- Le chef de l'ONU fustige réseaux sociaux et intelligence artificielle "sans contrôle"
- Kiev accuse la Russie de mener des "activités génocidaires" avec des mines antipersonnel
- Procès des viols de Mazan: le parquet poursuit son sévère réquisitoire
- Fonctionnaires non payés si la France n'a pas de budget: Marine Le Pen accuse l'exécutif de "fausses informations"
- Le laboratoire de Marie Curie classé monument historique
- Les agriculteurs dans la rue, débat attendu sur le Mercosur à l'Assemblée
- Attaque de drones record contre l'Ukraine, réunion avec l'Otan face aux menaces russes
- Aides à la rénovation: TotalEnergies conteste toute fraude
- Japon: important incendie sur une base de lancement de fusées, pas de blessés signalés
- Philippines: la vice-présidente dément vouloir assassiner le président
- Israël doit se prononcer sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Cambodge: manifestation contre la livraison de mines américaines à l'Ukraine
- Procès des viols de Mazan: reprise des réquisitions contre les coaccusés
- Sous les tentes de Gaza, la pluie ajoute aux malheurs des déplacés
- Fin de vie: la ministre de la Santé favorable à reprendre le texte en l'état
- Moins d'annonces en ligne et de visites physiques: les agences immobilières en pleine crise locative
- Câbles sous-marins rompus: la Suède souhaite que le cargo chinois suspect gagne ses eaux territoriales
- Japon: perquisition chez Amazon, soupçonné d'abus de position dominante
- Hong Kong devient un hub pour le crime financier, alertent des législateurs américains
- Huawei lance un smartphone "historique" équipé d'un système d'exploitation maison
- NBA: Porzingis et Morant, retours gagnants avec Boston et Memphis
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une "politique claire" sur le genre
- C1: Manchester City dans le dur, Guardiola reste de marbre
- C1: Barcelone, très gros morceau pour la sensation Brest
- Ligue des champions: l'exploit ou la peur pour le PSG face au Bayern Munich
- Dans leur adoption de l'IA, les entreprises se hâtent lentement
- Affrontements meurtriers entre partisans d'Imran Khan et forces de sécurité à Islamabad
- Avant même son investiture, les nuages judiciaires de Trump se sont dissipés
- Haïti: plus de 40.000 déplacés dans la capitale en dix jours, selon l'ONU
- Près d'un Français sur cinq n'a pas facilement accès aux transports en commun, selon une étude
- Biden assistera à la cérémonie d'investiture de Trump
- Réfugiés, énergie, Russie: Merkel ne regrette rien
- Le nombre de déplacés internes a triplé en Afrique en 15 ans, selon un observatoire
- Marineland: le gouvernement s'oppose au transfert de deux orques au Japon
- Mairie de Paris: Hidalgo ne briguera pas de nouveau mandat en 2026
- L'Indonésie rejette une proposition d'investissement de 100 M USD d'Apple
- Droits de douane: Trump lance l'offensive contre la Chine, le Canada et le Mexique
- Soutien attendu de Bruxelles au budget du gouvernement français en pleine crise
- Les agriculteurs mobilisés contre les "entraves", débat sur le Mercosur à l'Assemblée
- Budget de la Sécu: vote sans suspense au Sénat, avant des négociations incertaines
- Affaire Pogba: le procès de six proches du footballeur s'ouvre à Paris
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice poursuit mardi l'examen du non-lieu
- Wall Street termine en hausse, record du Dow Jones
- Des milliers de partisans de l'ex-Premier ministre Imran Khan aux portes d'Islamabad sous les lacrymogènes
- Israël doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Le procureur spécial recommande l'arrêt des poursuites fédérales contre Trump
- La Californie promet d'agir si Trump coupe les subventions aux voitures électriques
- Thyssenkrupp taille dans ses effectifs, symbole de la crise de l'acier européen
- C1: Brest toujours au sommet, le PSG, City et le Real sommés de réagir
- SNCF: l'intersyndicale maintient son appel à la grève à partir du 11 décembre au soir
En Moldavie, la présidente pro-UE salue une victoire dans un "combat injuste" face à Moscou
La présidente sortante moldave Maia Sandu a salué lundi la victoire du "oui" au référendum sur l'adhésion à l'UE, obtenue de justesse malgré "un combat injuste" et des "ingérences sordides", avec Moscou dans le viseur.
Face à ces "graves accusations", le Kremlin a exigé des "preuves", tout en dénonçant des "anomalies" dans le comptage des voix du référendum.
"Nous avons remporté une première bataille dans un combat difficile qui va déterminer l'avenir de notre pays", a déclaré sur Facebook la candidate de 52 ans, sonnant la mobilisation des électeurs en vue du second tour de la présidentielle début novembre.
Après une longue course en tête du "non", le "oui" a finalement pris le dessus (50,45%), à quelques milliers de voix près, grâce au vote de la diaspora, selon les résultats quasi-définitifs.
Dans sa première réaction officielle en pleine nuit, la cheffe d'Etat avait déjà fustigé un assaut "sans précédent contre la démocratie" et promis de "ne pas plier".
"Des groupes criminels, agissant de concert avec des forces étrangères hostiles à nos intérêts nationaux, ont attaqué notre pays à coups de dizaines de millions d'euros, de mensonges et de propagande" pour tromper et corrompre des électeurs, a déclaré Mme Sandu, le visage grave.
La Commission européenne, qui suit de près le scrutin, a évoqué "un contexte d'interférence et d'intimidation sans précédent de la part de la Russie".
- Second tour difficile en vue -
Car cette victoire sur le fil, sans remettre en cause les négociations d'adhésion avec les Vingt-Sept, "affaiblit en quelque sorte l'image pro-européenne de la population et le leadership de Maia Sandu", commente pour l'AFP le politologue français Florent Parmentier, spécialiste de la région.
Première femme à occuper, en 2020, les plus hautes fonctions, cette ex-économiste de la Banque mondiale à la réputation d'incorruptible est devenue en quatre ans une personnalité européenne de premier plan.
"Exaspérer Moscou, impressionner l'Europe, sauver son pays une fois de plus - voilà qui est Maia Sandu", a réagi lundi le Premier ministre polonais Donald Tusk, vantant "une nation courageuse".
Dans un environnement géopolitique compliqué, avec la guerre russe en Ukraine et la Géorgie accusée de dérive autoritaire prorusse, la Moldavie donnait à Bruxelles matière à espérer, souligne l'expert.
Or après ce référendum très disputé, un succès de Mme Sandu au second tour, le 3 novembre, est loin d'être assuré.
Avec 42% des voix, elle devance largement Alexandr Stoianoglo (26%), ex-procureur de 57 ans soutenu par les socialistes prorusses. Mais celui-ci peut compter sur les réserves de voix de petits candidats.
- "Divisions" -
"Nous avons de grandes chances de gagner le 3 novembre et nous gagnerons", a-t-il lancé au siège du parti, brocardant le gouvernement pour son "échec retentissant et honteux".
Pendant la campagne, cet homme à l'allure sévère avait appelé à "restaurer la justice" devant un pouvoir n'hésitant pas selon l'opposition à brimer les droits et plaidé pour une politique étrangère "équilibrée", de l'UE à la Russie.
Dans les rues de Chisinau, la capitale, des habitants se félicitaient d'un "test électoral" réussi pour la Moldavie, en dépit des "difficultés", d'autres disant au contraire leur inquiétude devant le virage occidental trop marqué pris sous Maia Sandu.
Ce double vote "a mis en lumière les profondes divisions" du pays, a commenté pour sa part dans une note Marta Mucznik, analyste de Crisis Group, appelant Bruxelles et Chisinau à "revoir leur stratégie" sur fond de "tensions croissantes".
Entre opérations de corruption et de désinformation, la police moldave a mené ces derniers mois 350 perquisitions et procédé à des centaines d'interpellations de suspects accusés de vouloir perturber le processus électoral pour le compte de Moscou.
Un système massif d'achat de votes a été révélé, visant jusqu'à un quart des électeurs attendus aux urnes. Avec, à la manœuvre, l'oligarque Ilan Shor, réfugié à Moscou après une condamnation pour fraude.
Nogueira--PC