- Italie: Naples reprend ses habitudes en tête
- Tension Brésil-Venezuela: Le procureur vénézuelien met en doute l'accident de Lula parlant de "tromperie"
- Liban: le Hezbollah qualifie l'attaque israélienne contre l'Iran d'"escalade dangereuse"
- Les danses traditionnelles féminines trouvent un souffle nouveau en Angleterre
- Dans une élection ultra serrée, les médias américains ne veulent pas insulter l'avenir
- Budget: le gouvernement enchaîne les revers à l'Assemblée
- ATP: Fils s'arrête en demies à Bâle contre Shelton
- L1: L'OM met en garde ses supporters contre les chants discriminatoires
- L'UE appelle à "la plus grande retenue" après les frappes israéliennes en Iran
- En Coupe du monde en Asie, Léon Marchand savoure un peu de normalité
- Royaume-Uni: des escrocs subtilisent 22 tonnes de cheddar de luxe
- Tempête Trami aux Philippines: le bilan s'alourdit à au moins 97 morts
- La Géorgie vote lors de législatives cruciales pour son avenir européen
- Ski alpin: l'Italienne Federica Brignone remporte le slalom géant d'ouverture à Sölden
- Budget: l'Assemblée rejette l'alourdissement du malus pour les voitures essence et diesel
- Free: les données personnelles de clients dérobées dans une cyberattaque
- Le Commonwealth reconnaît que "le temps est venu" de discuter de la réparation de l'esclavage
- Natation: Marchand réussit un nouveau triplé en quatre nages à Incheon, record de France en prime
- Dix ans après, le souvenir de Rémi Fraisse reste prégnant chez les écologistes
- Foot: Clara Mateo, retour payant avec les Bleues
- Ski alpin: Shiffrin aux commandes à Sölden, Gut-Behrami renonce
- Le bébé enlevé près de Paris et retrouvé aux Pays-Bas semble en bonne santé
- A Téhéran, les habitants redoutent une escalade après les frappes israéliennes
- MotoGP: Bastianini remporte le sprint en Thaïlande, Martin devance Bagnaia
- La France appelle à éviter "toute escalade" après les frappes israéliennes sur l'Iran
- Japon: dernière journée de campagne avant des législatives qui s'annoncent serrées
- Frappes israéliennes en Iran : les pays de la région condamnent
- MotoGP: Bastianini remporte la course sprint en Thaïlande, Martin devance Bagnaia
- L'Iran rapporte des "dégâts limités" après les frappes israéliennes sur des sites militaires
- Rugby: Joshua Brennan, un Irlando-Toulousain chez les Bleus
- Intempéries: cinq départements en vigilance orange dans le Sud
- France: quand l'aile de papillon inspire une technologie militaire chez Thales
- Espagne: avant le Clasico, Mbappé dans les temps
- Ligue 1: à Lens, le choix du roc Danso
- MotoGP: la pole position pour Bagnaia en Thaïlande, Quartararo sixième
- NBA: Risacher discret pour son 2e match, New York lance sa saison
- La grande évasion de Russie des soeurs Grigorieva
- Israël dit avoir frappé des sites de fabrication de missiles en Iran
- Indigènes Awas en Colombie: face à la violence, la "connexion" à la nature
- En Pennsylvanie, la difficile bataille des démocrates dans les terres rurales
- Tempête Trami aux Philippines: le bilan s'alourdit à au moins 87 morts
- Colombie: la mochila indigène, ustensile star de la zone verte de la COP16
- Au Texas, Trump sur l'immigration, Harris avec Beyoncé pour défendre le droit à l'IVG
- "Je suis ici en tant que mère", dit Beyoncé venue soutenir Harris au Texas
- En Géorgie, des législatives cruciales pour son avenir européen
- La Guadeloupe toujours sans électricité, le préfet annonce un couvre-feu
- F1: Russell domine la première séance d'essais du GP du Mexique, Verstappen 4e
- ATP: Fils s'offre Tsitsipas à Bâle, Mpetshi Perricard poursuit son chemin
- Le bébé enlevé près de Paris retrouvé en vie avec ses parents aux Pays-Bas
- Biden présente des excuses historiques pour les atrocités dans des pensionnats pour amérindiens
La Géorgie vote lors de législatives cruciales pour son avenir européen
Les Géorgiens votent samedi lors d'élections législatives cruciales pour l'avenir de leur pays divisé entre une opposition pro-européenne et un parti au pouvoir accusé de dérive autoritaire prorusse.
Les bureaux de vote ont ouvert vers 08H00 locales (04H00 GMT), ont constaté des journalistes de l'AFP. Leur fermeture est prévue à 20H00 (16H00 GMT), avec dans la foulée de premiers sondages sortie des urnes et des résultats préliminaires attendus dans la soirée.
De récents sondages indiquent qu'une alliance inédite de formations d'opposition pourrait vaincre le Rêve géorgien, le parti conservateur du milliardaire Bidzina Ivanichvili, qui tire depuis une dizaine d'années dans l'ombre les ficelles du pouvoir dans cette ancienne république soviétique du Caucase.
Parmi le quatuor de partis d'opposition concernés se trouve le Mouvement national uni de l'ex-président emprisonné Mikheïl Saakachvili, l'ennemi juré de M. Ivanichvili.
Mais le résultat de ce scrutin à la proportionnelle pour le renouvellement des 150 sièges du Parlement reste difficilement prévisible.
"Cette journée va déterminer l'avenir du pays", a affirmé la présidente pro-européenne, Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, après avoir voté.
Bruxelles a averti que l'issue du vote déterminerait les chances de la Géorgie d'entrer dans l'UE. Ce pays d'environ quatre millions d'habitants a inscrit cette aspiration dans sa Constitution.
- Risque de troubles -
A midi, la participation s'élevait à 22% selon la Commission électorale, qui avait affirmé plus tôt que le scrutin, surveillé par des observateurs internationaux, se déroulait dans le calme.
Mais plusieurs incidents, largement relayés en ligne, ont été rapportés. L'association des jeunes avocats, qui surveille le scrutin, a fait état de "violations électorales significatives".
Des images semblant montrer un bourrage d'urnes dans le village de Sadakhlo, dans l'est, ont été très partagées par l'opposition. La commission électorale a annulé les votes dans ce bureau.
L'opposante Tina Bokoutchava a accusé les "voyous" du Rêve géorgien de "s'accrocher au pouvoir" et de "miner le processus électoral", des propos rejetés par le parti au pouvoir.
"Ils bourrent les urnes, brutalisent les électeurs et frappent les observateurs", a-t-elle dénoncé.
Une vidéo d'une bagarre générale dans un bureau de vote à Tbilissi a poussé Salomé Zourabichvili à demander au ministre de l'Intérieur d'agir.
Dans un bureau de vote de Tbilissi, Guiorgui Kipchidzé, musicien de 48 ans, lui veut croire dans la victoire de l'opposition. "La plupart des Géorgiens ont compris que le gouvernement actuel nous ramène vers le marais russe et nous éloigne de l'Europe".
Un autre électeur, Giga Abouladzé, a fait le choix inverse, estimant que le parti au pouvoir travaille "pour le peuple" et qu'il faut être "ami" avec l'Europe, mais aussi avec Moscou.
L'expert Gela Vasadzé, du Centre d'analyse stratégique sur la Géorgie, a prévenu d'un risque de "troubles post-électoraux", si "le parti au pouvoir tente d'y rester quel que soit le résultat".
En cas de victoire, l'alliance d'opposition a promis des réformes électorales, judiciaires et l'abrogation de lois décriées récemment promulguées.
Elle envisage de former un gouvernement de coalition puis d'organiser un nouveau scrutin d'ici à un an pour mieux refléter la volonté des électeurs.
Le Rêve géorgien, au pouvoir depuis 2012, est accusé de s'être embarqué dans une spirale vers un régime autoritaire prorusse et d'éloigner la Géorgie de l'Union européenne et de l'Otan, à laquelle elle ambitionne également d'adhérer.
- Crainte d'une "Ukrainisation" -
Certains de ses dirigeants sont très critiques envers l'Occident. Bidzina Ivanichvili l'a qualifié de "parti mondial de la guerre", qui traiterait la Géorgie, sa victime, comme de la "chair à canon".
Cette ex-république soviétique bordant la mer Noire reste très marquée par une brève guerre en 2008 avec l'armée russe.
A son issue, la Russie a installé des bases militaires dans deux régions séparatistes géorgiennes, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, dont elle a reconnu l'indépendance unilatéralement proclamée.
Dans ce contexte, le parti au pouvoir a fait campagne en se présentant comme le seul capable d'empêcher une supposée "Ukrainisation" de la Géorgie.
Le gouvernement dit vouloir obtenir les trois quarts des sièges du Parlement, ce qui lui permettrait de modifier la Constitution et, en vertu de son projet, d'interdire les partis d'opposition pro-occidentaux.
La Géorgie a été secouée en mai par de grandes manifestations contre une loi sur "l'influence étrangère", inspirée d'une législation russe sur les "agents de l'étranger" utilisée pour écraser la société civile.
Bruxelles a gelé dans la foulée le processus d'adhésion de la Géorgie à l'UE et les Etats-Unis ont imposé des sanctions à des responsables géorgiens.
Autre cause de tensions avec les Occidentaux: la récente promulgation d'une loi restreignant fortement les droits des personnes LGBT+ en Géorgie, un pays de tradition chrétienne orthodoxe où l'hostilité envers les minorités sexuelles reste forte.
T.Vitorino--PC