique étrangère régionale (Mitvim), 68% des sondés estimaient M. Trump était le mieux placé pour protéger les intérêts du pays.
La vice-présidente démocrate, Kamala Harris, n'a recueilli que 14% d'opinions favorables malgré ses déclarations sur son soutien indéfectible à Israël, car elle doit aussi compter sur les voix de la communauté arabe américaine, majoritairement pro-palestinienne, pour l'emporter.
"En Israël, plus que dans n'importe quelle démocratie libérale hors des Etats-Unis, M. Trump est plus populaire que Mme Harris", dit Nadav Tamir, un ex-diplomate en poste aux Etats-Unis et membre du comité directeur de Mitvim.
Mais il pourrait y avoir des surprises avec une nouvelle administration Trump, prévient-il, car le candidat s'est entouré de Républicains "isolationnistes qui ne veulent plus que Washington soit le dirigeant du monde libre ou qu'il participe à des alliances internationales".
- "Aucune différence" -
Les Palestiniens voient l'élection américaine avec encore moins d'enthousiasme, estime Khalil Shikaki, professeur de sciences politiques à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
"Il va sans dire que les Palestiniens n'ont confiance dans aucun des deux candidats et qu'ils voient peu de différences entre eux", rappelle le directeur du Centre palestinien de recherche sur les politiques et les sondages.
Un haut responsable du Hamas, Taher al-Nounou, affirme à l'AFP que "les administrations américaines successives ont toujours été partiales sur l'occupation israélienne et la considèrent comme faisant partie de leur projet dans la région".
Le dirigeant du mouvement islamiste voit lui aussi "peu de différences" entre les deux candidats dans leurs relations avec Israël et "leur position concernant le peuple palestinien, ses droits et sa résistance".
Sa vision est partagée par une partie de la population palestinienne. "Je ne pense pas que l'élection américaine aura un effet positif sur notre réalité politique", estime Leen Bassem, une étudiante de 21 ans à l'Université Birzeit à Ramallah.
Hassan Anwar, ingénieur du son de 42 ans, ne voit "aucune différence entre Harris et Trump, la politique américaine est très claire sur son soutien à Israël".
reg-he-az-ds/cyj/bfi
G.Machado--PC