- Grève "historique" contre la chute de la production chez Stellantis en Italie
- Alsace: la remise en navigation du canal Rhin-Rhône suspendue
- Doliprane: la grève se poursuit sur les sites Sanofi de Lisieux et Compiègne
- La Bourse de Paris, en hausse, profite des ventes chinoises et de la BCE
- Kenya: le vice-président destitué Gachaga remplacé par le ministre de l'Intérieur Kindiki
- Les grands distributeurs en Martinique, "boucs émissaires" ou "profiteurs" de la vie chère ?
- La demande d'asile en France de Paul Watson pose une question de droit, selon un ministre
- En Ukraine, la bataille du marketing pour rendre l'armée "sexy"
- Budget 2025: "Si je n'ai pas" les "moyens de mon action", "j'en tirerai les conclusions", avertit la ministre de la Transition écologique
- Le chef de la diplomatie britannique en Chine pour "interpeller" Pékin sur l'Ukraine et Hong Kong
- Au Pakistan, les applications de rencontre bousculent les marieuses
- F1: Verstappen en mission rédemption aux Etats-Unis, la menace Norris dans le rétro
- Argentine: la justice examine la demande de non-lieu pour Jegou et Auradou
- Ligue 1: Monaco avec de l'élan, Marseille pour rebondir
- MotoGP/Australie: Marc Marquez en tête des essais qualificatifs devant son frère Alex
- Harris va fêter ses 60 ans dans une campagne marquée par la question de l'âge
- Tennis: Nadal battu par Alcaraz lors d'un tournoi exhibition à Ryad
- Direction le Michigan: Trump et Harris en meeting dans le même Etat clé
- Joe Biden arrive à Berlin pour une visite d'adieu
- Immigration: les 27 favorables à une nouvelle loi pour "accélérer" les retours
- Budget: les députés rejettent la hausse de la taxe sur l'électricité
- Natation: de retour, Marchand meilleur temps des séries en 100 m 4 nages à Shanghai
- Immigration: Barnier à la frontière franco-italienne, l'exemple Meloni en débat
- Charles III en Australie pour son premier long voyage depuis l'annonce de son cancer
- Gaza au cœur d'une réunion de Biden et de dirigeants européens à Berlin
- Croissance molle attendue en Chine pour le 3e trimestre
- Harris sillonne le Wisconsin, Trump s'appuie sur Musk
- Les membres de One Direction "dévastés" par la mort de Liam Payne en Argentine
- Biden salue la mort de Sinouar, "obstacle" à la paix à Gaza
- Kenya: le vice-président destitué à l'issue d'une procédure historique
- Venezuela: arrestation de 19 "mercenaires" étrangers accusés de complot
- Mondiaux de cyclisme sur piste: Mathilde Gros touchée, pas coulée
- Argentine: la mort de Liam Payne causée par sa chute, sur fond de "substances"
- Assoiffés d'électricité, les géants de la tech parient des milliards sur le nucléaire
- La Bourse de Paris rassurée par les perspectives de baisses des taux de la BCE
- Pluies "exceptionnelles" dans le Centre-Est: 900 personnes déplacées
- Face aux "temps troublés", la coopération plus que jamais nécessaire assure la patronne du FMI
- Vente de tabac aux mineurs: une association saisit la justice contre l'État
- Pluies en Ardèche: "Du jamais vu de mémoire d'homme", selon la ministre de la Transition écologique
- Israël dit vérifier si le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a été "éliminé" à Gaza
- Wall Street ouvre en hausse, rassurée sur les semi-conducteurs
- Affaire Mbappé: le joueur garde ses explications pour la justice, "le cas échéant" (avocate à l'AFP)
- Cession du Doliprane: rebondissement inattendu sur fond de salariés en grève
- Foot: un pas de plus vers un Paris FC version Arnault et Red Bull, la Ligue 1 se réjouit
- Vietnam: prison à vie pour la patronne d'un géant de l'immobilier, déjà condamnée à mort
- Pluies "exceptionnelles" sur le Centre-Est en alerte rouge
- Confiante sur l'inflation, la BCE poursuit les baisses de taux
- Corée du Sud: la Nobel de littérature espère que son quotidien "ne va pas trop changer"
- Prisonnier en Russie: le supplice de l'Américain Hubbard, raconté par un codétenu ukrainien
- Le réalisateur Cédric Klapisch "metteur en scène" de la 50e cérémonie des César
Kenya: le vice-président destitué Gachaga remplacé par le ministre de l'Intérieur Kindiki
Le président kényan William Ruto a nommé vendredi le ministre de l'Intérieur Kithure Kindiki nouveau vice-président, quelques heures après la destitution historique de Rigathi Gachagua, en conflit avec le chef de l'Etat.
M. Ruto avait 14 jours à partir de la destitution pour nommer un nouveau vice-président. Cette nomination doit être approuvée dans les deux mois par l'Assemblée nationale, où le camp présidentiel est majoritaire.
Ce feuilleton politique a captivé le pays d'Afrique de l'Est, généralement considéré comme une démocratie stable dans une région turbulente.
"Ce matin, j'ai reçu un message de Son Excellence, le Président, concernant la nomination du professeur Kithure Kindiki (...) pour combler le poste vacant de vice-président de la République du Kenya, à la suite de la destitution du précédent titulaire du poste", a déclaré vendredi le président de l'Assemblée nationale Moses Wetangula lors d'une session spéciale.
Jeudi soir, près d'une semaine après l'adoption à une écrasante majorité de la motion de destitution de M. Gachagua par l'Assemblée nationale, le Sénat avait jugé le vice-président, hospitalisé au moment du vote, coupable de "violation grave" de la Constitution, de menaces envers les juges et de pratiques politiques de division ethnique.
Rigathi Gachagua, 59 ans, est le premier vice-président écarté du pouvoir dans le cadre d'une telle procédure, prévue par la Constitution de 2010.
En conflit ouvert avec le président William Ruto depuis plusieurs mois, il a qualifié les accusations de "pure propagande" et de "complot visant à (le) chasser du pouvoir en raison d'autres considérations politiques".
Quelques heures avant le vote de la chambre haute, il a été hospitalisé pour de "fortes douleurs thoraciques". Selon un médecin, son état était jeudi soir stable mais il restera en observation entre 48 et 72 heures.
Sa destitution faisait les gros titres vendredi matin.
La Une du quotidien The Standard montrait une photo de M. Gachagua assortie d'un titre simple : "Viré". "La nuit des longs couteaux qui a scellé le destin de Gachagua", a écrit The Nation sur son site internet.
Son successeur Abraham Kithure Kindiki, 52 ans, a été propulsé sur le devant de la scène internationale lorsqu'il a défendu William Ruto devant la Cour pénale internationale (CPI). M. Ruto y était avec d'autres dirigeants kényans accusé d'implication dans des crimes commis lors des violences post-électorales au Kenya en 2007, des poursuites finalement abandonnées.
M. Kindiki, un ancien professeur d'université originaire de la région stratégique Mont Kenya est loué par ses partisans pour son bon sens.
Mais il a été vivement critiqué pour avoir défendu les forces de l'ordre lors de manifestations antigouvernementales en juin-juillet, dont la violente répression policière a fait au moins 60 morts.
- Déconnexion -
M. Ruto avait choisi M. Gachagua comme colistier pour la présidentielle de 2022, malgré sa réputation déjà sulfureuse, marquée par plusieurs accusations de corruption.
Doté d'un solide réseau d'influence notamment dans la région stratégique du Mont Kenya, cet ancien homme d'affaires de l'ethnie kikuyu - majoritaire dans le pays - a joué un rôle crucial dans la victoire de M. Ruto face à son rival Raila Odinga (50,49% contre 48,85%).
Mais les relations entre les deux hommes à la tête de l'Etat se sont détériorées notamment depuis le mouvement de contestation antigouvernementale qui a secoué le pays en juin et juillet.
Les détracteurs du vice-président l'accusent de ne pas avoir soutenu le chef de l'Etat face aux manifestations qui demandaient sa démission.
Le mouvement s'est essoufflé mais le ressentiment est toujours présent, et la crise actuelle au sommet de l'Etat est, pour de nombreux Kényans, un nouveau signe de déconnexion de la classe politique.
William Ruto est resté silencieux sur l'affaire qui a mené à la destitution de M. Gachagua. Ce dernier a lui affirmé que la procédure "ne (pouvait) pas" avoir été lancée sans l'accord du chef de l'Etat.
M. Gachagua a la semaine dernière promis de se battre "jusqu'au bout" et de contester sa destitution en justice si elle était votée.
A.Aguiar--PC