- Le Commonwealth pousse le Royaume-Uni à faire amende honorable pour son passé colonial
- Harris tente de profiter d'un double effet Obama-Springsteen
- Le Commonwealth doit demander justice pour l'esclavage, selon le dirigeant des Bahamas
- La justice américaine ouvre la voie à une possible libération conditionnelle des frères Menendez
- COP16: Greenpeace alerte sur le lien entre crise climatique et menaces sur la biodiversité
- Ligue Europa : Piégé par Besiktas, Lyon a tout gâché
- Des agences BNP Paribas prises pour cible par des militants en raison de son "lien" avec Israël
- Gaza: Israël envoie des négociateurs à Doha, le Hamas prêt à une trêve conditionnelle
- Mpox: le nouveau variant se transmet surtout entre humains, montre une étude
- Wall Street termine en ordre dispersé, mue par les résultats d'entreprises
- Cyril Hanouna travaille avec Canal+ au lancement d'une offre multimédia
- Parade et confettis pour célébrer le premier titre de New York en basket féminin
- L'Ukraine dit que des soldats nord-coréens sont déployés dans la région russe de Koursk
- Ligue Europa: Nice chute encore, face à Ferencvaros
- Les Etats-Unis autorisent une mine de lithium sur les terres d'une fleur unique au monde
- Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal
- Le château royal de Balmoral veut s'ouvrir aux mariages
- En Autriche, un premier président d'extrême droite au Parlement
- Changement de cap au Canada avec une réduction drastique des quotas d'immigration
- La Bourse de Paris sans direction après une série de résultats d'entreprises
- Le chef du Mossad dimanche à Doha, 770 morts à Gaza en trois semaines selon les secours
- Venezuela: Gonzalez Urrutia, candidat malgré lui, prix Sakharov
- Climat: diminuez les émissions ou l'objectif de 1,5°C est "mort", met en garde l'ONU
- Chants homophobes au Parc des Princes: deux des meneurs identifiés, affirme Retailleau
- Au troisième jour de fuite, les autorités "préoccupées" par la vie du bébé enlevé
- La gauche et les macronistes veulent accélérer les débats sur le budget
- Mozambique: Daniel Chapo, "l'inconnu" devenu président
- Varsovie savoure son nouveau musée du chocolat
- Wall Street ouvre en ordre dispersé, Tesla tire le marché
- Plus de 700 morts à Gaza en trois semaines, selon les secours
- Dans le Michigan, le coeur au Proche-Orient et la tentation de sanctionner Harris
- Natation: Marchand et Ponti ex-aequo au sommet du 100 m 4 nages à Incheon
- L'écologiste Paul Watson a demandé la nationalité française, selon sa défense
- Natation: Charlotte Bonnet met un terme à sa carrière à 29 ans
- Taxe sur les billets d'avion: projet "légitime" pour le ministre Durovray
- Le prix Sakharov décerné aux opposants vénézuéliens Machado et Urrutia
- Publicité ciblée: LinkedIn écope d'une amende de 310 millions d'euros dans l'UE
- Ligue Europa: Tolisso, retour en force
- Ligue Europa: à Budapest, Nice veut enfin lancer sa saison
- TSMC cesse de livrer un client après la découverte de ses semi-conducteurs chez Huawei
- Renault résiste dans un marché déprimé et compte sur la R5 pour accélérer
- Le SMIC sera bien revalorisé de 2% au 1er novembre, selon un décret
- Inde: plus d'un million de personnes quittent la côte Est à l'approche d'un cyclone
- Turquie : Funérailles et frappes contre le PKK au lendemain de l'attentat près d'Ankara
- Inondations: le bus, pis-aller après les dégâts sur la ligne TER St-Étienne-Lyon
- Au Pakistan, "les étudiants contre l'Etat" face au tabou des violences sexuelles
- "C'est frustrant": les Américains frontaliers, lassés des jeux politiques sur l'immigration
- Avec l'or dans le viseur, Kim Ye-ji veut "graver le mot 'tireuse' dans les mémoires"
- Grogne en Suisse des cueilleurs de champignons contre des mesures de protection de la biodiversité
- Puccini, superstar de l'opéra grâce aux nouveaux médias de son époque
Harris tente de profiter d'un double effet Obama-Springsteen
"Yes We Can !" Kamala Harris a repris jeudi à Atlanta le fameux slogan de Barack Obama lors d'un meeting de campagne où le premier président américain noir a joué les "guest stars" aux côtés de Bruce Springsteen.
L'un avec son micro, l'autre avec sa guitare, les deux hommes ont chauffé la salle et appelé les électeurs de Géorgie à se mobiliser dans la dernière ligne droite de la présidentielle du 5 novembre.
Au même moment Donald Trump concluait un discours dans l'Arizona, un autre Etat qui sera décisif pour cette élection scrutée par le monde entier.
"Nous sommes une décharge. Nous sommes comme la poubelle du monde", a lancé le républicain de 78 ans, qui ne cesse de durcir sa rhétorique migratoire, meeting après meeting.
Il a ajouté, au sujet de sa rivale démocrate et de sa gestion de l'immigration: "Une personne responsable d'un tel bain de sang sur notre sol ne peut être autorisée à devenir présidente des Etats-Unis".
Les deux candidats concentrent leurs efforts sur les sept Etats pivots dans lesquels aucun des deux n'a réussi à creuser l'écart au-delà de la marge d'erreur: Géorgie et Arizona, donc, mais aussi Nevada, Pennsylvanie, Caroline du Nord, Michigan et Wisconsin.
Donald Trump, qui sera le plus vieux président à prêter serment s'il est élu, sera dans la soirée à Las Vegas où il doit s'adresser à une association de jeunes ultraconservateurs en début de soirée.
- "Tyran", dixit le "Boss" -
Autre inoxydable septuagénaire capable de remplir des stades, Bruce Springsteen a chanté les louanges de Kamala Harris.
"Elle fait campagne pour être la 47e présidente des Etats-Unis. Donald Trump fait campagne pour être un tyran américain", a-t-il déclaré.
Donald Trump "ne comprend pas ce pays, son histoire et ce que ça veut dire qu'être vraiment américain", a encore déclaré la légende américaine du rock, en insistant sur le rêve américain également par le choix des trois tubes qu'il a joués: "The Promised Land", "Land of Hope and Dreams" et "Dancing in the Dark".
Mais c'est à Barack Obama qu'est revenu l'honneur d'introduire sur scène la vice-présidente des Etats-Unis, avant une accolade.
Face à Donald Trump qu'elle a publiquement qualifié mercredi de "fasciste", la candidate âgée de 60 ans a décidé de tout miser sur la défense de la démocratie avant le 5 novembre, au moment où aucun sondage ne parvient à la départager de l'ancien président républicain.
Dimanche dernier, elle se trouvait déjà dans la région d'Atlanta, où elle avait pris la parole dans deux églises fréquentées par des fidèles afro-américains. La vice-présidente enregistre des intentions de vote relativement décevantes auprès de cet électorat, une catégorie d'électeurs pourtant majoritairement démocrates.
Elle n'a pas pu compter longtemps sur l'effervescence de son entrée surprise en campagne en juillet, après le retrait du président Joe Biden, face à un Donald Trump dont la base reste d'une fidélité à toute épreuve.
Selon la presse américaine, vendredi, c'est Beyoncé qui se produira pendant un rassemblement électoral de Kamala Harris au Texas, un Etat républicain où la candidate démocrate entend dénoncer les restrictions et interdictions de l'avortement dans une vingtaine d'Etats.
- Casquettes rouges -
De son côté, Donald Trump veut aussi dramatiser, à sa manière, les enjeux du scrutin, en se présentant en rempart contre le déclin supposé de la première puissance mondiale.
Dans une interview jeudi, il a promis qu'en cas de victoire, il renverrait "en quelques secondes" un procureur spécial chargé d'enquêter sur son rôle dans l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, après sa défaite à la présidentielle de novembre 2020.
Des hordes de partisans aux casquettes rouges continuent d'affluer à ses rassemblements de campagne, foncièrement convaincus que leur champion - condamné au pénal fin mai et visé par deux tentatives d'assassinat - est victime d'une vaste entreprise de persécution politique.
Ils viennent écouter une rhétorique de plus en plus agressive, faite d'attaques personnelles contre Kamala Harris et de menaces contre les migrants ou l'"ennemi de l'intérieur" - une catégorie vague dans laquelle l'ancien président rassemble tous ses opposants politiques.
F.Carias--PC